GAZA persécuté
L’armée israélienne a fini par reconnaître une « erreur » après que son protecteur américain se soit étonné que l’église catholique de la Sainte Famille de Gaza ait été bombardée, mais ce sont des dizaines d' »erreurs », à cette aune, que Tsahal commet chaque jour dans cette bande martyr – à ceci près que ce sont d’ordinaire des mosquées, des hôpitaux, des écoles, des dispensaires, des immeubles civils qui sont visés par centaines. Personne ne doute que certaines de ses installations n’abritent encore dans leurs sous-sols des cellules du Hamas, mais cette stratégie militaire, après plus de deux ans de pilonnages massifs censés avoir éradiqué le groupe islamiste, ne peut plus masquer le désir quasi-assumée de vider la bande de ses habitants en les dégoûtant d’y survivre plus longtemps. L’incapacité de l’Europe à sanctionner Israël de ce nettoyage ethnique à peine déguisé n’est pas acceptable. Pourquoi l’Ukraine occupée, la Birmanie des putschistes ou la Biélorussie dictatoriale et pas Gaza? Comment peut-on tolérer que chaque jours des dizaines de malheureux venus chercher de l’aide alimentaire soient tirés comme des lapins? La vengeance sans fin ne peut servir de stratégie militaire, les standards humanitaires doivent être les mêmes partout.
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