Claude Arnaud
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Posts by Claude Arnaud
Pour célébrer Georges LIEBERT…
0La revue trimestrielle COMMENTAIRE, dans son numéro 190 daté de l’été 2O25, rend hommage au remarquable éditeur et essayiste que fut George LIEBERT (1943-2025). CLAUDE ARNAUD y a contribué avec un texte intitulé « LA TEMPÊTE GEORGES ». Pour lire l’amorce de cette contribution... Et pour découvrir ses premiers paragraphes…
La première sélection du Prix Sevigné
0Le jury du prix Sévigné, créé en 1996 par Anne de Lacretelle pour les 300 ans de la disparition de la marquise de Sévigné, et qui récompense chaque année la ou les personnes ayant édité une correspondance remarquable, a opéré ce 10 juin 2025 une présélection de trois titres:
Gustave COURBET, Correspondance avec Mathilde (éd. Gallimard/ville de Besançon), édition de L. Carrez, P.E. Guilleray, B. Hartwig et L. Madeline.
Marcel PROUST, Bernard Grasset, Correspondance, édité par Pascal FOUCHE (ed. Grasset)
Michel TOURNIER, L’invention de l’écrivain par lui-même ( Lettres écrites à Hellmut WALLER 1962-2012), édition établie par Arlette BOULIMIE, édition Gallimard
Le jury réunit Jean Bonna, président, Claude Arnaud, Jean-Pierre de Beaumarchais, Manuel Carcassonne, Jean-Paul Clément, Charles Dantzig, Natalie David-Weill, Anne de Lacretelle, Marc Lambron et Daniel Rondeau, ainsi que Gilbert Moreau, Christophe Ono-dit-Biot et Anne-Marie Springer.
Une nouvelle jurée au prix Décembre
0Ce mercredi 11 juin 2025, le jury du prix DECEMBRE se sont réunis pour remplacer Oriane GALIGNIANI-JONCOURT, partie rejoindre le prix FEMINA. C’est Maylis de KERANGAL qui a été choisie pour la remplacer. Romancière et styliste née en 1957, elle est entre autres l’autrice de Corniche Kennedy,
qui l’a fait connaître en 2010, de Naissance d’un pont,
qui a reçu à l’unanimité le prix Médicis et de Réparer les vivants, grand prix RTL LIRE en 2014.
Pour saluer Edmund WHITE
0LE POINT, dans son édition électronique du 7 juin 2025, a publié l’hommage que Claude ARNAUD a
rendu à Edmund WHITE, décédé cette semaine dans son domicile new-yorkais : ce grand écrivain américain était aussi un grand vivant que rien, ni la maladie, ni l’âge, ni la mort, ne semblait capable de décourager. Pour litre cet article...
Claude ARNAUD recommande…
0…Fragments d’un parcours amoureux, un long-métrage de Chloé BARREAU qui a eu l’idée, trente ans après, de reprendre contact ses amours de jeunesse afin de leur faire dire les souvenirs qu’elles et ils (moins nombreux) gardent d’elle et de ces relations parfois passionnelles. Ce qui pourrait d’abord faire penser à un dispositif narcissique à la Sophie CALLE – un de plus ! – va vite s’avérer infiniment plus émouvant, Chloé BARREAU choisissant de ne jamais paraître à l’écran, sinon dans les brèves vidéo enregistrées au sortir de l’adolescente – elle vivait alors caméra au poing, au risque d’embarasser ses partenaires -, et surtout de ne pas commenter ces témoignages d’une rare intensité recueillis – avec quelle délicatesse! – par une journaliste amie. Alors même que certaines, tout en soulignant son audace dans l’approche, son aptitude à aimer et même avant tout son amour de l’amour, notent aussi son goût pour la dissimulation et le mensonge, comme sa tendance à compartimenter ses relations, pour se donner pleine licence d’aller de l’une à l’autre.
Ce qui pouvait paraître d’abord un marivaudage pré-adulte, bi-sexuel et -national – C. BARREAU ayant fini par partir en « exil sentimental » à Rome – s’avère un témoignage bouleversant sur nos propres attentes. On en vient à occuper la place laissée manquante par la réalisatrice pour devenir à la fois cet être conquérant, amoureux et duplice, mais aussi celles et ceux qu’elle aura enthousiasmé, parfois trahi et même brutalement quittés – la réciproque existant aussi. On entre à son tour dans ce tourbillon d’espérances amoureuses, de déceptions cruelles et de ruptures sanglantes, Chloé BARREAU ayant l’intelligence de ne nommer chacune et chacun que par son prénom, comme c’était le cas dans leur jeunesse anté-sociale, même si l’on reconnaît au passage une actrice vedette, une réalisatrice présente à Cannes le mois dernier et une écrivaine en vogue. Et l’on pleure sans plus trop savoir si c’est sur ses propres amours perdues, sa peur de ne plus pouvoir jamais aimer à nouveau ou dans l’espoir caché que ces larmes nous attirent la mansuétude d’un voisin ou d’une voisine en attente aussi d’amour : la Ronde, version 2025. Inoubliable.
Adieux émouvants à Angelo RINALDI
0Ce vendredi 16 mai 2025, les parents venus de Corse, les amis parisiens d’Angelo RINALDI comme ses admirateurs de toutes origines se sont réunis en l’église SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS à Paris pour rendre un dernier hommage à l’auteur de « La dernière fête de l’Empire », décédé ce 7 mai à Paris. De nombreux écrivains (Amin MAALOUF, Charles DANTZIG, Jean-Maris BESSET…) ont témoignés de la présence singulière d’un auteur qui avait placé plus haut que tout la littérature et qui, comme critique, avait imposé un magister d’une rare rigueur, celle d’un incorruptible qui aurait eu de l’humour. Jacques-François LOISELEUR des LONGCHAMPS, qui l’aura accompagné dans les dernières années, a chanté L’invitation au voyage de DUPARC et le comédien Charles GABRIEL a récité un poème d’Olivier LARRONDE, un des poètes préférés du défunt.
Pour découvrir le témoignage lu dans l’église par Claude ARNAUD…page 1. page 2. page 3.
Pour lire l’article que Claude ARNAUD avait consacré, dans Le Point, au dernier roman publié d’Angelo Rinaldi, Torrent… Ou encore…
Pour lire ou relire l’article qu’Angelo RINALDI avait consacré à sa biographie de COCTEAU, parue chez Gallimard en 2003 : page 1. page 2. page 3. page 4
Visconti/Fellini: the clash of the titans
0Ce jeudi 8 mai 2025, dans son numéro 2754, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur La bella confusione, un livre
de Francesco PICCOLO (aux éditions Albin MIchel) sur les tournages quasi-simultanés du Huit et demi de FELLINI et du Guépard de VISCONTI, tout deux ayant comme interprètes Claude CARDINALE, dont la présence féline aiguisa la rivalité opposant ces deux géants. Pour découvrir cet article… Ou encore: page 1, page 2
De l’influence de la poussière sur l’écriture
0Dans son numéro 2753, daté du 1er mai 2025, LE POINT publie un article de Claude ARNAUD sur le dernier livre de Marianne ALPHANT, L’Atelier des poussières ( POL), consacré à l’influence qu’eurent à travers l’histoire les servantes et les domestiques chargés de ranger et de dépoussiérer les cabinets de travail des écrivains – un précis plein d’ironie, digne du Swift des Intructions aux domestiques. Pour lire cet article. Ou encore…
Sur l’affaire Amber Heard/Johnny Depp
0Dans son numéro 2752, en date du 24 avril 2025, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur « Toronto », un livre d’Elisabeth BENOIT (chez POL) consacré à l’affaire Amber HEARD/Johnny DEPP, qui se présente comme un verbatim fidèle des dépositions faites devant le tribunal par le couple et des témoignages de leur cercle rapproché – amis, agents, coachs, gardes du corps, parasites… une certaine idée du « cauchemar climatisé » à quoi Henry Miller comparait l’Amérique. Pour lire cet article… Ou sinon, page 1, page 2
Claude ARNAUD recommande…
0…le remarquable essai publié aux éditions PLON par Dominique BOURGOIS, sous-titré « Histoire du racisme et usages d’un mot contreversé », qu’un juriste africain-américain enseignant à Harvard, Randall KENNEDY, consacre au mot le plus dévastateur de la langue anglaise, devenu si insupportable aux Etats-Unis qu’il n’est plus toléré que sous la forme euphémisée de « N word ». KENNEDY montre que « Nigger » survit en vérité à l’intérieur de la communauté noire, qu’il est
revendiqué par les artistes africain-américains du stand-up comic et même par certains Blancs entre eux. L’étude de ce seul mot explosif, bien plus péjoratif que le « Negro » lui aussi délaissé, s’avère un extraordinaire révélateur de la société américaine, de son racisme fondateur et de ses difficultés à vivre hors des critères de couleur.
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