Affinités

Claude ARNAUD recommande le « tombeau » dédié à Valérie LANG par François JONQUET

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Claude ARNAUD recommande le très beau livre que François JONQUET vient d’écrire en hommage à Valérie LANG, l’actrice décédée à 47 ans d’une tumeur du cerveau, en 2013 . Je veux brûler tout mon temps (Le Seuil) révèle, derrière la comédienne intense qui joua sous la direction de Stanislas NORDEY puis de Christine LETAILLEUR, et qui resta, pour beaucoup, une figure des années 80, époque où ses parents, Jack et Monique LANG, régnaient sur le ministère de la CULTURE, une sorte de mystique de l’amour, toute entière dédiée à des hommes qu’elle élisait, même quand ils ne la désiraient pas, surtout même quand ils ne se sentaient pas de l’aimer. Une sorte de Julie de LESPINASSE, cette épistolière du XVIII°siècle qui mourut d’amour pour un chevalier qui ne pensait qu’à l’éviter, l’équivalent moderne, dans une époque où (presque) chacun s’autorise (presque) tout, de cette Religieuse Portugaise qui, enclose dans son couvent, continue d’aimer en vain un homme qui ne lui répond pas, et dont GUILLERARGUES avait imaginé et écrit les lettres désespérées, au XVII° siècle. Un superbe tombeau, qui révèle non seulement un grand caractère, à la fois généreux, gâté et autodestructeur, mais tout une époque, celle de la Mitterrandie triomphante, qui paraît aujourd’hui aussi lointaine que la France des salons littéraires… Pour trouver ce livre

« Une Imposante anthologie du Portrait », dans la Nouvelle Quinzaine Littéraire

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« II n’est pas sûr que les inventions du miroir et du portrait nous aient rendu service pour finir. Elles pourraient même avoir ouvert la boîte de Pandore a en croire ceux qui, de LA ROCHEFOUCAULD à FREUD et de Benjamin CONSTANT à CIORAN, s’attachèrent a démasquer nos prétentions. Ce besoin de comprendre n’est peut-être qu’une forme terminale de névrose : nous étions plus faciles à satisfaire quand nous étions des animaux comme les autres  [ … ] Si les bêtes ne connaissent pas I’angoisse, juste la peur, c’est qu’elles ne s’analysent pas, qu’elles s’offrent sans réserve au monde. Il va nous falloir des millénaires avant de réapprendre à le faire ». C’est par ces lignes que Claude ARNAUD clôt son imposante anthologie du portrait dans la littérature, écrit Jean-Pierre CESCOSSE dans  « Zone Franche« , sa chronique abritée par la Nouvelle Quinzaine Littéraire no 1186, datée du 16 janvier 2018, en recensant PORTRAITS CRACHES, Un trésor littéraire de Montaigne a Houellebecq, Bouquins/Robert Laffont 2017. On y retrouve avec plaisir l’essayiste vif et subtil de CHAMFORT (Laffont, 1988) et PROUST CONTRE COCTEAU (Grasset, 2013). Ses commentaires et présentations nous éclairent, restituent habilement les contextes et les époques, sans nous écraser sous l’érudition. J’ignore toutefois si nous avons jamais été des bêtes « comme les autres » et (…) s’il est vrai que les animaux n’éprouvent pas d’angoisse et jusqu’à quel point nous sommes fondés a affirmer, sans anthropomorphisme (pouvons-nous jamais en sortir ?), qu’ils ne « s’analysent » pas. Mais cela ne m’empêche pas de partager la stimulante perplexité qui s’exprime ici. Je me permets d’y ajouter une question : quand nous aurons réappris a nous offrir « sans réserve au monde », éprouverons-nous le besoin de faire le portrait de notre état sauvage flambant neuf ? La conscience humaine peut-elle cesser de se fasciner elle-même? N’est-ce pas là son mode d’être, ce qui lui est propre? Rendez-vous dans quelques millénaires. En attendant d’avoir recouvré la « virginité » que Claude ARNAUD, non sans une légère touche d’humour mélancolique, semble appeler de ses vœux, nous resterons confrontés à nos démons éculés: vanité, esprit grégaire, instinct de lucre et de gloriole« . Pour découvrir l’intégralité de cette chronique

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« JEAN COCTEAU A LIFE », in the 2017’s best Lgtb nonfiction/ « COCTEAU » dans les meilleurs livres Lgtb de non-fiction de l’année

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« If any 20th-century creative genius warrants a 1,000-page biography, it’s JEAN COCTEAU, master of many trades, influencer of artists arguably his superiors, and, against all odds, a breathtakingly high-achieving opium addict, writes TIM PFAFF in the Bay Area Reporter published 12/21/2017. CLAUDE ARNAUD’s extraordinary biography (Oxford – mistake, it’s Yale UP! ), newly translated from the French, turns an authoritative history that seems to leave out nothing into a bona fide page-turner. Fair warning: this is the kind of scholarly book that could cost you additional money, tracking down and re-examining the multiple facets of COCTEAU‘s art, all of which ARNAUD writes about with deeply informed delectation. »

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« Si l’un des génies créateurs du 20° siècle méritait une biographie de 1,000 pages, c’était bien Jean COCTEAU, maître dans toutes les arts, source d’inspiration pour tant d’artistes qu’on peut tenir pour ses supérieurs mais aussi, contre toute attente, un opiomane fini, écrit Tim PFAFF dans The Bay Area Reporter du 12/21/2017. L’extraordinaire biographie de CLAUDE ARNAUD  (Oxford – erreur c’est Yale UP! ), tout juste traduite du français, n’est pas seulement un livre de référence qui ne laisse rien dans l’ombre, c’est aussi, tout bonnement, un récit captivant. Aimable avertissement: ce genre d’ouvrage pourrait vous coûter du temps et de l’argent, à pister et réévaluer les multiples facettes artistiques de COCTEAU, qu’ARNAUD décrit avec une délectation remarquablement informée.« 

« PORTRAITS CRACHES » DANS L’OBS

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« Les esprits subtils qui sévissent aux heures de grande écoute sont formels, écrit Grégoire LEMENAGER dans l’OBS du 11 décembre 2017. L’individualisme fait rage, c’est la faute à Mai-68. Les esprits subtils se seraient-ils trompés? On n’ose le croire. Ils auraient pourtant de quoi s’en prendre aux vrais coupables : SAINT AUGUSTIN, des aristocrates désœuvrés du Grand Siècle, Marcel PROUST et tous ces écrivains qui ont accrédité l’idée que chacun est singulier, en pratiquant génialement l’art délicat du portrait. Cette idée-là n’allait pas de soi, dans une civilisation où seul Dieu peut véritablement nous connaître, mais tant pis pour Dieu : le genre a accouché d’un riche « trésor littéraire » que Claude ARNAUD rassemble et analyse en allant « de Montaigne à Houellebecq ». Y mettre son nez vaut toutes les leçons de psychologie managériale du monde. Ici, CHATEAUBRIAND croque son ami JOUBERT : « C’était un égoïste qui ne s’occupait que des autres.» Là, SACHS montre COCTEAU comme « un illusionniste effrayant qui savait escamoter les cœurs et ne vous rendait qu’un lapin ». Et là, entre mille autres perles, LA ROCHEFOUCAULD signe un extraordinaire éloge à triple fond du cardinal de RETZ : « II paraît ambitieux sans l’être », résume son meilleur ennemi. L’art du portrait est aussi un art de la perfidie. » 

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ET ENCORE

Ressortie de « Mme du Deffand et son monde », par B. CRAVERI

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Le jeudi 7 décembre 2017, LE  POINT, dans son numéro 2361, a publié un article de Claude ARNAUD saluant la ressortie de Mme du Deffand et son monde, la magistrale biographie de Benedetta CRAVERI aux éditions Flammarion. « L’épistolière dont CIORAN fit le flambeau de l’incrédulité à la française trouva en Benedetta CRAVERI un portraitiste hors-pair, voilà trente ans, y lit-on. Aujourd’hui réédité, avec une préface de Marc FUMAROLI éclairant son emprise intellectuelle sur VOLTAIRE, Madame du Deffand et son monde consacre la perspicacité prémonitoire de l’essayiste italienne: avant même Chantal THOMAS ou Sofia COPPOLA à sa façon, la petite-fille de Benedetto CROCE  relança notre curiosité pour l’avant-1789, auquel elle consacra en 2003 une somme indépassée. Largement traduite depuis, cette vie de Mme du DEFFAND revient donc couronner cette francisista qui perpétue elle-même, entre ROME, NAPLES et PARIS, cette sociabilité éclairée et joueuse sans laquelle l’Europe ne serait plus qu’un terminal touristique ». Pour lire cet article

« PORTRAITS CRACHES » dans TRANSFUGE

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« Claude    ARNAUD    déballe    sa    bibliothèque, écrit Damien AUBEL dans le n° 114 de TRANSFUGE daté décembre 2017. Avec la liberté et la souplesse joyeuses d’un MONTAIGNE butinant parmi ses livres, le romancier et fin connaisseur de COCTEAU ou de CHAMFORT nous convie à une balade dans le genre du portrait. Des jeux de société des Précieuses au mordant impitoyable d’un cardinal de RETZ, du XVIII’ siècle qui élargit les frontières de l’exercice et s’ouvre aux marginaux, jusqu’aux prodigieuses entreprises de zoologie humaine d’un BALZAC ou d’un ZOLA, personnages historiques    et    fictionnels    se    succèdent    au fil    d’extraits    sertis    dans    la    prose    de    Claude ARNAUD. Avec, comme point nodal et mètre-étalon, le « patron » Saint-Simon. Et comme basse continue à cette symphonie, qui a parfois des allures de carnaval des animaux (Claude ARNAUD n’oublie pas les merveilleuses vignettes de BUFFON, son cheval ou son chat), la même rumeur, insistante comme le grondement d’une révolution de la psyché et de l’écriture : la liberté. »

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ET ENCORE

(Ph: Franck Ferville)

CLAUDE ARNAUD à BRUXELLES

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Le Jeudi 30 novembre à 18.30, Claude ARNAUD est intervenu à la libraire Chapitre XII de Bruxelles, au sujet de PORTRAITS CRACHES. La rencontre était menée par Monique TOUSSAINT.

Chapitre XII. 12 Avenue des Klauwaerts 1050 Ixelles. BELGIQUE

Sur les murs de la librairie, la liste des auteurs venus présenter leurs livres…

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CLAUDE ARNAUD à l’émission « LA GRANDE LIBRAIRIE »

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Le Jeudi 26 octobre 2017, de 20.55 à 22.20, Claude ARNAUD était sur le plateau de l’émission La Grande Librairie, animée sur FRANCE 5 par François BUSNEL, avec pour invité principal Fabrice LUCHINI, qui présentait son spectacle « Les Ecrivains parlent d’argent », aux côtés de Renaud CAPUÇON, violoniste, d’Alain FINKIELKRAUT, essayiste, et de Claire-Marie LE GUAY, pianiste. Pour voir ce moment, à partir de la 58° minute…  Pour en savoir plus

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ET ENCORE

« PORTRAITS CRACHES » en Italie/ Claude ARNAUD a proposito di Cioran e del rittrato letterario

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Claude ARNAUD s’est longuement entretenu avec Benedetta CRAVERI du portrait littéraire, dans le supplément hebdomadaire de La Repubblica du vendredi 6 octobre 2017, pour la sortie, chez Adelphi, de la traction italienne de l’Anthologie du Portrait de CIORAN, et de sortie en France, concomitente, de ses PORTRAITS CRACHESPour lire en français cet entretien

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Leggere l’intervista di Claude ARNAUD da Benedetta CRAVERI, nel’ supplemento « Venerdi » de La Repubblica (6 ottobre 2017), a proposito dell Antologia del Ritratto, Da Saint-Simon a Tocqueville di CIORAN, appena pubblicato da Adelephi, é de l’uscita della sua propria Antologia in Francia (Portraits Crachés, Un trésor Littéraire de Montaigne à Houellebecq, Bouquins, Robert Laffont) : Pagina UnoPagina Due

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SUR LE SUPERBE SEGALEN de COATALEM…

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Dans son édition du 7 octobre 2017, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur le dernier livre de Jean-Luc COATALEM, Mes pas vont ailleurs (éditions STOCK). Ce récit retrace, de façon très personnelle, le parcours de Victor SEGALEN, l’écrivain-voyageur de Stèles et de René Leys, de son enfance bretonne à son suicide supposé, en passant par ses incroyables expéditions aux Marquises et en Chine. Pour découvrir cet article

Pour le lire version tapuscrit

Jean-Luc COATALEM a reçu le prix FEMINA de l’essai pour ce même livre, un mois plus tard

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