Dans sonnuméro 924, daté du14 août 2013, Les Inrockuptiblesont élu « Proust contre Cocteau » parmi les 40 romans de la rentrée littéraire, etles 12 meilleurs livres de l’automne.
Evoquant le100° anniversairede la publication du premier tome du grand opus dePROUSTcomme le 50° de la mort de COCTEAU, Nelly KAPRILELIAN écrit:
» Pléthore d’ouvrages sur l’un et l’autre de ces monstres sacrés de la littérature française ont déjà commencé de paraître et envahiront les libraires à l’automne. Le plus fin, subtil, sensible et intéressant est sans aucun doute l’essai de Claude ARNAUD, qui mêle les vies et les parcours littéraires de PROUST et COCTEAU et analyse leur caractère comme leur littérature par le prisme de leur amitié. Amitié amoureuse, douloureuse, où alternent gestes de générosité et petites et grandes jalousies. Passionnant ». Pour découvrir cet article… Pour acquérir ce numéro 924... …et les 40 livres sélectionnés. Dans son numéro 926, daté du 28 août (rédacteur en chef Etienne DAHO), Les Inrocks reviennent sur le livre, sous la plume de Nelly KAPRIELIAN : » C’est en écrivant l’énorme biographie de Jean COCTEAU en 2003 que Claude ARNAUD remarque l’importance de l’amitié qui le lia à Marcel PROUST. De quoi faire un livre en soi, qui sort ces jours-ci et s’impose comme le plus beau texte parmi la pléthore qui sort cette année pour célébrer le centenaire de la publication de Du côté de chez Swann et les cinquante ans de la mort de COCTEAU. Dans son magnifique PROUST CONTRE COCTEAU, l’écrivain et essayiste décortique cette affection amoureuse entre les deux hommes, qui se mua peu à peu en rivalité littéraire où, si COCTEAU aida PROUST, le contraire semble moins vrai. Un rapport complexe entre deux écrivains où se dévoilent tous les ressorts de la création et les sacrifices que chacun est prêt, ou pas, à faire pour atteindre au génie ». Suit une longue interview de Claude ARNAUD par Nelly KAPRILELIAN…
« En 2003, Claude ARNAUD faisait paraître sa magnifique biographie de Jean COCTEAU, écrit Marc LAMBRON dans Le Point n° 2136, daté du 22 août 2013. Dix ans plus tard, il a choisi d’ouvrir le dossier d’un sous-ensemble de ce monument, les rapports entre Marcel PROUST et Jean COCTEAU (...) Le livre est passionnant : Claude ARNAUD, avec sa finesse de gourmet lettré, rend sapides et vifs ces échanges feutrés entre deux divas de l’encrier. Ce monte-en-l’air crochète subtilement les serrures de leurs psychés romanesques, avec un sens jamesien du récit spectral. Une histoire de fantômes? A la fin, il y a dans les querelles d’écrivains un vainqueur qui rafle la mise: la littérature ».
« Depuis son CHAMFORT (1988), Claude ARNAUD cherche à éclairer les rouages de l’identité, use de la biographie, du roman ou de l’essai pour savoir QUI DIT JE EN NOUS ?, lit-on dans Le Magazine Littéraire n° 535, daté de Septembre 2013, en introduction à des bonnes pages de ce PROUST CONTRE COCTEAU. QU’AS-TU FAIT DE TES FRERES ? et BREVES SAISONS AU PARADIS (2012) ont inauguré une saga autobiographique portant l’histoire de sa génération, celle de l’après-68. Auteur d’une importante biographie de COCTEAU, il revient dans son dernier livre sur l’étonnante relation qui lia ce dernier à PROUST « . Pour trouver ce n° 535 du Magazine Littéraire…
« …Claude ARNAUD déploie d’authentiques trésors de subtilité, puisant dans les biographies des deux écrivains pour tracer de chacun un portrait aussi fin que saisissant de justesse, écrit Nathalie CROM dans le Télérama n°3322, daté du 11 septembre 2013, en évoquant ce « superbe essai« . Mettre au jour les assises de leur complicité et les noeuds du conflit qui s’installe entre eux. Tracer l’encéphalogramme de leur relation passionnelle avec, en toile de fond, un captivant tableau d’époque : les premières décennies du XXe siècle, le crépuscule d’un monde qui ressemble encore tellement au second Empire (…) dont La Recherche est le tombeau —, le basculement dans la modernité. Pour lire dans son intégralité cet article…
« LECTURE SIDERANTE« , titre Jean-Louis JEANNELLE dans « Le temps des relectures« , un long article publié par le Monde des livres daté du vendredi 20 septembre 2013, consacré aux relectures de Proust publiées à cette rentrée, celle de François BON dans Proust est une fiction et de Claude ARNAUD dans Proust contre Cocteau. « Claude ARNAUD ne cache pas auquel des deux auteurs va sa préférence : en 2003, il avait consacré une biographie de référence (Gallimard) à COCTEAU. Aussi va-t-il jusqu’à redéployer la lecture sainte-beuvienne en diable que COCTEAU fait d’A la recherche du temps perdu après la guerre. Alors que lui-même se voit ignoré des nouvelles générations, le poète s’insurge, dans ses écrits personnels, contre ce qu’il sait être une oeuvre inachevée, mal rapiécée, où les garçons désirés sont changés en jeunes filles, et dont le célèbre Narrateur, si prisé par la critique, cache mal le Proust décadent, snob ou homosexuel, longtemps méprisé, du reste, par les instances du bon goût littéraire. Sidérante pour nous qui avons fait de PROUST le parangon du grand auteur, cette lecture met en relief nos propres modèles interprétatifs, tout aussi arbitraires. Et si l’on peut reprocher à COCTEAU de rester aveugle à la « volonté d’ascèse rédemptrice » qui fait toute la valeur de la Recherche, pouvons-nous rejeter en bloc son interprétation : à savoir qu’après avoir tenté de l’imiter et de le dépasser, PROUST l’avait (volontairement ou non ?) fait trébucher sur le chemin de la consécration ? Rien de personnel : le « cannibalisme régnant entre créateurs », note très justementClaude ARNAUD, n’est que l’autre face, moins lumineuse, de ce que nous nommons postérité. » Pour lire cet article in extenso…
« …Outre qu’il et l’auteur d’une volumineuse et passionnante biographie de COCTEAU(…) Claude ARNAUD est aussi un fin essayiste des « avatars » du moi et un excellent écrivain (à relire de lui, notamment, Qu’as-tu fait de tes frères?) , écrit Jacques HENRIC dans le numéro d’octobre 2013 d’Artpress. Autant de raisons pour prendre au sérieux son projet où il se donne tous les rôles. Il est à la fois organisateur, arbitre, public, juge, et plus fort encore, chacun des adversaires s’affrontant dans une compétition qui a ses règles mais au cours de laquelle parfois, quelques mauvais coups sont échangés. C’est dire que ce Proust contre Cocteau est une manière de roman, et l’un des meilleurs de la rentrée (…) où l’auteur de Qui dit je en nous? serait en effet en droit d’affirmer que son je n’est pas étranger au nous des deux je de ses héros. (…) Si le challenger de PROUST était bien COCTEAU, ne peut-on reconnaître, derrière la figure de celui-ci, la silhouette de l’auteur de Brèves saisons au Paradis? Pour qui a l’ambition de devenir un grand dans son art, écriture ou boxe, il est recommandé de se mesurer, à ses risques et périls, à un grand champion. » Pour en savoir plus… Pour lire cet article sur le site du Monde francophone…
« Claude ARNAUDa construit son essai, en apparence, comme un récit érudit et joyeux: en réalité, il a bâti une magnifique tragédie antique, écrit Etienne de Montety dans le Figaro du jeudi 10 octobre 2013, avant d’ajouter au coeur d’un article intitulé » Les muses et les dieux » : » Claude ARNAUD dissèque avec brio le coeur et l’âme des deux hommes, leurs élans et leurs intermittences (…et) nous montre le supplice de Tantale réservé au charmant Jean (COCTEAU): celui de survivre quarante ans à PROUST, d’être le témoin interloqué de son entrée immédiate en littérature ». Pour lire cet article in-extenso ( réservé aux abonnés du Figaro)…
« Claude ARNAUD veut croire dans son dernier ouvrage, le très beau mais infiniment partial Proust contre Cocteau, que le début de ce siècle-ci organisa la renaissance du poète, écrasé trop longtemps par l’ombre portée de son ami et rivalMarcel PROUST (dont il fut, ironie du sort, l’un des premiers à reconnaître le talent). Et que l’exposition organisée par le centre Pompidou en 2003 rendit à la perception de ses œuvres disparates une cohérence qui faisait jusqu’alors défaut », tempèrent Gérard Lefort et Elisabeth Franck-Dumas dans Libération, en date du 11 octobre 2013. Pour découvrir cet article….
« Un essai qui se lit comme le plus pervers et le mieux écrit des romans, affirme Gilles MARTIN-CHAUFFIER dans le Paris-Match n° 3361, daté du 17 octobre 2013, avant d’ajouter: « Claude ARNAUD se régale de cette liaison tournée au repas de cannibales« .
« Ce petit ouvrage montre bien comment les avances amoureuses à peine voilées -et déçues- dePROUST en direction de son cadet de vingt ans « polluèrent » durablement leurs relations. Ces deux-là étaient peut-être trop semblables pour bien s’entendre, même si COCTEAU vivait dans un éternel présent, tandis que son aîné était obsédé par la profondeur du temps (…) Un essai délicat et original« , écrit Jérôme Dupuis dans l’Express du 23 octobre 2013…
« Que PROUST ait envié les relations de COCTEAU avec la comtesse de Chevigné qui l’avait toujours snobé (« un raseur ! »), c’est possible. De là à y déceler, dans la « Recherche », l’origine du personnage fort insignifiant d’Octave qu’aurait inspiré Jean l’Oiseleur ! De là à réduire l’une des œuvres les plus considérables de toute la littérature à « une gigantesque scène de crime » où périssent l’une après l’autre les figures qui avaient hanté l’auteur ! « Le meurtre, comme ultime façon de prouver sa supériorité à ce monde qui l’avait trop longtemps négligé » ? Non. Une aussi complexe et prodigieuse alchimie créatrice ne saurait être ramenée à une mesquine entreprise revancharde », s’indigne Jean-Marie Plane dans le Sud-Ouest du 25 octobre. Pour lire cet article in-extenso…
Dans un supplément à son numéro 939, daté du 27 novembre 2013, « Hottes d’or 2013, 150 cadeaux incontournables », Les Inrockuptibles reviennent sur Proust contre Cocteau pour en faire l’un des dix « romans » à offrir pour les fêtes:
« LE livre à lire en cette année où l’on célèbre PROUST (centenaire de Du côté de chez Swann) et COCTEAU (cinquantenaire de sa mort). Peu connue, leur amitié fut aussi profonde que complexe, et se mua en rivalité entre celui qui resta au lit à écrire et le « prince frivole » avide de mondanités. Dans cet essai d’une intelligence redoutable,Claude ARNAUD met en scène deux conceptions de la littérature et de la vie qui tout opposait – ou que faut-il sacrifier pour atteindre au génie? ».
* « Au nombre des parutions, le remarquable Proust contre Cocteau de Claude ARNAUD (…) un livre original au total et un livre excitant », écritJacques DUBOIS dans un article intitulé « Proust cannibale » sur le site de MEDIAPART, en date du 20 septembre 2013. Pour lire l’article en entier…
* « C. ARNAUD étudie avec beaucoup de pertinence l’ensemble des relations – variables et ambivalentes – entre PROUST et COCTEAU; biographe de COCTEAU, il fait preuve d’un anti-proustisme rafraîchissant en cette année de célébration », écrit P. Marmontsur le site de vente Amazon…
« Magistral Proust contre Cocteau », écrit Arianne Bavelier sur le site Figaro.net…
« Le Proustcontre Cocteau que publie CLAUDEARNAUDchez Grasset témoigne de la double exigence de l’auteur, encore plus clairement à l’œuvre ici que dans la biographie du poète qu’il signait chez Gallimard en 2003 dans la collection NRF biographies. Une exigence de précision tout d’abord qui peut sembler la moindre des choses dans un ouvrage qui se penche sur les vies et les œuvres de deux des écrivains les plus en vue du XXe siècle en France. (…) Il ne rédige pourtant pas un livre purement universitaire dont il prétendrait comme le veut l’exercice (être) parfaitement absent. Il nous donne au contraire avec courage et simplicité – à la manière dontCOCTEAU le fit lui-même danscertains de ses écrits tardifs comme La Difficulté d’être ou Le Journal d’un inconnu – quelques clefs essentielles de sa propre subjectivité et de son approche personnelle des deux personnages passés au scalpel. La seconde exigence de CLAUDE ARNAUD est en effet bien là : dans une approche intuitive complémentaire à l’analyse purement intellectuelle« , lit-on sur le site d’études de textes Dacodoc.
*jeffrey fellner, for « FAshion + Class & Jet Lag (18.01.2014): » | WHAT, IF ANY, BOOK ARE YOU READING NOW OR HAVE LAST READ?
-christian Lacroix: My friend Patrick Mauriés “Fragment d’Une Forêt.” I just finished Claude Arnaud “Proust Contre Cocteau” and I’m still reading my idol Philippe Jullian “Diary 1940/1950.”READ MORE…
*DANS LES BLOGS:
* »Un livre merveilleusement pertinent et pénétrant dans son approche de la littérature, des écrivains et des êtres », lit-on dans les Carnet de JLK, en date du 22 juillet 2013… …Lequel ajoute, une semaine plus tard: « La surabondante jactance critique encombre les rivages de l’océanique Recherche du temps perdu de Marcel PROUST, mais il vaut la peine, et c’est un vif plaisir, de lire le récent Proust contre Cocteau de Claude ARNAUD, très éclairante approche d’une rivalité littéraire d’abord ancrée dans la vie affective et mondaine des deux écrivains, illustrant mieux qu’aucune autre la question du mimétisme tantôt destructeur et tantôt bénéfique qu’un René GIRARD a démêlée dans son magistral Mensonge romantique et vérité romanesque, notamment. » POUR LIRE LA SUITE DE CE POST, DATE DU 30/07/2013…
« Deux monstres sacrés vont s’affronter dans ces années 1910, lit-on à la date du 22 août sur le site de Babelio : à ma gauche le champion de Combray, qui n’est encore qu’un poids plume, un être malingre, maladif de quarante ans, cheveux plaqués et moustache, Marcel PROUST. A ma droite, âgé de vingt ans, plusieurs succès littéraires, le funambule des arts et spectacles, tour à tour poète, écrivain, peintre, réalisateur, Jean COCTEAU. Deux champions gémellaires, nourris au giron maternel, en quête de lumière, de gloire, qui ne souffrent ni l’indifférence ni la médiocrité. Deux hommes sûrs de leur destin, en quête de la postérité qui n’auront de cesse toute leur vie durant de tendre vers ce but. Un combat en douze rounds que l’on s’étonne d’avoir fini en si peu de temps, une liaison digne de deux amants, une lutte pour la postérité, où amitié et trahison vont de pair. Des corps à corps, des uppercuts, des directs du droit (…) Une lecture agréable qui nous fait revivre ces ambiances de salon entre dix-neuvième et vingtième siècle, où aristocratie et intelligentsia se croisent. Un essai qui se lit comme un roman, nous livrant certaines facettes de la vie de ces deux écrivains identiques mais si différents« . Pour lire l’intégralité de ce post sur le site de Babelio, comme sur le blog de leslecturesdepasdel..ou de Book-node…
« Difficile de faire en si peu de pages un condensé de leurs œuvres, mais l’œuvre de COCTEAU semble un peu en retrait dans cet ouvrage; dommage, car comme l’auteur lui-même, on aurait aimé se prendre pour COCTEAU, ne serait-ce que quelques instants, touché du bout d’un doigt son génie », regrette Yggdrasilsur le site Babelio, en date du 22 août. Pour lire ce post…
« Cet ouvrage de Claude ARNAUD, même s’il possède la fluidité et l’élégance du roman, est un essai, érudit, sur deux écrivains phare du XXème siècle : PROUST, l’auteur laborieux d’une oeuvre démesurée et COCTEAU, le touche à tout de génie, trop souvent perçu comme léger voire inconsistant, écrit Nanettevitamines en date du 2 aout, sur le site Libfly. La qualité première de cet excellent essai est de ne pas s’être contenté d’évoquer les biographies pittoresques de deux génies excentriques ayant eu la chance de se rencontrer au début du vingtième siècle. En effet, si ce court ouvrage (les deux cents pages qui le constituent se lisent aisément) propose quelques anecdotes piquantes, il est structuré par des idées force qui touchent à l’essence même de la littérature. Pour faire une parenthèse personnelle, dont me semble-t-il, je ne peux faire ici l’économie, les idées qui sous-tendent cet opus étaient celles que j’avais mises en oeuvre lors de la rédaction de mon mémoire de maîtrise (…) sur la transformation d’un être bien vivant en personnage de papier. Il s’agissait de Robert de MONTESQUIOU, dandy génial (…) Ici, Claude ARNAUD, s’appuyant également sur le traitement que PROUST a réservé à ceux de son entourage qui sont devenus des clés : Laure de Chévigné transformée en Oriane de Guermantes en particulier, il s’interroge sur la possibilité de survivre à un tel traitement (…) Je ne peux que conseiller au lecteur, déjà un peu au fait de cette période de l’histoire littéraire, la lecture de cet essai. Il est remarquablement écrit et très renseigné même si je déplore l’absence de notes en bas de page permettant de retrouver aisément les sources des citations (ce sera mon seul bémol) ».
« J’ai aimé les romans de l’auteur, Brèves saisons au Paradis et Qu’as-tu fait de tes frères ? pour leur sensibilité, tempère Jostein sur son site, mais ici, il s’agit vraiment d’une étude, certes riche et intéressante mais qui ne valorise pas l’affect. Le message essentiel me paraît assez bref, mais brassé dans un récit complexe. » Pour lire ce post dans son intégralité…
« Claude ARNAUD s’est fait définitivement connaître par un Chamfort en 1987, chez Robert Laffont. A la fois essai et biographie, ce livre-phare était au-dessus de tous les romans de la rentrée 1987, écrit Bernard MORLINO sur le site larépubliquedulivrenumérique, en date du 5 septembre 2013, dans un post intitulé « Proust contre Cocteau. Tout contre ». Non seulement on devenait l’intime de CHAMFORT mais aussi celui d’ARNAUD car jamais on ne parle plus de soi que lorsque l’on parle d’un autre. Dix livres après, il revient sur Jean COCTEAU auquel il a déjà consacré une biographie qui fait autorité chez Gallimard (2003) (…) Et Claude ARNAUD a toujours autant de talent ».
« Cet essai, qui se lit d’une traite et nous tient en haleine, met face à face – et renvoie dos à dos – deux tempéraments radicalement différents, qui pourtant se retrouvent et s’affrontent dans ce que l’on nommait le snobisme (…) 2013 marque deux anniversaires, ajoute Christine BINI sur le site du Nouvel Observateur, lequel reprend le post qu’elle a publié sur le site Encresvagabondes, en date du 5 septembre : le centenaire de la publication de Du côté de chez Swann, le cinquantenaire de la mort de l’auteur de Thomas l’imposteur. La flèche du temps, imparable, ne réunira pas – plus – ces deux géants : le modèle parfait du romancier français unanimement et mondialement reconnu, le ludion génial en pré-purgatoire. L’essai de Claude ARNAUD, magnifiquement écrit, scelle la fin du match. Proust contre Cocteau. J’ai mon vainqueur. » Pour lire ce post en entier…
« D’une plume fine et légère (devrai-je dire souple et fragile pour être en accord avec ses protagonistes), Claude ARNAUD trace la biographie parallèle d’un ainé et de son cadet (…dans) un livre somptueux, tenu par une écriture magnifique, à imposer dans toutes les classes de français« , écrit Jérôme Enez-Vriadsur le site Unidivers…
« Claude ARNAUD a raison de nous rappeler que le jeune homme (COCTEAU), vers 1908-1909, alors qu’il se cherchait encore entre Anna de NOAILLES et APOLLINAIRE, sut électriser son aîné, cœur, corps et esprit, écrit Stéphane Guégan sur son blog « Moderne », en date du 28 septembre 2013. Aussi snobs l’un que l’autre, aussi attachés à leurs mamans, aussi impatients de se faire un nom dans les lettres, PROUST avec un retard angoissant, COCTEAU avec une avance bluffante, ils avaient tout pour s’entendre. C’était sans compter l’injuste vaudeville qu’est la vie. » Pour lire ce post in extenso…
« D’une écriture élégante et d’une lecture passionnante, l’opus intitulé « Proust contre Cocteau » tient du portrait croisé de deux personnalités hors normes dressé avec une sagacité psychologique sensible, du roman biographique et de l’essai, écrit M.M sur le site Froggy’s delight (…) Tout est captivant dans cette autopsie des âmes, des coeurs et des oeuvres de deux vrais-faux jumeaux antinomiques liés par une sorte de gémellité symétrique ». Pour lire ce post en entier…
« J’aime la façon dont Claude ARNAUD parle de son travail de biographe, la façon dont il explique comment il a vécu quatre ans avec cet écrivain, comment il a entretenu un dialogue vivant avec COCTEAU en le suivant grâce notamment à des documents autobiographiques. Sans tomber dans l’idolâtrie ou la surinterprétation, le biographe se doit de faire passer les sentiments que son travail et ses lectures lui inspirent, se doit de nourrir une certaine empathie pour son personnage. », écrit Ariane Chartonsur le site « Les âmes sensibles », à l’entrée « Un centenaire contre un cinquentenaire« , en date du 5 octobre 2013…
« L’énigme à jamais irrésolue (…) imprègne de bout en bout ce superbe essai, sans toutefois en résumer le propos, écrit Frédéric Jézégou sur le site Dicocitations,en date du 11 septembre 2013. Se penchant sur la relation que les deux écrivains ont entretenue, depuis leur rencontre en 1909 ou 1910 et par-delà la tombe, jusqu’à la mort de Jean COCTEAU, en 1963, Claude ARNAUD construit en fait une réflexion incisive et lumineuse, qui installe, l’un en face de l’autre, deux hommes, deux écrivains tout ensemble extrêmement proches et aux antipodes (…) Dans cette démonstration, ici trop schématiquement résumée, Claude ARNAUD déploie d’authentiques trésors de subtilité, puisant dans les biographies des deux écrivains pour tracer de chacun un portrait aussi fin que saisissant de justesse. Mettre au jour les assises de leur complicité et les noeuds du conflit qui s’installe entre eux. Tracer l’encéphalogramme de leur relation passionnelle avec, en toile de fond, un captivant tableau d’époque : les premières décennies du XXe siècle, le crépuscule d’un monde qui ressemble encore tellement au second Empire — « la République des ducs, des bourgeois à rallonge et des rentiers barbus », écrit Claude ARNAUD, le monde dont La Recherche est le tombeau —, le basculement dans la modernité. » Pour lire ce post in-extenso sur le site Dicolivres…
« «Le premier des autofictionneurs (i-e PROUST) éprouva-t-il le besoin d’éliminer ce modèle (COCTEAU) ? Faudrait-il en passer par une forme de crime pour s’assurer une postérité littéraire ?… », demande Claude ARNAUD, laissant surgir une question plus générale et qui s’applique sans doute avec une acuité extrême au cas de PROUST en raison de son caractère particulier et de son génie : l’écrivain est-il autre chose qu’un assassin littéraire? C’est la question qui hante toutes les grandes œuvres littéraires. L’écrivain fait-il autre chose que tuer ses modèles pour leur donner une nouvelle naissance littéraire, leur faisant atteindre une vérité plus générale, plus profonde ? D’ HOMEREqui efface l’humanité des Achéens et des Troyens pour tisser un récit mythologique à Fritz ZORN qui se dit hanté par le meurtre de ses parents qu’il exécute littérairement, en passant par les pièces historiques de SHAKESPEARE, par les Mémoires de SAINT-SIMON, celles de CHATEAUBRIAND, les écrits de GIDE, bien d’autres encore, l’écrivain ne fait rien d’autre qu’assassiner les êtres qui l’entourent pour en faire des personnages et modifier la réalité du monde afin d’en tirer un décor adéquat « , écrit Matthieu Falcone sur le site CultureMag. Pour lire ce post en entier…
* »Le Proust contre Cocteau que publie Claude ARNAUD chez Grasset témoigne de la double exigence de l’auteur, encore plus clairement à l’œuvre ici que dans la biographie du poète qu’il signait chez Gallimard en 2003 dans la collection NRF biographies. Une exigence de précision tout d’abord qui peut sembler la moindre des choses dans un ouvrage qui se penche sur les vies et les œuvres de deux des écrivains les plus en vue du XXe siècle en France (…) Il ne rédige pourtant pas un livre purement universitaire dont il prétendrait comme le veut l’exercice parfaitement absent. Il nous donne au contraire avec courage et simplicité – à la manière dont COCTEAU le fit lui-même dans certains de ses écrits tardifs comme La Difficulté d’être ou Le Journal d’un inconnu – quelques clefs essentielles de sa propre subjectivité et de son approche personnelle des deux personnages passés au scalpel. La seconde exigence de Claude ARNAUD est en effet bien là : dans une approche intuitive complémentaire à l’analyse purement intellectuelle », écrit Christian S. sur le site Oboulo, qui propose une analyse détaillée du livre.
« Tout le bonheur du livre de Claude ARNAUD, « Proust contre Cocteau », est de lever le voile sur cette rencontre incroyable entre deux génies essentiels de notre littérature, de nous les montrer dans leur chrysalide, leur transformation, leur force et leurs interrogations et d’évoquer ce monde extraordinaire qu’a été celui du tout Paris aristocratique, mondain et littéraire dans ce qui fut les derniers salons de l’intelligentsia, avant que ce monde ne s’amenuise, se recroqueville et disparaisse en ne laissant presque plus aucun souvenir ni nom alors internationalement connu. Un trou noir en quelque sorte, absorbant cette société qui est partie en fumée : dernier encens d’une forme de sacralité perdue« , écrit Jean-Louis Garac sur son blog. Pour lire ce post en entier…
* »Une écriture précieuse et précise telle une dentelle, limpide comme un récit romanesque », écrit Noémie Sudre sur le site Hachette.fr…
« Il y a dix ans, Claude ARNAUD lançait un gros pavé de 750 pages dans le champ stérile des mandarins racornis, des têtes d’œuf inflexibles, qui persistaient à maintenir Cocteau hors du cercle très fermé des grands écrivains du XXe siècle : trop fantasque, trop ondoyant, trop inconstant, voire même inconsistant, écrit Kéfalonia sur le site lepresentdéfini, en date du 20 octobre 2013, dans un post intitulé « Saint Marcel et le prince frivole ». Pour la groupie que je suis depuis mes années lycée (toute ma génération sait ce qu’elle doit à Claude-Jean Philippe et à son Ciné-club, post-Apostrophe, – le virus Cocteau s’attrapant ado, bien souvent par son cinéma), observer Claude ARNAUD extirper le poète d’injustes limbes où le maintenait une certaine critique bâtée, tenait de la béatitude. Aujourd’hui, c’est avec la même allégresse que l’on referme l’étude consacrée aux relations bancales que COCTEAU et PROUST tressèrent et dénouèrent durant douze années ; au monolithe livresque sacré d’un écrivain devenu idole intouchable, Claude ARNAUD oppose la générosité, l’humanité d’un funambule en perpétuelle métamorphose (…) On retrouve dans cet essai les mêmes qualités littéraires qui rayonnaient dans la biographie : finesse de l’argumentation, intelligence du raisonnement, connaissance profonde de l’époque et des protagonistes, écriture fluide non dénuée d’humour, métaphores mordantes et flingage assumé quand il le faut. Claude ARNAUDne suit aucune chapelle, aucune mode, il pense par lui-même et assume ses choix. Que ce décrassage fait du bien ! » Pour lire ce post in-extenso…
* »…Une réflexion fine et nuancée sur les rapports entre la vie et l’œuvre d’un écrivain, qui dépasse le cas particulier de PROUST et de COCTEAU (dont les relations complexes sont au demeurant fort bien analysées et mises en perspective dans leur époque, sans anachronisme rétrospectif). La vieille critique expliquait platement l’œuvre par la vie.Le structuralisme, en sens inverse, établit un cordon sanitaire entre la vie et le Texte avec un grand t afin de prémunir ce dernier, non sans puritanisme théorique, de toute contamination par les miasmes de l’expérience humaine. Le mérite de Claude ARNAUD est de montrer que les choses ne sont pas si simples« , lit-on sur le blog Locus Solus, dans un post intitulé « Les centenaires nous fatiguent », en date du 6 novembre 2013. Pour découvrir ce post in extenso…
* »Loin de figer un peu plus PROUST dans sa gloire, pourtant, ce centenaire de la publication de Du côté de chez Swann réveille l’ardeur des proustophobes, autant que des proustomanes », si l’on en croit le Blog Pauledel en date du 11 mai 2013…
*Dans un post intitulé Halte à la Proustomania, Masa écrit quant à elle (lui ?): « Les proustiens seraient-ils devenus un réseau social pour personnes âgées ? Il nous reste l’amnésie en guise d’ultime remède à la proustomania (…) Bien sûr, il y a des exceptions. Voire des réussites. Claude ARNAUD dans son Proust contre Cocteau parvient à être instructif sans être ennuyeux, comparatiste sans être réductionniste. Son livre docufictionné est bien dosé. Une planche de salut pour délivrer Proust de ses admirateurs. La SPA (Société des Proustiens Alternatifs) lui réserve un accueil chaleureux ».
* »Merveilleux essai littéraire qui se lit tel un roman, la reconstitution de la vie littéraire est absolument remarquable (…) Un ouvrage passionnant, notre coup de cœur de cette rentrée », lit-on sur le site Carmadou, en date du 9 novembre 2013…
* »Vous allez me remercier, écrit Céline MALRAUX sur son site, en date du 5 décembre 2013. Et à double titre. D’abord, il y a tous les ans à l’approche des fêtes ce fatidique-fastidieux moment du petit trot au travers de foules hostiles à la recherche, non pas du temps perdu, mais des cadeaux dont on aura oublié l’intention et la raison d’être à la minute où ils auront changé de mains, et au cours de ce petit trot, une errance angoissante à l’égard de l’un ou de l’autre des membres de son entourage pour le(s)quel(s) on ne sait vraiment mais alors vraiment pas quoi offrir. A cela, j’ai un remède. Oui. Sous la forme d’un cadeau qui vaut de belle-maman au neveu qui finit à peine sa plaquette de roaccutane, du copain qui a déjà tout à la cousine née insatisfaite.
Il s’agit du merveilleux livre de Claude ARNAUD, “Proust contre Cocteau”, une somme de délices de l’intellect où l’on découvre deux frères semblables, presque jumeaux, quoique PROUST fut de vingt ans l’aîné de “COCTO”, mutuellement reconnus comme tels, avec une figure maternelle certes à deux têtes mais pareillement omnipotente et dont la relation confina peu à peu à l’urticaire(…) Claude ARNAUD fait ici une analyse brillante et fine des subtilités narcissico-littéraires sous-tendant l’admiration que PROUST et COCTEAU se vouaient l’un à l’autre et qui se transforma en puissante rivalité. Il faut toute l’érudition de l’essayiste et du critique pour mettre en perspective l’impact de l’un sur l’autre et le talent du romancier pour construire cet édifice psychologique passionnant avec autant de style.
“Proust contre Cocteau” est donc bien une appellation à relire ces deux grands à l’aune de cet éclairage plus savoureux qu’une madeleine. Mais, me demanderez-vous, il fallait me remercier à double titre. Le premier, en rapport avec la course aux cadeaux, on a compris. Et le deuxième ? Eh bien, vous allez non seulement l’offrir, mais vous allez le lire, et là vous comprendrez. »
« On ne peut que louer l’idée de Claude ARNAUD à l’origine de cet essai, car, grâce à l’auteur, nous entrons dans l’intimité de la vie culturelle et intellectuelle de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, écrit filou 49 sur le site Baz’art, en date du 23 décembre 2013. Bienvenue dans les arcanes des maisons d’éditions parisiennes, bienvenue dans la guerre de velours entre Grasset et Gallimard. Valses de promesses entre éditeurs et critiques littéraires, il y a de véritable exécutions capitales dans les antichambres s et les salons mondains. Formidablement écrit, ne vous laissez surtout pas impressionner par le titre un peu théorique « Proust contre Cocteau », cet essai nous livre des clés et c’est justement une très bonne introduction à l’œuvre de ces deux écrivains . Une fois terminé ce livre, on n’a qu’une envie, celle de plonger (dans) « Du coté de chez Swann », de rencontrer « Thomas l’imposteur » ou de savourez la biographie de Cocteau écrite par le même Claude Arnaud parue en 2003 et qui, dix ans après sa publication, reste une référence incontournable en la matière. Pour lire ce post in extenso…
* »Bien que très savant, l’essai de Claude ARNAUDs’invite délicatement dans la sphère des écrits accessibles à tous, estime Coralie Pereira sur le site Trop libre, en date du 27 décembre. A l’image d’un Marcel PROUST, l’auteur dissimule sa présence sous un « je » ; mais ce dernier n’est ni anonyme, ni obscur comme pouvait l’être celui de Proust. L’écriture de ce « narrateur », fluide et facile d’approche, permet au lecteur de glisser dans les méandres relationnels de ces deux écrivains complexes qui ne sont souvent connus qu’au travers d’une légende (…) De chapitre en chapitre, on remonte le temps. »
* »Claude ARNAUD, déjà magistral auteur d’une biographie fleuve sur COCTEAU, livre ici un ouvrage dense et pointu qui se lit comme un roman d’époque où circule tout le beau monde et toutes les vicissitudes du début du siècle passé. PROUST et COCTEAU y frottent leur âme et leur hypersensibilité créant sous la plume de l’essayiste une électricité géniale« , lit-on sur le blog Mes couleurs du temps, en date du 28 décembre 2013. Pour lire ce post…
« Admiration et jalousie réciproques, remarques incisives sur l’autre, description de l’ambiance littéraire et mondaine du temps, analyse de A la recherche du temps perdu par Cocteau (chouette chapitre 9, Posthume)… Un assez court volume que j’ai dévoré », écrit Keisha, le 4 janvier 2014, sur le site En lisant en voyageant…
* »Claude ARNAUD étoffe ici le chapitre qu’il consacrait dans son admirable biographie de COCTEAU à la relation très particulière que PROUST tissait avec ses amis, COCTEAU en l’occurrence, une sorte de boa constrictor du sentiment. Chantages affectifs, coquetteries, jalousies, tout y est pour un feuilleton narré avec un brio et une élégance vertigineux », écrit Orphyr, en date du 6 janvier 2014, sur le site de vente en ligne Priceminister.
* »Ecrit dans une langue fort travaillée mais fluide, cet essai enrichit le lecteur tout en l’incitant à aller plus loin, à se forger son opinion en arpentant les oeuvres des deux auteurs« ; lit-on sur le site Le salon de mrs Pepys, en date du 17 janvier 2014. Pour lire intégralement ce post…
* »Le petit livre de Claude Arnaud , « Proust contre Cocteau » fourmille des bons mots, de railleries, de vacheries que se sont assènés les deux auteurs, ECRIT PASCAL ORDONNEAU SUR SON BLOG EN DATE DU 27 JANVIER 2014. L’un qui a passé longtemps à être un « possible écrivain », l’autre qui a écrit et a surtout été publié sans trop d’efforts. J’ai extrait de ce livre quelques méchancetés, quelques réflexions profondes et quelques provocations. C’est à lire dans « mots d’auteurs ».
* »On appréciera particulièrement l’humour deClaude ARNAUD, qui manie avec esprit la langue et relate cette amitié avec l’affection distante (et subtile) d’un mémorialiste que le moindre détail captive, lit-on sous la plume de Jean-Patrick GERAUD sur le site Benzine. L’ouvrage prête notamment une attention scrupuleuse aux circonstances dans lesquelles Proust reçoit son cadet, ainsi qu’aux lectures de la Recherche qui s’ensuivent. L’essayiste invite également à redécouvrir, en archéologue du passé, tout un monde littéraire avec son fonctionnement en vase clos, ses mythes fondateurs (le Symbolisme, le Parnasse), ses jeunes premiers et ses seconds rôles. Il importe dès lors assez peu de savoir si Proust a délibérément tenu son cadet dans l’ombre ; Claude ARNAUD, du reste, esquive la réponse et fait la part belle à la Recherche dans son livre. » Pour lire cet article daté du 1° avril 2014 in extenso…
* »Si, en retraçant cette amitié faite d’admiration réciproque, CLAUDE ARNAUD fait le récit d’une « lutte impitoyable pour la survie qui anime les espèces, y compris littéraires », il suggère que le plus cannibale des deux fut sans doute celui qui paraissait le plus lent, le plus faible et le plus tourmenté, écrit Mag sur son blog, en date du 17 août 2014… Mais il ne manque pas non plus, en une synthèse superbe, de rappeler le talent de ce « dévoreur » : « Proust sera l’unique rescapé de cette révolution qui relègue le Paris d’avant-guerre au Musée Grévin (…). L’héritier assumé qu’est Proust n’aura même pas à faire l’effort de devenir moderne : il en aurait été incapable. En pleine furie dadaïste, on ne lui demandera que d’achever d’embaumer les princes et les cocottes de cette Belle Epoque deux fois déchue, en les ridiculisant pour toujours : c’est en brûlant ce qu’il avait adoré qu’il s’assurera une postérité royale ». Pour lire ce post…
« Relire la Recherche comme un accouchement interminable, regarder Cocteau de nouveau, le tout grâce à Claude Arnaud.
Faut-il connaître les œuvres des deux créateurs pour mieux goûter de cet ouvrage ? Surement.
Toutefois cette clé de 200 pages pour rouvrir l’accès à deux génies d’hier est à la portée de tous », écrit Patrick Chabannes, le 23 septembre 2014, sur le site Quid hodie agisti ?
D’habitude, pendant un vol en avion, je dors, de A à Z, écrit MJO sur le blog FUMET DE LECTURES, en date du 16 ooût 2015. Cette fois, aller et retour, j’ai passé presque 2 journées dans l’appareil avec des escales, low cost oblige. L’annonce d’une escale supplémentaire en Australie ne m’aurait pas dérangée car j’avais pris dans mon sac à main le livre de Claude ARNAUD qui m’a non seulement tenue en éveil mais qui m’a surtout s u b j u g u é e. Pourtant le style n’est pas simple : exemple « Comment fixer d’ailleurs le moment où la chenille littéraire se libère de son cocon biographique, où la nymphe prend son envol solitaire vers les rayons de la Pléiade ? » J’adore ! Et je ne vois donc qu’une raison pour captiver à ce point une lectrice lambda : chaque bribe, chaque fragment, chaque miette de ce livre prouvent que l’auteur est un écrivain, un vrai. Admiration totale.
« Passionnant », écrit Christian Wery sur son blogMarque-Pages, en date du mois de janvier 2016…
*DANS LES REVUES
* »…Cet essai a pour toile de fond un questionnement sur l’impact autobiographique dans l’écriture, l’un des fondements dans l’oeuvre même de l’écrivain Claude ARNAUD (…) On sera plus surpris de découvrir dans le dernier chapitre pourquoi en définitive il avoue préférer à PROUST, qui intoxique et renferme son lecteur dans son oeuvre, COCTEAU, qui aménage des ouvertures à ses lecteurs et à ses spectateurs. « Briser une lance » en faveur de COCTEAUest un acte de courage dans une France qui canonise certains auteurs et en repousse d’autres, essentiellement sur la base d’idées reçues et sans s’interroger de façon autonome sur la subjectivité de cette présélection », écrit David GULLENTOPS, de l’Université de Bruxelles, dans le 12° volume des Cahiers Jean Cocteau consacré aux « Correspondances avec Jean COCTEAU » (Editions Non-Lieu, avril 2014)
« Claude Arnaud connaît surtout l’univers de Cocteau, auquel il a consacré une biographie très louangée, lit-on sur le site Histoires Littéraires, revue trimestrielle consacrée à l’histoire littéraire française du XIX° et XX° siècle, n° 57. De fait, dans les chassés-croisés qu’il décrit, il ne cache pas sa préférence pour le jeune virtuose sur l’agaçant maniaque. Curieusement, cette préférence ne déteint pas sur le lecteur, dont le soutien au vieux challenger grandit au fil des chapitres, pour aboutir à une sorte de KO technique probablement non voulu par l’auteur. Cette préférence est due à l’affection que l’on finit par diriger sur celui que Claude Arnaud présente comme le plus torturé et le plus malheureux. Au-delà de ce match intriguant, il révèle aussi un magnifique point de convergence de deux esprits, qui n’est ni celui de l’amour, auquel Cocteau, finalement, croyait peu, ni celui de l’amitié, à laquelle Proust croyait encore moins, mais celui de l’art, qui a le pouvoir « d’accorder deux sensibilités dans l’admiration d’une troisième, de les fondre dans un même sentiment sans que leur différence rende cette communion douloureuse, en les renvoyant à leur solitude respective ». Là encore, on est chez Proust. » Pour lire cet article in extenso…
*Claude ARNAUD a été, le lundi 12 août 2013, de 8.35 à 8.50, l’invité de la dernière partie de l’émission « Les Matins d’été » de France-Culture, présentée par Benoît BOUSCAREL, avec Arielle DOMBASLE... Il a été l’invité, le dimanche 1° Septembre, de 18 à 19 heures, de Guillaume DURAND dans l’émission Culture Club sur RADIO-CLASSIQUE...Le même jour Nelly KAPRIELIAN, des Inrocks, conseillait la lecture de Proust contre Cocteau à l’antenne du Masque et la Plume, sur France Inter… Claude ARNAUD a été l’invité de Frédéric BONNAUD sur Le Mouv’, dans l‘émission Plan B, le 15 septembre 2013, de 11 à 12 heures… Le jeudi 19 septembre, il a parlé de « Jean COCTEAU et l’homosexualité » avec le romancier américain Edmund WHITE, à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, 24 rue PAVEE, 75004 Paris. Le mardi 24 septembre il a été avec Arielle DOMBASLE (« Opium« ) et Martin WICKERS (« Chambres de Proust« ) l’invité de Frédéric TADDEIdans l’émission « Europe 1 social club » de 21h. à 22.30. Pour écouter cette émission… Le mercredi 25 septembre, de Minuit à 0h35, il a été l’invité d’Alain VEINSTEIN dans l’émission « Du jour au lendemain« , sur France-Culture. Pour écouter cette émission…Le jeudi 26 septembre, il a présenté et signé son PROUST CONTRE COCTEAU à la librairie l’Ecume des Pages, 174 boulevard Saint-Germain 75006 (métro Saint-Germain-des-près) à partir de 19 heures. Pour découvrir les photos que Nicolas GUILBERT a prises lors de cette séance, en présence de Cécile GUILBERT, Dany LAFFERIERE, Jacques FIESCHI, Michèle FREMONTIER, Georges LIEBERT, Geneviève TURNIER... »Un livre très important pour tous ceux qui s’intéressent non seulement à la littérature, mais au sport préféré du genre humain, la jalousie« , estime Christophe ONO-DIT-BIOT dans sa chronique sur France-Info du 31 octobre… Le Magazine Littéraire, dans son numéro 536 daté d’octobre 2013 consacré à « COCTEAU, l’Enfant Terrible » publie un texte de Claude ARNAUD consacré aux rapports Cocteau/Proust intitulé « L’homme qui en savait trop ». Sur France-Musique, le Mardi 1° octobre 2013, dans La Matinale de J.M. Dhuez, Annie LEMOINE a choisi, « Sans tambour ni trompette », « Proust contre Cocteau » comme coup de coeur littéraire. Pour écouter cette chronique… Sur France-Culture, le Mercredi 2 octobre,de 19h à 20 h,Claude ARNAUD a été l’invité du « Rendez-vous » de Laurent GOUMARRE avec Arielle DOMBASLE. Pour réentendre cette émission… Le samedi 5 octobre, il a été l’invité de Colette FELLOUS dans son émission « Carnet Nomade », sur France-Culture, à partir de 20 heures, avec Pierre ALECHINSKY, François BON, Jean-Yves TADIE. Pour écouter cette émission…Le mercredi 9 octobre, de 13.30 à 14 h., il a été l’invité de Jean LEBRUN dans l’émission « La marche de l’histoire » sur France-Inter. Pour l’entendre…
ET le 19 novembre 2013, dans « le carnet du libraire », l’émission d’augustin trappenard sur france-culture, c’est jacqueline crétet, libraire en avignon, qui dit tout le bien que la lecture de proust contre cocteaului a inspire…
* EN OCTOBRE 2013, les éditions STOCK font reparaître, pour la première fois depuis 1923, l’album DESSINS que COCTEAU publia en 1923, préfacé cette fois par Claude ARNAUD avec un texte intitulé « Les secrets d’une bobine ». Pour en savoir plus, et trouver cet ouvrage en France…
Le dimanche 20 octobre, de 11 à 13 heures, il a animé le séminaire de la revue La Règle du Jeu consacré à « COCTEAU et PROUST, les affinités électriques », lequel se tiendra au cinéma Le Saint-Germain-des-près, 22 rue Guillaume-Apollinaire, 75006 Paris, sous la houlette d’Alexis LACROIX. Pour en savoir plus… Pour voir la captation video de ce séminaire…Le 24 octobre, est sorti dans les kiosques un Hors-série du Monde, « Marcel Proust, A l’ombre de l’imaginaire », avec un texte de Claude ARNAUD intitulé « De l’assassinat et du chef d’oeuvre ». Pour trouver ce numéro… Le jeudi 31 octobre, il a publié dans le Monde des Livres un article intitulé « COCTEAU, dernières gouttes d’encre », au sujet des inédits du poète publiés par les éditeurs, à l’occasion de ce 50° anniversaire. Pour lire cet article…Le même jour, Le Point a publié un article de Claude ARNAUD consacré à la postérité de COCTEAU. Le 31 octobre encore, Claude ARNAUD a été l’invité d‘Olivier BARROT sur le plateau le l’émission télévisé « Un livre Un jour ». Pour visionner cette émission, diffusée par France 3…Le dimanche 17 novembre, il a été, avec Jean-Philippe TOUSSAINT et Jacques DUBOIS l’un des participants à la journée PROUST qu’organisait la Librairie-galerie Chapitre XII de Bruxelles, 12 avenue des Klauwaerts, 1050, aux étangs d’Ixelles, tél : 02 640 51 09 : chapitre.douze@skynet.be
Le 18 Novembre est ressorti le Hors-Série que Télérama avait consacré à COCTEAU en 2003, augmenté d’une interview deClaude ARNAUD, « Inimitié particulière », évoquant les relations PROUST–COCTEAU. Pour trouver ce Hors-série…
*Le samedi 7 décembre, de 16h à 17.30, Claude ARNAUD a signé son livre au Marché de Noël organisé par la Librairie Ephémère dans l’enceinte du collège Saint-Jean de Passy, 72 rue Raynouard, 75016 Paris
*DANS LES JURYS…
* »Proust contre Cocteau » figure dans la première sélection du jury du prix Medicis essai, rendue publique le 27 septembre 2013 (Le prix été décerné le 12 novembre). Pour découvrir cette sélection…
Il apparaît aussi dans la sélection duprix Chateaubriand, qui a été décerné le 4 décembre.
Il reçoit enfin, à l’unanimité, le 23 novembre 2013, La 7° Madeleine d’or décernée par le cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec et un jury dirigé par Evelyne BLOCH-DANO…
Il a fait partie des ouvrages sélectionnés par le Prix littéraire prix Paris-Liège 2014…
*DANS LES LIBRAIRIES
* »Et si les personnages les plus romanesques et incarnés de cette rentrée littéraire étaient respectivement les auteurs de « A la recherche du temps perdu » et « Les enfants terribles » ?, lit-on sur le site de la librairie Delamain (Palais-Royal, Paris). « Proust contre Cocteau » ou l’art de vivre, de mourir et de renaître en littérature. Le « Je » du romancier appartient ici, plus qu’ailleurs, aux lecteurs. Une délectation !«
« CLAUDE ARNAUD propose ici un essai tout à fait passionnant, qui se dévore comme un roman, lit-on sur le site de la FNAC, sous la signature de Mickael, en date du 18 février 2014, sous le titre « Proust contre Cocteau, combat de plumes ». Il donne chair à deux monstres des arts, en s’attaquant à leur psychologie de manière subtile pour éviter toute caricature par le biais de laquelle, on serait pourtant tenter de les définir. En puisant depuis l’enfance ce qui a conditionné leur vision de la vie, il nous permet de saisir le processus de création et l’ambiguïté de leurs motivations quand alors mondains ils ne rêvaient tous deux que de se montrer. Cet exhibitionnisme ne laisse aucune place au consensuel. L’honnêteté avec laquelle ARNAUD s’attache à dévoiler leur part d’ombre et de lumière n’épargne aucun de leur travers et nous les livre nus, aimables ou pas ». Pour lire ce post in extenso…
Pauline FOUILLET, de la Librairie Clair de plume à Ruffec
Laurence BEHOCARAY, de l’IUT François Rabelais à Tours
Catherine FLORIAN, de la Librairie Violette and co à Paris
Guillaume LE DOUARIN, de la Librairie L’Écume des pages à Paris, sur le site pagedeslibraires…
Jacqueline CREPET, de la librairie Les Genêts d’or, en Avignon, juge quant à elle le livre « remarquable, érudit, intelligent », et souhaite au lecteur autant de bonheur qu’elles et ses collègues en ont eu en le lisant, dans Le Carnet du Libraire du mardi 19 novembre 2013, émission animée par Auguste TRAPPENARD, sur France-Culture…
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