Claude ARNAUD recommande « GIRL »
0On n’a pas vu film si sensible, si juste, si délicat, si mûr et si poignant depuis longtemps que GIRL. Et
pourtant son acteur principal n’a que 15 ans, et son metteur en scène, Lukas DHONT, 27. Ce dernier ne s’est pas seulement mis au service de cette histoire d’un jeune danseur de la scène belge qui tend à toute forces à devenir femme, martyrisant ainsi un peu plus son corps, il a trouvé en Victor POLSTER un interprète inoubliable – une conjonction unique qui précipite l’osmose entre le film, son interprète et les spectateurs des deux ( trois ?) sexes. C’est une chemin de croix, mais il est si intensément vécu qu’il devient, l’espace d’une heure et demi, le destin immanquable de qui a traversé l’adolescence, a vu avec angoisse son corps muer, s’est interrogé sur les moyens de parvenir à satisfaire ses désirs, et plus encore à les définir, dans la réclusion d’une chambre qui devient ici la métaphore même de la solitude, et le cocon où va immanquablement s’accomplir la métamorphose.
Sur le dernier roman de Maylis de KERANGAL…
0Le 17 septembre 2018, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur Un monde à portée de mains (éditions Verticales) le dernier roman de Maylis de KERANGAL…
Pour lire cet article…
et sa version papier…
(ph: Jean-Luc BERTINI/Pasco)
Dans « Un jour un destin », sur Fabrice LUCHINI
0(ph: copyright Bestimages)
Le dimanche 7 septembre 2018, Claude ARNAUD est intervenu dans l’émission Un jour, un destin consacrée à Fabrice LUCHINI et animée par Laurent DELAHOUSSE. Réalisé par Laurent ALLEN-CARON, un film intitulé Fabrice LUCHINI, voyages intérieurs, y retrace le parcours hors-norme de l’acteur, en s’appuyant sur les témoignages d’amis et d’intimes comme Jacques FIESCHI, Anne FONTAINE, Philippe LEGUAY, tout trois cinéastes et scénaristes, d’Emma LUCHINI, sa fille, et d’Emmanuelle GARASSINO, sa compagne, comme de ses frères, Michel et Alain LUCHINI, du philosophe-essayiste Alain FINKELKRAUT et donc de Claude ARNAUD.
Sur le premier roman de Jean-Luc BARRE…
0Le 6 septembre 2018, Claude ARNAUD a publié un article dans LE POINT sur le premier roman
de Jean-Luc BARRE, « Pervers » (aux éditions Grasset).
Pour découvrir l’amorce de cet article…
Pour lire sa version papier…
(ph: Laurent PETER)
La Bourse CIORAN 2018 attribuée à Mehdi Belhaj Kacem
0La 18e bourse Cioran, dont le jury était composé de Vincent Monadé, président
du CNL, de Claude Arnaud, écrivain, de Belinda Cannone, romancière et essayiste, et de Verena von der Heyden-Rynsch, spécialiste de l’œuvre de Cioran, a été attribuée le mardi 4 septembre 2018 à l’écrivain Mehdi Belhaj Kacem pour son projet d’essai consacré au philosophe Arthur Schopenhauer.
Mehdi Belhaj Kacem a reçu la bourse, d’un montant de 18 000 euros, lors d’une cérémonie au Centre national du livre (CNL), le 12 septembre.
Sur la rentree litteraire 2018…
0Dans son numéro 2400 daté du 30 aout 2018, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur A son image, l’excellent roman de Jerôme FERRARI (
ACTES SUD), qui vient d’obtenir le prix du roman du journal Le Monde, ainsi que le compte-rendu de sa rencontre à LONDRES avec Julian BARNES, à l’occasion de la traduction, au Mercure de France, du dernier roman de l’écrivain anglais, La seule histoire, dans une traduction de Jean-Pierre Aoustin.
Pour lire l’article consacré à J. Ferrari… et sa version papier…
Pour découvrir le portrait de Julian Barnes... et sa version papier : page 1, page 2
(Photos: Jonathan Perugia/Time Out/Camerapress/Gamma Rapho – sp + Jean Delmarty/Opale/Leemage)
AVEC PESSOA, SUR FRANCE-CULTURE
0Ce samedi 1° septembre 2018, à 15 heures, Claude ARNAUD a été l’un des participants à l’émission UNE VIE UNE OEUVRE que FRANCE-CULTURE consacre à l’oeuvre de Fernando PESSOA. Il y a évoqué toute l’influence qu’a eu le grand Portugais sur son travail, de Qui dit je en nous ? à Je ne voulais pas être moi. Menée par Dany LEGRAS, l’émission, d’une durée d’une heure, est accessible en cliquant sur ce lien…
Claude ARNAUD recommande…
0…le documentaire KING : DE MONTGOMERY À MEMPHIS produit et écrit par Ely LANDAU, monté avec l’aide de Sydney LUMET et de Joseph MANCKIEWICZ, sorti deux ans après la mort du révérend, aujourd’hui à nouveau en salle. Depuis le boycott des bus de Montgomery en 1955, l’une des premières actions publiques du leader noir, jusqu’à son assassinat à 39 ans, en avril 1968 à Memphis, par un suprématiste blanc, le film retrace la destinée quasi messianique de Martin Luther KING (1929-1968). Fait d’images tournées dans des conditions parfois périlleuses, au milieu des coups et des balles, ce long-métrage témoigne des prodigieux dons d’orateur du pasteur baptiste d’Atlanta, mais aussi de la conviction tellurique qu’il communiquait à ses auditeurs. C’est un moderne Moïse qu’on découvre, à la fois bouleversé et stupéfait, et voit décidé, corps et âme, à sortir son peuple de la stigmatision sociale où l’a conduit un esclavage infâme, vieux de quatre siècles, mais aussi à le sauver de l’exil intérieur qui a résulté de l’abolition tardive de ce dernier. On découvre le courage surhumain, et l’infinie intelligence stratégique, du KING face à des forces armées et des populations blanches hostiles, non seulement dans le Sud profond et raciste mais aussi – c’est l’horrible surprise que réserve ce chef d’oeuvre -, dans une Chicago qui, sous le parapluie de son maire démocrate, se révèle un nid de suprématistes blancs, tout prêts aussi au lynchage dès que les Noirs sortent de leur ghetto et leur condition. Du Selma convenu (Ava duVernay) au cruel Do the right Thing (Spike LEE) en passant par le brillant BlacKkKlansman (du même), aucun film n’aura aussi bien montré l’infamie de la Ségrégation, mais aussi la bonté héroïque d’un homme qui paraît, a posteriori, le plus grand Chrétien que la terre ait porté, le seul à avoir vécu la doctrine d’amour de Jésus de Nazareth non comme une pénitence ou une croix, mais comme un acte de vie, vibrant de ferveur et même parfois de gaieté, au service de la justice et de l’égalité.
Aux aguets, pour Christine de Rivoyre
3Les Cahiers des Amis de Christine de Rivoyre, n°1, publiés en cet été 2018 par l’association « Les amis de
Christine de Rivoyre », comporte un portrait de l’auteur de La Mandarine par Claude ARNAUD, intitulé « Aux augets ».
Pour en savoir plus sur cette publication…
Et sur Christine de RIVOYRE…
Dans son numéro 2203, daté du
Le dimanche 12 août 2018, à Penta-di-Casinca, en Corse
0Le dimanche 12 août 2018, dans l’après-midi, à Penta-di-Casinca, en Corse, Claude ARNAUD est intervenu au sujet de PORTRAITS CRACHES, le volume qu’il a publié en septembre 2017 dans la collections BOUQUINS (éd Robert LAFFONT). Il a parlé de l’art du portrait, littéraire et histoirique, en compagnie de Michel VERGE-FRANCESCHi, lui-même l’auteur de biographies historiques (dont un passionnant PAOLI, un Corse des Lumières (éd. Fayard), 2007) et, dans cette même collection BOUQUINS, en 2009, d’une anthologie des récits de voyage en CORSE.
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