Archive for février, 2021

Ce samedi 27 février, dans le quotidien belge L’Echo

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Ce samedi 27 février 2021, dans le quotidien belge L’Echo, Johan-Frédérik HEL-GUEDJ écrit: Claude ARNAUD s’attache à l’exercice quasi-monacal d’écrire «avec son propre sang», selon la formule nietzschéenne en exergue de son nouvel opus. Il appelait le bureau où il s’enfermait pour écrire, de plain-pied sur la rue parisienne, sa «grotte». D’emblée, avoue-t-il, «il m’arrive encore de me demander qui je suis», mais croit savoir d’où il vient. Cet ailleurs, la Corse de sa mère, Marie-Paule Benedetta, c’est le «fantôme» de son origine… Pour lire la suite de cet article
« Brillant biographe de Cocteau, Claude ARNAUD est aussi l’auteur d’une oeuvre autobiographique… (Je ne voulais pas être moi, Grasset, 2016), écrivait Jacques FRANK dans Arts Libres, le supplément culturel hebdomadaire de La Libre Belgique du 27 janvier. Ses parents, la mort tragique de ses deux frères aînés, son passage de l’amour des hommes à celui d’une “femme solaire”, ont fait l’objet de récits circonstanciés. Cette fois, il revient sur ses vacances d’enfant chez ses grands-parents en Corse, où sa famille maternelle, les ZUCCARELLI, a tenu longtemps la mairie de Bastia. Il s’interroge ensuite sur les transformations de l’ile, sur les menées indépendantistes des uns, mafieuses des autres. Pour les fidèles de l’auteur et les amoureux de l’île de Beauté…« 

Le Mal des ruines dans la presse et les blogs

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« Enquête sur soi, récit d’un amour exigeant pour une terre et une histoire qui le constituent et le désespèrent, telle est la substance du petit livre charmant et tendu, souvent au bord des larmes, que vient d’écrire Claude ARNAUD« , analyse Etienne de MONTETY dans LE FIGARO en date du jeudi 18 février 2021. Pour lire cet article in extenso

« Loin des clichés touristiques et de l’industrialisation, la Corse que Claude ARNAUD retrouve est celle du «mal des ruines», cette propension à tout conserver, même les objets hors d’usage, les maisons s’écroulant en raison de l’indivis, quand le continent adopte les objets jetables et un consumérisme frénétique, écrit Francine de MARTINOIR dans LA CROIX, en date du 18 février. L’âpre beauté des paysages montagneux et des pierres que rien ne peut changer le ramène à la mort de ses frères, PHILIPPE, par noyade, et PIERRE, atteint de maladie mentale qui se jeta dans le vide, ainsi qu’à celle, prématurée, de ses parents. La tragédie corse lui semble alors une fatalité analogue à celle du théâtre grec, le vouant, lui et les siens, à la brutalité du destin et à la mélancolie insulaire. Pour lire cet article in extenso

*Un récit « qui s’apparente à la fois à un album de photos que l’on feuillette, à un livre d’histoire que l’on bouquine, un journal que l’on compulse, un journal intime que l’on déchiffre, à un guide du routard chevronné dont on s’est équipé pour découvrir le pays corse, écrit la « lectrice obstinée » qui tient le blog « Tempsdelecture ». L’auteur donne les clefs à ceux, beaucoup d’entre nous j’imagine, qui ne les ont pas forcément pour comprendre cette ile dotée d’un fort esprit traditionaliste, qui ne s’ouvre pas forcément facilement aux continentaux. En tout cas, cela m’a permis de comprendre un peu mieux les traits de cette île au caractère indomptable et de ses habitants. Pour lire son post in-extenso, en date du 5 février 2021

Bon nombre d’auteurs s’évertuent pourtant à parler la langue de leur terre ; comme l’écrit si joliment Jacques FUSINA, et surtout ceux qui cherchent à s’en détacher. En Corse, nous ne pouvons que penser à Marie SUSINI, Angelo RINALDI et Claude ARNAUD, écrit Kevin PETRONI sur le site Musanostra, le 16 février. Tous trois liés à une île qui les renferme et les pétrifie. Marie SUSINI décrit la Corse comme le lieu « des premiers matins du monde », « le dernier reste de l’immense chaos qui déchira la nuit »… La Corse est une « renfermée », titre de l’ouvrage de SUSINI, qu’il faut fuir ; “fuir sur le champ”, de peur de finir en pierre.

Angelo RINALDI avait, lui aussi, perçu ce mal du pays natal, qui cherche désespérément à vous emprisonner. Dans Les jardins du Consulat, il évoque cette phrase d’Ernest JÜNGER, « La mort est notre premier souvenir » avant de rendre hommage « à ce pays d’où vient [le héros du roman] et où les plus belles maisons sont des tombeaux »… Le mal des ruines, dont parle Claude ARNAUD dans son texte, définit assez bien le mal de l’île. Il s’agit de cette tension entre la permanence du lieu et le devenir des hommes. Nous avons beau revenir sur nos pas, compter les années qui passent sur le sable fin, elles ne semblent pas avoir de prise sur lui. Ce n’est pas ce qui change qui nous gêne, c’est ce qui reste le même. » Pour lire ce post in-extenso

Sur Fréquence Protestante, ce samedi à 20h…

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Le Samedi 20 février 2021, Claude ARNAUD a été l’invité de Frédérick CASADESUS dans son émission « Une heure avec« … sur la radio Fréquence Protestante. Il a parlé du Mal des ruines, récit qu’il vient de publier aux éditions Grasset. Pour suivre en direct ou réécouter cette émission

« Qu’est-ce qu’un écrivain ?, demande Frédérick CASADESUS en préambule à cet entretien. Pas seulement quelqu’un qui écrit. C’est un explorateur, un voyageur, un être qui parcourt les paysages intérieurs de son imaginaire ou les territoires qui, sur notre bonne vieille planète, inspirent ses divagations de phrases et de mots. Claude ARNAUD publie Le mal des ruines ( Grasset, 125 p. 15 €), récit qui décrit le lien très fort qui l’attache à la Corse, la terre d’une partie de ses ancêtres. Mais plus qu’un livre classique de remémoration, Claude ARNAUD construit de page en page une réflexion sur la mort et la vie. Libre et courageux, dégageant les lignes de forces de son propre destin, l’écrivain révèle beaucoup de lui-même au cours de cet entretien. »

Claude ARNAUD sur France-Culture

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Le Jeudi 18 février, de 15 à 16 heures, Claude ARNAUD a été l’invité en direct de Matthieu GARRIGOU-LAGRANGE, sur France-Culture,  dans la 4° et dernière émission de la Compagnie des Oeuvres dédiée à COCTEAU. Pour réécouter cette émission, dans son intégralité

Annick Geille salue Le mal des ruines

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Annick GEILLE salue le 14 février  Le mal des ruines sur le site ATLANTICO : « De nombreux « écrivants » publient, mais il est peu d’écrivains. Claude Arnaud appartient à la seconde catégorie. La question de son nouveau livre, Le mal des ruines (Grasset), s’articule autour des difficultés de la quête de soi. Ce récit d’un voyage en Corse, loin d’être anecdotique, est emprunt d’une mythologie donnant au texte sa profondeur de champ. L’ interrogation existentielle de l’auteur-narrateur (cf. l’identité, le mystère des origines), est celle d’un homme ressentant la culpabilité d’une vie « usurpée », volée en somme. Le narrateur revient au « pays de son enfance », se reprochant de vivre, quand ceux qu’il aimait n’ont pas eu cette chance (…) Consolant et fort, sans afféteries. » Pour lire cet article in ex-extenso… 

 

Pour lire quelques articles non-publiés…

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La place que la presse papier consacre aux livres n’augmente pas, et les titres couverts ne relèvent plus toujours de la littérature. Pour lire quelques-uns des articles que Claude ARNAUD a consacré à des livres publiés depuis la rentrée de septembre 2020, et qui n’ont pas été publiés, il vous suffit de cliquer sur le nom de l’auteur chroniqué puis de cliquer deux fois sur l’article, s’il n’apparaît pas au complet

Julian BARNES, pour l’Homme en rouge ( Mercure de France)

Maël RENOUARD, pour l’Historiographe du Royaume (Grasset)

Jean-Philippe TOUSSAINT, pour Les Emotions (Minuit)

Pascal QUIGNARD, pour L’Homme aux trois lettres (Grasset)

Le mal des ruines chroniqué dans la presse, en ligne et à la radio…

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« Son nom ne l’indique pas mais Claude ARNAUD est Corse par sa mère, de la lignée des
ZUCCARELLI, fameux hommes politiques bastiais, écrit Jean-Marc Le Scouarnec dans un article intitulé « Claude ARNAUD réveille le volcan corse »  publié par La Dépêche du Midi du 3 février 2021. Dans « Le mal des ruines », l’écrivain revient sur ce lien profond qui l’attache à l’île méditerranéenne et particulièrement au village de Santa-Lucia-di-Mercurio… (Il)  n’en oublie pas pour autant les dérives violentes qu’a connues la Corse : les plasticages, les exécutions, les compromissions mafieuses. Et résume la complexité de la Corse en une phrase : « fouiller le coeur d’une telle île, c’est risquer de réveiller un volcan ». Le sien a les beautés de souvenirs qui continuent de brûler. Pour lire ce papier

« Le dernier roman de Claude ARNAUD, Le Mal des ruines, publié chez Grasset, est une nouvelle quête d’identité, qui nous fait découvrir une Corse « telle qu’on s’en souvient ou qu’on la rêve », écrit Klara BUDA en amorce de son article sur le site ENCRAGE. C’est le pays de l’enfance, c’est le ‘pays’ où il fait toujours beau. La lumière intense, le parfum inimitable du maquis, les montagnes à-pic constituent ensemble un paysage extraordinaire, qui est en quelque sorte le personnage principal du livre. » Pour lire la version intégrale de ce post sur le site de KLARA BUDA

Conseillé par V. Barbe, libraire Au Brouillon de culture (Caen), Le Mal des ruines a été chroniqué par F.-J. Goudeau, de l’I.U.T. de La Roche-sur-Yon. Pour découvrir son article sur le site « Page des Libraires »

« Ce livre, sans être à proprement parler un roman, n’est assurément pas celui d’un observateur, politologue, sociologue ou économiste, qui tenterait d’analyser objectivement ce qu’il a pu vivre, écrit Jacques FUSINA dans le n° 6859 d’« Informateur Corse Nouvelle, Settimanale corsu« . On a lu bien des études informées sur le clan électoral insulaire, ses heurs et ses abus, pour ne pas en saisir l’essence profonde. Mais nous sommes appelés ici à cheminer avec émotion au côté de ce témoin si semblable à beaucoup d’entre nous (…) Et constater combien il est demeuré fidèle malgré tout à son enfance comme l’indique ce passage extrait des dernières pages de l’ouvrage : « L’identité est un feuilleté. Ce que l’on croyait avoir définitivement dépassé resurgit à des tournants décisifs, ce qui semblait nous constituer pour toujours s’efface sans bruit. J’ai adoré la Corse avant de la détester, et l’on a fini par vivre ensemble, pour parodier Valéry. » (… ) : en écho de cette phrase, le lecteur pourra alors reconnaître chez l’auteur le courage d’avoir abordé et traité ces problèmes identitaires avec autant d’émouvante franchise et en définitive d’éternelle beauté. »

*Une des chroniqueuse littéraires de RCFM, Françoise DUCRET, a parlé du Mal des ruines le samedi 6 février 2012, à 11heures le matin, sur FRANCE BLEU CORSE dans l’émission « Des livres et délire » animée par Marie BRONZINI. Pour écouter cette émission (aller jusqu’à la 35° minute 50° s…)

Le Mal des ruines, Vincent Jaury et TRANSFUGE

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Dans le numéro 145 de Transfuge, daté du 2 février 2021, Vincent JAURY écrit au sujet du Mal des ruines: « L’identité est un feuilleté écrit l’auteur. Il a cette très belle phrase qui résume son propos au début du livre : « Une origine est un fantôme
qui s’actualise parfois pour s’imposer comme
une évidence, avant de regagner à pas de loups
son grenier ». Ses origines corses comptent,
mais sont la partie d’un tout, fidèle qu’il est
à Cocteau : « Je ne me réclame que de moi, je
préfère les nuances de l’hybridité assumée ».
La fin du livre est la plus réussie, où il se
penche sur la difficulté à écrire une île : « Une
île ne s’explique pas (…) elle résiste à l’analyse,
tout comme l’éclat aveuglant du soleil sur la
mer. » Et la dernière page, sans trop en dévoiler,
est l’acmé du récit, lumineuse mise au tombeau. » Pour lire cet article in extenso…

Le 26 janvier, au j.t. de Franceinfo et dans l’Express

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Le mardi 26 janvier 2021, Claude ARNAUD a été l’invité de Patricia LOISON sur la chaine télévisée Franceinfo, en direct, pour le Journal télévisé de 23h. Il a évoqué le Mal des ruines, livre qu’il vient de faire paraître aux éditions GRASSET, où la Corse s’impose à lui comme un ancêtre de pierre. Pour voir la captation de cette émission… Dans l’EXPRESS daté du 21 janvier, Louis-Henri de la ROCHEFOUCAULD écrit: » Le premier roman de CLAUDE ARNAUD s’appelait Le Caméléon. Auteur protéïforme, il a publié aussi des essais, des anthologies, des récits autobiographiques. Le Mal des ruines s’inscrit dans cette dernière veine. A Paris, où il vit, il réfléchit à ce que ses racines lui ont laissés. A cheval entre la Corse et le Continent, il creuse son incapacité à vivre dans les clous, cette « insularité mentale ». Dans l’écriture de soi, Claude ARNAUD s’affirme comme l’un des meilleurs de nos contemporains« . Pour lire cet article in extenso

« En Attendant Nadeau » salue la sortie du Mal des ruines…

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En attendant Nadeau

Roger-Yves ROCHE, dans l’édition électronique d’En attendant Nadeau du 27 janvier 2021, salue en ces termes Le Mal des ruines :  » La lumière, c’est le premier mot de Claude ARNAUD pour définir la Corse, cette île  qui a façonné, sinon fasciné, son enfance, «parenthèse extravagante » déjà évoquée dans le très beau Qu’as-tu fait de tes frères ? (2010), source de souvenirs inépuisables, miroir dans lequel il se reconnaît encore aujourd’hui, presque malgré lui (…) Une Corse originaire, donc, teintée d’une couleur maternelle, qui est autant une histoire qu’une géographie. L’histoire : celle d’une famille haut perchée, les ZUCCARELLI, qui a donné naissance à une lignée de maires et d’hommes politiques comme on n’en fait plus, « acteurs-nés » surjouant leur rôle, qui contraste avec « l’existence minuscule » du petit « Parisien approximatif ». La géographie : celle d’un paese « dont les montagnes bornent les regards et pénètrent en profondeur l’esprit », la terre aussi vivante que vivifiante, magnifiée, sublimée par la langue de l’écrivain ». Pour lire cet article in extenso

(Photo: Les ruines du Zuccarello)

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