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EN ATTENDANT NADEAU

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Dans son numéro 14, daté de Juillet 2016, le magazine en ligne « En attendant Nadeau » publie une critique, signée Roger-Yves ROCHE, de Je ne voulais pas être moi, le troisième volet de la trilogie autobiographique de Claude ARNAUD, paru en Janvier chez Grasset. Pour lire cet article

« JE NE VOULAIS PAS ETRE MOI » dans ARTPRESS du mois de juin 2016

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La revue ARTPRESS, dans son édition datée juin 2016, publie un article de Jean-Jacques MANZANERA sur « Je ne voulais pas être moi », le dernier volume de la trilogie autobiographique de CLAUDE ARNAUD:

« Le dernier « roman » de Claude ARNAUD se pose comme une œuvre a la fois pleinement ancrée dans les grandes lignes de la mouvance auto-fictionnelle et assez singulière pour mériter que le lecteur le plus exigeant s’y arrête Construit comme une réponse apparemment indirecte a Qu’as-tu fait de tes freres ? (2010) Je ne voulais pas être moi indique des le titre que le rassemblement identitaire de ses strates de vie constituera l’objectif principal de I’auteur et de son écriture rétrospective du TU au MOI en passant par let(s) JE. Se penser comme « locataire de son être » avant d’en devenir le « propriétaire », sinon serein au moins reconcilié, tel pourrait être I arc de la trajectoire que le lecteur accomplit avec Claude Arnaud
Pas d’exhibitionnisme mais un étonnement dénué de calculs et empreint de douleur au fil de moments dont le cœur demeure, plus encore que les rencontres amoureuses la perte de ses deux frères aînés I’un via un suicide avéré, I’autre de manière plus étrange – presque antonionienne – en mer. « Deux cadavres cohabitent en moi. L’un a le visage rongé par le sel, l’autre les traits soufflés par sa chute libre. Je suis leur vivant tombeau » Claude Arnaud se montre élégant, en quête de l’expression juste qui scande un déroulé ou il ne nous, ni ne s’octroie la moindre concession face à ces temps de l’existence ou s’affirment les vanités de l’amour, des mondanités littéraires ou de I expérience haïtienne durant laquelle s’accentue la nécessite vitale d’un changement de peau Le lointain intérieur est comme exploré jusqu’à I’os d’une possible dissolution avant un possible retour au flux de I’existence. « L’homme arrive novice a chaque âge de sa vie », avait déclare Chamfort qu’Arnaud a commente dans un bel essai ».

Sure Kenneth ANGER, dans LE POINT du jeudi 26 mai 2016

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LE POINT du jeudi 26 mai 2016 publie un article de Claude ARNAUD intitulé « L’Antéchrist de Hollywwod est de retour » consacré à la sortie, aux éditions Tristram, du second tome des révélations de Kenneth ANGER sur l’envers du décor hollywoodien. Voici l’entame de cet article

« Portées par le succès d’Hollywood Babylone, bible noire racontant le premier Hollywood, les éditions Tristram publient Retour à Babylone, la suite que lui donna en 1986 Kenneth Anger son auteur. Inédit en français, ce brûlot fait revivre l’âge d’or d’une industrie où triomphent le parlant, la couleur et le sexe, mais aussi la drogue et le crime. Avant tout connu comme cinéaste underground (son Fireworks et son Scorpio rising marquèrent Scorsese et David Lynch), Anger avait rédigé le premier tome alors qu’il s’était exilé en France, après avoir reçu une lettre admirative de Cocteau, et qu’il travaillait pour Langlois à la Cinémathèque : seul Pauvert avait osé l’éditer, en 1959, l’Amérique attendit 16 ans… »

Pour lire la suite de cet article

En septembre 2016, TRISTRAM publie l’édition définitive – et collector! – de HOLLYWOOD BABYLONE en un seul volume relié, et très abondamment illustrée de photos sorties de la collection personnelle de KENNETH ANGER

« JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI » dans L’OBS, parmi « 10 bons livres à lire pour le printemps »…

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Dans L’OBS daté du 14 mai 2016, Grégoire LEMENAGER  a choisi JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI parmi les 10 bons livres à lire pour le printemps. Sous le titre « Métamorphoses » il écrit:

« En exergue, Cioran «Les sources d’un écrivain, ce sont ses hontes.» A l’intérieur, une prose qui coule de source, précisément. C’est celle d’un homme qui, voyant la soixantaine approcher, contemple ses métamorphoses et les tragédies qui l’ont ravagé. Prolongeant le déchirant «Qu’as-tu fait de tes frères ?», Claude ARNAUD revient ici sur les tragiques disparitions de ses brillants aînés, sur une jeunesse erratique faite de coucheries en tous genres, sur des engagements révolutionnaires passés de mode, et sur l’individu qu’il est devenu, le jour où il a compris que, «patriarche improbable» de sa famille à 43 ans, il était désormais «l’unique responsable de son sort».

Ce « survivant d’une histoire triste» touchait alors le fond du trou. Il lui restait à découvrir Haïti, «pays sans chapeau» où l’on sait le goût de la vie et des mangues, mais aussi l’être solaire qui allait devenir sa femme, lui qui avait tant aimé les hommes. «Il est possible d’assumer plus d’une identité dans une vie», note ce biographe de COCTEAU. Sa confession est celle d’un enfant du siècle dernier, effaré par ce que sa génération en a fait. Il ne se reconnaît plus, mais s’est trouvé.

« QUI EST CLAUDE ARNAUD? » dans Le Monde des Livres

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Jean-Louis JEANNELLE, dans un article intitulé « Qui est Claude Arnaud? » publié par Le Monde des livres en date du 27 avril 2016, rend ainsi compte de  » Je ne vouais pas être moi », dernier volume de la trilogie autobiographique inauguré avec « Qu’as-tu fait de tes frères? »:

« La fascinante décomposition de sa famille, la relation passionnelle le liant à ses deux frères, sa découverte des révolutions nées des années 1970, son amour des hommes dont les voies inattendues le conduisent aussi à celui des femmes…  : Claude ARNAUD avait déjà brassé l’étonnante matière de son existence dans le merveilleux Qu’as-tu fait de tes frères ? ou dans Brèves saisons au paradis (Grasset, 2010 et 2012). Je ne voulais pas être moi ne donne pourtant jamais une impression de redite, tant son auteur met d’honnêteté et d’élégance à s’adresser à lui-même la question qu’il posait en 2006 à une longue tradition d’« auto-inventeurs »  : Qui dit « je » en nous ? Une exigence l’anime  : « Garder le désir de changer  ». A l’issue de ce parcours désordonné, fait de vivants portraits, de destins gâchés, d’incertitudes douloureuses mais fécondes, ou encore d’un cancer surmonté, Claude ARNAUD peut enfin se dire l’« auteur de [sa] vie ».

SUR L’EXCELLENTE BIOGRAPHIE D’ARAGON SIGNEE PHILIPPE FORREST

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Le Magazine Littéraire, dans son numéro 560 daté d’octobre 2015, a publié un long article de Claude ARNAUD, intitulé « Les abîmes d’un funambule« , rendant compte de la remarquable biographie d’ARAGON que Philippe FORREST vient de faire paraître chez Gallimard. Il commence ainsi:

« C’était le dernier grand sujet de biographie, dans le domaine littéraire français, à n’avoir pas trouvé d’auteur. Josyane Savigneau s’y était attelé durant des années avant  de jeter l’éponge, j’avais moi-même fini par renoncer, à la perspective de passer de nouveau quatre ou cinq ans dans la peau d’un autre, après Cocteau. Auteur d’une œuvre tant romanesque (L’enfant éternel, Saranaga, Le siècles des nuages, etc..) que critique (Le mouvement surréaliste, Histoire de Tel Quel), ayant collaboré à l’édition des tomes I et V des Œuvres romanesque complètes d’Aragon en Pléiade, comme du II des Œuvres poétiques, Philippe Forest était tout  désigné pour s’y atteler… » Pour lire cet article et le long entretien que Philippe FORREST a accordé, dans ce même numéro du Magazine Littéraire, sous le titre « Je comprends mieux pourquoi je ne le comprends pas », à Claude ARNAUD : Page 1, page 2, page 3, page 4, page 5, page 6, page 7

NOTRE ECRIVAIN NATIONAL

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Dans son numéro 554, daté d’avril 2015, LE MAGAZINE LITTERAIRE a demandé à 20 écrivains quel serait, à leurs yeux, l’écrivain national français. CLAUDE ARNAUD a choisi BALZAC, l’Hercule Gaulois. Il s’en explique dans sa contribution, fortement réduite à la publication: « A quelques exceptions près – VILLON, RABELAIS, RETIF…- notre littérature a longtemps parlé haut, noble, pointu ; les « pires » obscénités se drapaient elles-mêmes dans les tournures élégantes des petits marquis. Il fallut attendre la fin de la Révolution pour voir la langue parlée par les artisans, les aigrefins et les charretiers y pénétrer par effraction avec BALZAC. En près de cent romans et nouvelles, ce plébéien monarchiste a fait entrer tout l’arc-en-ciel social français dans la littérature, de la noblesse à la lie. Recourant volontiers à l’argot (Vautrin), « sonorisant » tous les accents, qu’ils soient régionaux ou étrangers (Modeste Mignon, Nucingen, Malaga…), il s’est toujours tenu aux antipodes de cette transcription idéelle qui nous enivre encore à la lecture des RACINE, MARIVAUX et LACLOS. Autant que l’architecture unique qu’il donna à son œuvre, ou qu’à l’aura mythologique de ses personnages, décuplée par leur retour d’un livre l’autre, ce forcing  fait de lui, à mes yeux, cet écrivain national que RODIN érigea en Hercule nu et que MARX consacra en écrivain total: personne n’aura saisi aussi largement que BALZAC la réalité individuelle et sociale, historique et humaine de notre pays, à l’aube de la révolution industrielle.

Pour trouver ce numéro du Magazine littéraire

A PROPOS DE L’ECRITURE DE SOI…

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Le 29 mars 2013 est sorti le numéro 530 du Magazine LIttéraire consacré à « L’Ecriture de soi » auquel Claude ARNAUD a collaboré avec un texte intitulé « Des Hétéroportraits » commençant ainsi:  » J’ai longtemps vu dans le fait d’écrire sur soi un manque d’imagination, et dans le recours systématique au « je » un acte réflexe propre à l’essor de l’individualisme de masse. Je préférais démonter et rebâtir des personnalités aussi complexes que Cocteau et Chamfort,  me demander Qui dit je en nous ? en analysant les ressorts existentiels d’imposteurs, d’espions ou d’autotransformateurs. Déjà anxieux de traduire mes expériences vitales contradictoires en un ensemble narratif cohérent, je préférais emprunter des masques  fictifs. C’est en voyant le temps de ma jeunesse devenir une référence « historique » intimidante que j’ai eu envie d’aborder plus directement le sujet. Je devinais qu’en restituant ces années 70, je trouverai des clefs pour me comprendre, tout en aidant mes cadets à s’y retrouver dans une période que leurs parents eux-mêmes mythifient volontiers… » Pour lire  cet article: page 1  page 2.

DE CHAIR ET DE PAPIER…

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LE POINT, dans son numéro 2038 du 6 Octobre 2011, a publié un article de Claude ARNAUD sur le livre touchant d’Olivier FREBOURG, Gaston et Gustave ( Mercure de France), où la perte d’un enfant prématuré est mis en écho avec le refus d’enfanter de FLAUBERT (Frébourg est devenu entretemps le lauréat du prix Décembre 2001, avec Jean-Christophe Bailly)

Pour lire cet article…  et dans sa version papier

SUR CELINE ET LE PEUPLE…

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Dans le dossier qu’elle consacre à CELINE, pour son numéro 49 d’avril 2011, la revue TRANSFUGE a publié un texte de CLAUDE ARNAUD évoquant les rapports qu’entretint CELINE avec le peuple : CONTRE…TOUT CONTRE.

Pour lire la première page de cet article…  Et la seconde.

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