Douloureux d’évoquer la mort de celui qui fut plus qu’un ami, l’un de ces complices sans lesquels l’existence paraîtrait insignifiante, absurde, ou même insupportable, un authentique frère existentiel. Charles NAJMAN était la vie, la gaité et l’intelligence incarnée, une source constante de propositions – vitales, artistiques et intellectuelles – mais aussi de contradiction et de drôlerie : rien d’académique, de professoral, de convenu dans sa façon d’associer les formes, les idées, les êtres, sans aucun respect des frontières établies; penser avec Charles NAJMAN, c’était danser avec son esprit.


Ses obsèques ont été célébrées au cimetière de Bagneux, le vendredi 22 juillet 2016. Charles a rejoint son père et son frère Maurice dans le caveau familial devant une foule émue par sa disparition foudroyante. Emmanuelle HONORIN a rendu hommage au compagnon de vie, Olivier ASSAYAS  au cinéaste, Laénnec HURBON à l’amoureux d’Haïti, Claude ARNAUD à l’amiGérard DELAHAYE et Hélène FELDHANDLER à l’inspirateur, entre autres. 

Pour en savoir plus sur le cinéaste qui réalisa LA MEMOIRE EST-ELLE SOLUBLE DANS L’EAU, ROYAL BONBON ( Prix Jean Vigo 2002), LES ILLUMINATIONS DE MME NERVA (Prix Jean Rouch)

Pour lire le portrait que Johan Frederik HEL GUEDJ lui a consacré, dans le Journal belge l’ECHO, en date du 27 aout 2016, sous le titre « Le danseur à la caméra

Pour entendre l’une des chansons qu’il avait écrite et interprétée, et qui accompagna ses obsèques