SUR FRANCE-CULTURE, AVEC LAURE ADLER
0« BREVES SAISONS AU PARADIS » EN POCHE
0Le 8 janvier 2014, Le Livre de Poche – qui fête ses 60 ans – passe en format poche (n°33226) Brèves saisons au paradis, publié aux éditions Grasset en aout 2012, deuxième volet de
l’auto-roman de formation de Claude ARNAUD, après Qu’as-tu fait de tes frères? Pour trouver cette nouvelle édition…
En 4° de couverture: « Paris, début des années 1980. L’époque est prospère, la vie, dense, joyeuse, électrique, dans l’appartement que CLAUDE partage avec JACQUES et BERNARD. On s’y lève à l’heure où d’autres déjeunent, les plus singuliers y refont le monde en riant jusqu’à l’aube. Le paradis, après les drames évoqués dans Qu’as-tu fait de tes frères ?, cet hommage à l’exubérante vitalité destructrice des années 70 ?
Soudain Jacques cesse d’aimer Claude. Le trio se scinde, un mal mystérieux décime leur entourage, la tragédie ressurgit. Comment apprendre à vivre autrement, se métamorphoser sans se trahir ? C’est la question que CLAUDE se pose, en inaugurant une nouvelle existence avec ANNE, dans ce second roman de formation. Quand se construire prend toute une vie… »
Pour découvrir une présentation de ce livre, et l’écho qu’il a rencontré dans les médias (vidéo, audio…)
Pour savoir comment la presse et les blogueurs ont accueillis ce livre en France… Et à l’étranger…
POUR LES FETES
0Les Inrockuptibles reviennent sur Proust contre Cocteau pour en faire l’un des dix « romans » à offrir pour les fêtes
dans un supplément à leur numéro 939 (27/11/2013), « Hottes d’or 2013, 150 cadeaux incontournables« :
« LE livre à lire en cette année où l’on célèbre PROUST (centenaire de Du côté de chez Swann) et COCTEAU (cinquantenaire de sa mort). Peu connue, leur amitié fut aussi profonde que complexe, et se mua en rivalité entre celui qui resta au lit à écrire et le « prince frivole » avide de mondanités. Dans cet essai d’une intelligence redoutable, Claude ARNAUD met en scène deux conceptions de la littérature et de la vie qui tout opposait – ou que faut-il sacrifier pour atteindre au génie?« .
Le samedi 7 décembre, de 15.45 à 17.15, Claude ARNAUD a signé son livre au Marché de Noël qu’organise la Librairie Ephémère dans l’enceinte du collège Saint-Jean de Passy, 72 rue Raynouard, 75016 Paris
« Vous allez me remercier, écrit Céline MALRAUX sur son site, en date du 5 décembre 2013. Et à double titre. D’abord, il y a tous les ans à l’approche des fêtes ce fatidique-fastidieux moment du petit trot au travers de foules hostiles à la recherche, non pas du temps perdu, mais des cadeaux dont on aura oublié l’intention et la raison d’être à la minute où ils auront changé de mains, et au cours de ce petit trot, une errance angoissante à l’égard de l’un ou de l’autre des membres de son entourage pour le(s)quel(s) on ne sait vraiment mais alors vraiment pas quoi offrir. A cela, j’ai un remède. Oui. Sous la forme d’un cadeau qui vaut de belle-maman au neveu qui finit à peine sa plaquette de roaccutane, du copain qui a déjà tout à la cousine née insatisfaite.
Il s’agit du merveilleux livre de Claude ARNAUD, “Proust contre Cocteau”, une somme de délices de l’intellect où l’on découvre deux frères semblables, presque jumeaux, quoique PROUST fut de vingt ans l’aîné de “COCTO”, mutuellement reconnus comme tels, avec une figure maternelle certes à deux têtes mais pareillement omnipotente et dont la relation confina peu à peu à l’urticaire(…) Claude ARNAUD fait ici une analyse brillante et fine des subtilités narcissico-littéraires sous-tendant l’admiration que PROUST et COCTEAU se vouaient l’un à l’autre et qui se transforma en puissante rivalité. Il faut toute l’érudition de l’essayiste et du critique pour mettre en perspective l’impact de l’un sur l’autre et le talent du romancier pour construire cet édifice psychologique passionnant avec autant de style.
“Proust contre Cocteau” est donc bien une appellation à relire ces deux grands à l’aune de cet éclairage plus savoureux qu’une madeleine. Mais, me demanderez-vous, il fallait me remercier à double titre. Le premier, en rapport avec la course aux cadeaux, on a compris. Et le deuxième ? Eh bien, vous allez non seulement l’offrir, mais vous allez le lire, et là vous comprendrez. »
DANS LES MUSEES PARISIENS…
0
*Le mardi 24 septembre 2013 s’est ouvert au musée d’ORSAY l’exposition Masculin/Masculin.
Elle est consacrée à la représentation du nu viril dans l’art européen, et les fonctions esthétiques, politiques et sexuelles qu’il a pu remplir, depuis le XVII° siècle jusqu’à nos jours.
Claude ARNAUD a contribué au catalogue, co-édité par Flammarion et le musée, avec un texte intitulé « L’Homme à tout faire ». Pour en savoir plus…
En raison de son succès public, l’exposition a été prolongée jusqu’au 12 janvier 2014 et son catalogue, un temps indisponible, a été réimprimé…
Get that catalogue in the U.K…
*Pour la rétrospective que le musée du Grand Palais consacre à Félix VALLOTTON, du 2 octobre 2013 au 20 janvier 2014, CLAUDE ARNAUD a aussi contribué au catalogue édité par la Réunion des Musées Nationaux, « Le Feu sous la glace », avec une vingtaine de textes sur des tableaux et
gravures du peintre franco-suisse. Pour en savoir plus et trouver ce livre…
Pour trouver ce livre au Canada…
Get that catalogue in the U.K…
Claude ARNAUD explicite enfin sa façon d’analyser en tant qu’écrivain les images de ces catalogues, dans un texte intégré au programme du musée d’ORSAY pour l’automne 2013 intitulé « Fie-toi à ce que tu sens », en adresse au visiteur. Pour lire ce texte….
SUR PROUST – ET SUR COCTEAU, ENCORE…
4
*LE 4 SEPTEMBRE 2013 Les éditions GRASSET ont publié dans leur collection bleue un essai de Claude ARNAUD intitulé PROUST CONTRE COCTEAU.
Il raconte et analyse la riche relation, largement méconnue, qui unirent les deux écrivains, affectivement et littérairement, de 1910 à 1922 (dessins: Cocteau par Picabia, Proust par Cocteau)
*POUR DECOUVRIR une présentation du livre…
*POUR CONNAÎTRE les réactions qu’il a suscitéES en France…
*COMME A L’ETRANGER/ABROAD…
*POUR TROUVER CE LIVRE A TRAVERS SON EDITEUR… Au format papier, à Paris, sur le site de Paris librairies… *Au format papier, dans le reste de la France, auprès de la librairie ou de la Maison de la presse la plus proche de chez vous… *En version électronique, sur le site Les libraires…
AU FESTIVAL DE LAGRASSE, DANS LES CORBIERES
0Le samedi 3 août 2013, de 16 à 18 h., dans le cadre du festival de LAGRASSE, au coeur des CORBIERES, entre Carcassonne, Narbonne et Perpignan, CLAUDE ARNAUD a parlé de l’avenir de la communauté et de la fatigue de l’individu lors de la Rencontre de l’Abbaye. Intitulée » Des frères au Paradis« , son intervention s’est appuyée sur les deux premiers tomes de sa saga autobiographique (Qu’as-tu fait de tes frères? 2010, Brèves saisons au paradis, 2012, Grasset), pour revenir interroger l‘espérance collectiviste des années 70, avec ses errements, et la désespérance individualiste d’aujourd’hui...
Le mercredi 7 août, à 21.30, dans le cadre de la Nuit tombée, il a encore lu des extraits de « Qu’as-tu fait de tes frères? »
Renseignements, inscriptions: association le Marque-page, Maison du Banquet et des générations, Abbaye publique de Lagrasse, PB 5, 11220 LAGRASSE
Tel: 0468914665; lamaisondubanquet@orange.fr
BERNARD MINORET n’est plus…
0Il est difficile d’évoquer, dans un espace aussi étroit que ce blog, une personnalité aussi forte et singulière, avec qui l’on a vécu, écrit, et dont on s’est inspiré pour composer un livre où il paraissait sous son nom, et avec tous ses attributs, Brèves saisons au paradis ( Grasset, 2012). Mieux vaut laisser trois autres écrivains, qui aimèrent et admirèrent Bernard MINORET, lui rendre hommage Cécile GUILBERT, dans les pages du Monde du 19/07/2013, Benoit DUTEURTRE dans celles du Figaro du 10/07, enfin Marc LAMBRON, qui rédigea ce discours à l’occasion de la remise d’une décoration qui ne put avoir lieu avant sa mort…
(B. Minoret par Willy Maywald)
Ceux qui l’ont connus, croisés, ou regrettent de n’avoir pu le faire pourront se reporter à l’hommage rendu par l’auteur de ce blog, aux côtés de Jacques FIESCHI et de Fabrice LUCHINI, en l’église St Roch de Paris, le 12 juillet 2013…
A découvrir aussi, l’article publié pour l’occasion par CONNAISSANCE DES ARTS…
On relira aussi avec profit le texte décisif que Bernard MINORET inspira, à travers les pastiches qu’il écrivit avec Philippe JULLIAN, Les Morot-Chandonneur, à Marc LAMBRON, in Carnet de bal (3), ed. Grasset, 2011.
Pour trouver La Fuite en Chine, la pièce qu’il écrivit avec Danièle VEZOLLES et que Roland BARTHES préfaça…
A l’été 2014, un important fonds comportant 25 cartons de manuscrits, correspondances, photos, documents divers, a été dépose à l’IMEC par son ayant-droit. Il est en cours de traitement.
HOMMAGE A JACK-ALAIN LEGER
0Ce 17 Juillet 2013, JACK-ALAIN LEGER s’est donné la mort, après plusieurs tentatives manquées, en sautant du 8° étage de son immeuble parisien. Maniaco-dépressif, il peinait depuis des années à achever un livre, et n’avait plus que des rapports compliqués, sinon impossibles, avec le monde extérieur, le milieu littéraire et, parfois, ses meilleurs soutiens eux-mêmes. C’est un véritable écrivain qui vient de mourir, fait pour produire des livres bien plus grands que lui-même, portés par une énergie démiurgique et une sincérité terrible, dévastatrice et allègre. Un styliste qui possédait sa langue et en faisait valoir chaque nuance, de l’exquis au brutal et de l’ordurier au lyrique, mais aussi, c’est plus rare ici, un authentique romancier apte à jouer des vertiges cumulés du vrai et du faux. S’il ne fallait désigner que trois titres, parmi l’oeuvre qu’il laisse, ce seraient : Autoportrait au loup (Flammarion, 1982), Jacob Jacobi (Julliard, 1993) et Ali le magnifique (sous le pseudonyme de Paul Smaïl, Dénoël 2001, J’ai Lu 2003). Ils donnent tous trois une idée physique de l’énergie colossale qui émane d’une oeuvre menée avec une superbe qu’on pourrait aussi bien qualifier de seigneuriale, de subversive ou de suicidaire, chaque phrase ou presque dansant la gigue.
Pour lire l’article, jamais publié, que Claude ARNAUD consacra à Ali le Magnifique, alors encore attribué à Paul Smaïl… (photo: dr)
AU FESTIVAL DE LA CORRESPONDANCE DE GRIGNAN…
0Le vendredi 5 juillet 2013, CLAUDE ARNAUD est intervenu au festival de la Correspondance de GRIGNAN, dans la Drôme, sous le feu des questions de Karine PAPILLAUD, afin d’évoquer l’édition de la correspondance de François MAURIAC établie par sa belle-fille Caroline, publiée dans la collection BOUQUINS, aux éditions Robert Laffont, correspondance qui a reçu cette même année le prix SEVIGNE, dont Claude ARNAUD est l’un des jurés.
SUR BARBEY d’AUREVILLY…
0Le Point, dans son numéro daté du 6 juin 2013, a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur la réédition, dans la collection
Quarto, chez Gallimard, de certains des meilleurs romans de Jules BARBEY d’AUREVILLY, dont La Vieille Maîtresse, bijou vénéneux qu’adapta au cinéma Catherine BREILHAT: « Pour qui connaît encore son nom, Barbey d’Aurevilly (1808-1889) évoque un dandy moustachu et bagué qui célébra le trône et l’autel avec un sens aigu de la provocation. L’image n’est pas sans fondement, ni ridicule – Barbey a des airs de Dali du XIX°. Mais l’écrivain a bien plus d’envergure et de santé que sa caricature, la réédition de ses romans le montre. Plus de poses ici, mais une débauche de vie… »
Commentaires récents