Qu’as-tu fait de tes frères? : abroad/ à l’étranger

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Foreign rights : Heidi Warneke, Grasset editor. Ph: 0033 144392212
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images_6* »Peu d’ouvrages, me semble-t-il, recréent aussi bien et dans une écriture aussi belle, le séisme de Mai 68 vécu par un garçon de douze ans, et les années confuses et libertaires qui ont suivi, écrit Jacques FRANCK le 23 août 2010. Que d’idées aberrantes, de comportements sexuels auxquels le sida a donné une issue tragique, que d’intellectuels qui ont renié leur idéologie d’alors, mais aussi que de convictions sincères et d’espérances naïves ont animé des jeunes qui voulaient changer le monde et que le monde a laissés au bord de la route ! Rescapé de cette période, Claude ARNAUD nous en porte témoignage dans un livre à situer entre les « Confessions » de ROUSSEAU et « L’Education sentimentale » de FLAUBERT. Pour lire cet article publié dans La Libre Belgique...
*Le 24 septembre 2010, Jacques de DECKER a intitulé sa chronique dans le supplément littéraire du SOIR : « Arnaud et ses frères »: « A quoi sert une autobiographie? à se justifier, à s’accabler. Rarement à tirer de l’expérience personnelle un artefact qui ait, pour le lecteur, valeur d’exorcisme. Il faut remonter au ROUSSEAU des « Confessions« , retourner à « l’Âge d’homme » de Michel LEIRIS, se référer, plus près de nous, à nombre d’écrits de Pierre MERTENS pour mesurer la générosité qu’il faut à un auteur pour mettre son coeur à nu au point d’aider ses semblables à cesser de se jouer la comédie à eux-mêmes. Un livre s’impose dans cette rentrée plus surabondante que jamais (…) pour cette faculté de faire avancer la connaissance de l’humain, trop humain. Un histoire de fratrie qui s’inscrit dans le sillage des Karamazov, qui révèle les démons qui peuvent hanter les familles, et montre comment un idiot au sens dostoïevskien peut survivre à une tragédie familiale.
« Qu’as-tu fait de tes frères? » a cette force des livres qui saturent la mémoire, qui seront lus et relus, que l’on se recommande entre compagnons d’âme. L’auteur, Claude ARNAUD, n’a écrit en quinze ans que deux romans, mais surtout deux biographies d’une rare qualité, l’une sur CHAMFORT, l’autre, monumentale, sur COCTEAU (Gallimard, 2003), et puis un essai magistral, « Qui dit je en nous? » que le Femina a couronné en 2006. « Qu’as-tu fait de tes frères? est l’application de cette question implicite à lui-même. Troisième fils, après deux frères brillantissimes, d’un couple de moyenne bourgeoisie de province installé à la lisière du XVI° arrondissement et de Boulogne, il est le seul à devoir admettre qu’il a échappé au processus de démolition que peut être à la vie. Comment? A quel prix? Le livre apporte quelques réponse à cette interrogation abyssale.
« Chaque chapitre est comme une station d’un calvaire d’apprentissage. L’auteur s’impose une honnêteté absolue, qui se moque des tabous, appelle un chat un chat (y compris quelques gros matous comme Frédéric MITTERRAND et Roland BARTHES), reflète le grand remue-ménage des moeurs et des idées dans les années 60-70, intègre les drames intimes dans la grande fresque de l’Histoire, et montre comment un être s’édifie parmi les décombres, à force d’essais et d’erreurs, sans tomber une seconde dans la complaisance. Un maître-livre. »
*Pour lire cet article in extenso en ligne…
Le même JACQUES de DECKER a élu ce livre dans sa chronique du 26 octobre 2010 sur la RTBF.
*QU’AS-TU FAIT DE TES FRERES est le coup de coeur, dans cette rentrée littéraire francophone, de DANIELLE LEEMANS, de la libraire « La Dérive » à Huy ( Belgique)
*Jacques de DECKER a chroniqué avec enthousiasme le livre dans l’émission Mille-feuilles, dans le deuxième tiers de l’enregistrement, sur la Radio Télévision belge francophone, le 26 octobre 2010
*Dans le supplément littéraire du n°276 du TAGEBLATT, le quotidien luxembourgeois bilingue (allemand + français), YANN NICOL parle d’un libre «  passionnant et émouvant » où l’auteur « rend hommage à toux ceux qui l’ont constitué, comme homme et comme écrivain« . (Nov.-déc.2010)

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Etienne Dumont

(photo : Shelter)

 

*ETIENNE DUMONT écrit dans la Tribune de Genève : « Nous sommes vers 1960, porte de Saint-Cloud, dans un appartement un peu triste. La famille qu’on nous présente tient du modèle. Un père autoritaire, mais qui a bien réussi. Une mère lettrée et fine. Trois fils. L’aîné, Pierre, doit devenir une de ces bêtes à concours comme on les aime en France. Les grandes écoles lui tendront les bras. Philippe, le puîné, s’annonce brillant. Quant au petit Clodion, il reste un enfant. Et puis voilà! En mai 68, la belle machine se détraque (…) Il faut admirer l’impudeur avec laquelle Claude ARNAUD (à qui l’on doit une remarquable biographie de Jean COCTEAU, parue chez Gallimard en 2003) ose mettre en scène les siens… L’un des meilleurs sur la période, avec « Les vignes de Berlin » de Daniel Rondeau, aujourd’hui ambassadeur après s’être voulu ouvrier après 1968. Comme le monde peut décidément se révéler étrange… »
*Pour lire le point de vue d‘Etienne DUMONT sur les prix décernés à la rentrée 2010…
*Claude ARNAUD a évoqué son livre à l’émission « A première vue », face à Pierre-Philippe CADERT, le 9 septembre 2010, devant les micros de la Radio Suisse Romande…
*Dans Le Matin du 25 octobre, Patricia GNASSO, sous le titre « Les Enfants Terribles », a consacré un article vibrant au livre…
*Payot libraires et L’Hebdo ont consacré un reportage au livre…
*POUR TROUVER CE LIVRE EN SUISSE  ZU KAUFEN DIESE BÜCH IN SCHWEIZ….
*Au Liban, la presse aussi est attentive aux chances de Qu’as-tu fait de tes frères? dans la saison des prix

*L’écrivain SALIM JAY consacre a QU’AS-TU FAIT DE TES FRERES ? un long article dans LE SOIR-LES ECHOS, quotidien marocain d’informations générales. Pour découvrir cet article...
*Dans l’édition du 22 novembre 2010 de QUANTANA, magazine des cultures arabes et méditerranéennes, SALIM JAY parle encore « d’un autobiographe au scalpel », et d’un champion de l’introspection muée en art du reportage ».
*pour trouver ce livre en tunisie, via la librairie Al kitab
*Pour trouver le livre au Canada...
…en encore… 
 
 

* »Fictionalized memoirs garnered some of France’s top literary prizes last fall, the prix Médicis going to Mathieu Lindon (reviewed below) and the Renaudot to Emmanuel Carrère’s Limonov, while Delphine de Vigan’s paean to her mother, Rien ne s’oppose  à la nuit, topped the best-seller list Claude Arnaud’s Qu’as-tu fait de tes frères (also reviewed here) was shortlisted for every prize the year before, one can read in a review published on the online site « Fiction and Film for French Historians, A cultural Bulletin« . Autobiographical fiction is “in” and we historians will have to wrestle with the beast, sooner or later, as we strive to separate fact from fiction and ponder why this hybrid format proved so popular. The French, more given to literary genre-bending than Anglo-Americans, refer to it as “auto-fiction.” The tone of the two gay memoirs under review is confessional and reflective, underlining the fact that the form of the narration is as important as its content. » Liana VARDI. Read the folowing
« Claude ARNAUD is a writer (…) He and his two older brothers used to devour literary classics under the sheets with flashlights long past their bedtime. Intelligent, impeccably cultured, and living just on the edge of Paris’s most elegant XVIth arrondissement, it isn’t that they showed great promise exactly; rather they were all set to follow the expected path of Parisian bourgeois boys from posh lycée to grandes écoles to a place among the country’s elite—the promise, like all social promises, fulfilled in advance and ready to be endlessly reproduced and passed on in orderly bourgeois fashion. But nothing goes quite as planned. The mother dies, two of the brothers turn out to be gay (or something like that; it’s France), the eldest descends into madness, and the father just doesn’t know what hit him. Needless to say, May ’68 didn’t help either. Claude’s life takes him from one leftist group, and one pseudonym, to another, providing Arnaud with an opportunity to give us an inside look into the various political movements of the seventies, followed by the growing disillusion that led to the rather pathetic, mercantile and AIDS-ravaged 1980s. Along the way, we meet famous people. Claude, as it happens, tells briefly of an evening, rue de Vaugirard, where he encounters Foucault, Guibert and Lindon. Guattari (as in “Deleuze and”) is a recurring presence in the book, and there are a few lovely pages on Roland Barthes, another homo who liked to read, lecturing at the Collège de France. But other than that, this part of the book is the least compelling. We get to spend much time at the Sept, the Palace and other famous Parisian nightspots of the era in the company of beautiful people (…) Unless, of course, the plan was to convey his own creeping boredom with the whole thing.
« The story picks up again when the seventies come to a close and the family reappears on the other side of all the turmoil. Madness, it turns out, had been a narrative thread all along, from the Corsican uncle roaming carefree in the mother’s village, to Guattari’s utopian antipsychiatry experiments, to Claude’s brother Pierre’s slow but brutal unraveling in a world that, when all is said and done, remains unforgiving to its misfits. It is often sad, as you can imagine, but in the end it was the people you don’t know, not the famous ones, you grew attached to—the brothers and their increasingly confused father. When narrative and narrator alike wander aimlessly through the late seventies, you can’t wait for both to come home somehow—not to some idealized childhood home, of course, but to one pared down by life itself until all that is left is what truly matters.  » David CARON, University of Michigan. Read the whole text
 
OR…
In the US…
and around the world.
 

*« LES MéMOIReS romancés se sont placés en tête des prix littéraires FRANçais de l’automne dernier, lE PRIX MÉDICIS allant à MATHIEU LINDON  et lE RENAUDOT au LIMONOV d’EMMANUEL CARRÈRE, tandis que l’hymne que DELPHINE DE VIGAN dédie à sa mèreRIEN NE S’OPPOSE  À LA NUIT, prenait la tête des meilleurs ventes. QU’AS-TU FAIT DE TES FRÈRES, de CLAUDE ARNAUD (voir notre critique ci dessous) a figuré dans toutes les listes, lit-on dans un article PUBLIé par le SITE « FICTION AND FILM FOR FRENCH HISTORIANS, A CULTURAL BULLETIN« . La fiction AUTOBIOGRAPHIque est “tendance” et nous, HISTORIeNS, auront TÔT OU TARDà affronter la bête, nous qui persistons à SEPARer les FAits de la FICTION et qui nous étonnons que cet HYBRIDation soit Si POPULAiRe. Les français, plus enclins au mélange des genres que les ANGLO-AMERICAiNS, l’ont baptisé “AUTO-FICTION.” le TON des deux MEMOIReS GAY ici passés en revue tient à la fois de CONFidence et de la RéFLExion, soulignant le fait que la FORMulaTION d’un livre est aussi IMPORTANTe que son contenu. » LIANA VARDI. pour lire la suite

« CLAUDE ARNAUD est écrivain (…) ses deux aînés et lui avaient l’habitude de dévorer les classiques de la littérature en usant de lampes de poches sous leurs draps, la nuitINTELLIGENTs, CULTivés, vivant en lisière de l’élégant XVI° ARRONDISSEMENT parisien, Ils ne semblaient pas exactement promettre de grandes choses; on s’attendait plutôt à ce qu’ils suivent le cursus obligé des jeunes bourgeois PARISIeNs, de LYCÉEs chic en GRANDES ÉCOLES, avant de prendre leur PLACE parmi l’ELITE —des PROMesses presque accomplies d’avance, et destinées à être indéfiniment reproduites, selon le code de leur classe. mais rien n’IRA comme prévu. la mère meurt, deux des frères s’Avèrent GAY (Ou quelque chose d’approchant: nous sommes en FRANCE), l’aîné sombre dans la folie, tandis que le père se demande ce qui lui arrive. inutile de le préciser, MAi 68 n’arrange rien. CLAUDE va d’un GROUPe gauchiste à un autre, d’un PSEUDONYMe à un autre, donnant à ARNAUD l’occasion de nous éclairer sur les mouvements POLITIques des années 70, avant la DéSILLUSION qui débouchera sur les pathétiques et MERCANTILEs années 80. en cours de route, nous rencontrons des célébrités. CLAUDE raconte brièvement une soirée, RUE DE VAUGIRARD, où il rENCONTre FOUCAULT, GUIBERT et LINDON. La présence de GUATTARI (comme dans  “DELEUZE et…”) EST RECURRENTe DANS LE LIVRE, ET IL Y A DE BELLES PAGES SUR ROLAND BARTHES, UN AUTRE HOMO QUI DONNE DES CONFÉRENCES AU COLLÈGE DE FRANCE. MAIS, CEs personnages EXCEPTÉs, Cela reste LA PART LA MOINS CONVAINCANTE DU LIVRE. NOUS PASSONS BEAUCOUP DE TEMPS AU SEPT, AU PALACE ET AUTRES NIGHTCLUBS PARISIENS D’ALORS EN COMPAGNIE DE « BEAUTIFUL PEOPLE » (…) A MOINS, BIEN SÛR, QUE LE BUT FUT DE COMMUNIQUER l’ENNUI d’alors AU LECTEUR.
« L’HISTOIRE NOUS SAISIT À NOUVEAU QUAND LES ANNÉES 70 S’ACHÈVENT ET QUE LA FAMILLE S’EN RETROUVE BOULEVERSÉE. LA FOLIE S’AVÉRe UN FIL CONDUCTEUR DU LIVRE, DEPUIS L’ONCLE CORSE DÉRIVANT EN TOUTE LIBERTÉ DANS LE VILLAge MATERNEL, EN PASSANT PAR LES EXPERIMENTATIONS UTOPIQUES DE GUATTARI ET DE L’ANTIPSYCHIATRIE, JUSQU’À LA LENTE DÉGRINGOLADE DE PIERRE, L’AINÉ DE CLAUDE, DANS UN MONDE QUI, TOUT COMPTE FAIT, RESTE IMPITOYABLE POUR SES DÉVIANTS. C’EST SOUVENT TRISTE, COMME ON PEUT L’IMAGINER, MAIS  À LA FIN CE SONT AUX INCONNUS QU’ON S’ATTACHE – LES FRÈRES ET LEUR PÈRE, DE MOINS EN MOINS SÛR DE SES REPÈRES. QUAND LA NARRATION ET LE NARRATEUR ÈRENT SANS FIN DANS LES ANNÉES 70 FINISSANTES, ON NE SOUHAITE PLUS QU’UNE CHOSE, C’EST QUE L’UNE ET L’AUTRE RETROUVENT UN PORT D’ATTACHE—NON QUELQUE HAVRE FAMILIAL IDÉALISÉ, BIEN SÛR, MAIS CE GENRE D’ABRI qui concentre CE QUI COMPTE VRAIMENT DANS LA VIE.  » DAVID CARON, UNIVERSITé du MICHIGAN. pour l’intégralité de son texte
*POUT TROUVER CE ROMAN EN ANGLETERRE et pour ses toutes premières pages (en anglais)…
Ou encore…
aux USa…

 

*ROBERTO SALVATORI ha scritto, per Zeszyty Literackie, la rivista polacca:
 
 » Un romanzo che ha pagine di straordinaria intensità, squarci di struggente commozione, momenti di spericolata introspezione, maestria strutturale e stilistica, capacità di risarcire atmosfere e connotati di un’intera epoca, quella della tarda modernità. Un grande romanzo di formazione – definito dall’autore “biografia di un altro che ero io” –  che è al tempo stesso affresco di una generazione, cronaca familiare, educazione sentimentale, memoria giovanile » (02.2011) Per leggere l’intero articolo
TROVARE QUESTO ROMANZO IN ITALIA

 
*ROBERTO SALVATORI écrit dans ZESZYTY LITERACKIELA Revue POLonaise:
 
  » UN ROMAN qui a des pages exTRAORDINAires d’iNTENSITé, d’une émotion déchirante, avec ses MOMENTs périlleux d’INTROSPEction, sa MAESTRIA STRUcTURALE Et STyLISTIque, son aptitude à rendre les ATMOSphèREs Et les visages D’UNe EPOqque. UN GRAND ROMAN De FORMAtion – que L’AUTeur définit comme la “BIOGRAphie De l’AuTRe que j’étais” –  mais aussi la FRESque De toute UNe GENERAtION, une ChRONique FAMILIAle, une EDUCAtION SENTIMENTALe, des souvenirs de jeunesse » (02.2011) PouR LirE L’INTégralité de cet ARTICLe
 
*pour tROuVeR ce ROMAN eN ITALIe
*Der zwölfjährige Claude lebt Mitte der Sechziger Jahre irgendwo zwischen Boulogne und Paris. Er langweilt sich mehr oder weniger und verbringt seine Zeit mit gemeinsamer Lektüre zusammen mit seinen Brüdern Pierre und Philippe. Trotz oder gerade wegen seiner Begabungen, fällt es ihm schwer seinen Platz in der Familie zu finden. Mit dem Mai 1968 geschieht aber Umwälzendes. Paris geht auf die Barrikaden. Die revolutionäre Welle reißt den Jungen aus seinen familiären Zusammenhängen und trägt ihn in ein völlig neues Universum. Im gleichen Maß, wie sich die französische Gesellschaft auf die Revolte einlässt, zerfallen die starren Strukturen in Claudes Familie.
Saarbrücker Zeitung geschrift hat…
Zu kaufen diese Büch…  Oder
Oder (IBook)
*CLAUDE, douze ans, vit à la fin des années 60 quelque part entre BOULOGNE et PARIS, lit-on dans le Saarbrücken zeitung. il s’ennuie plus que tout et passe son temps à partager les lectures de ses frères ainés, PIERRE et PHILIPPE. maLgré ses Aptitudes, ou précisément à cause d’elles, il peine à trouver sa place dans la FAMILle. En MAI 1968 il arrive enfin quelque chose, mais cette chose va tout bouleverser. PARIS se couvre de BARRIcades. La RéVOLUTION arrache le jeune homme à ses liens FAMILIaux et le jette dans un monde entièrement nouveau. Et dans le même mouvement qui précipite la REVOLTE de la société française, les STRUctures rigides de la famille de CLAUDE se décomposent. pour lire cet article ( en allemand)…
*Pour trouver ce livre…  Ou bien
*Ou encoRe (version iBOOK)
*In Espana

*Em Portugal
 
*Via Wook
*EM BRAZIL
 

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