Affinités
Dans la grande exposition CHANEL du musée GALLIERA
0Ce mardi 29 septembre 2020 a été inaugurée, au palais GALLIERA de Paris, 10 avenue Pierre 1° de SERBIE 75116, l’exposition « GABRIELLE
CHANEL. MANIFESTE DE MODE« , qui sera ouverte au public du 01.10.2020 au 14.03.2021. Conçues par les Commissaires Miren ARZALLUZ, directrice du Palais Galliera, et Véronique BELLOIR, responsable de collection, avec pour conseiller artistique Olivier SAILLARD, l’exposition court sur près de 1 500 m2 – dont de nouvelles galeries ouvertes en rez-de-jardin après d’importants travaux de restructuration. Un parcours jalonné de plus de 350 pièces issues des collections du musée GALLIERA, du Patrimoine de CHANEL, de musées internationaux – le Victoria & Albert Museum de Londres, le De Young Museum de San Francisco, le Museo de la Moda de Santiago du Chili, le MoMu d’Anvers… – et de collections particulières.
Le vernissage a eu lieu dans les conditions très particulières imposées par la lancinante épidémie de COVID – public restreint, distanciation obligatoire, ni cocktail ni discours. Tous dûment masqués, les présents semblaient aussi flottants et muets que les modèles présentés. L’atmosphère de couvre-feu, les éclairages proches de l’obscurité, la stupeur devant cette forme de vie sociale mutilée contribuaient à souligner l’austérité du travail de Mlle CHANEL, flagrant dès les années 20.
Remarquable de sobriété, le catalogue, GABRIEL CHANEL, MANIFESTE DE MODE, auquel Claude ARNAUD a participé avec un texte intitulé « La Libellule et le Taureau », consacré aux rapports COCTEAU–CHANEL, achève d’éclairer le jansénisme foncier d’une créatrice qui vivait la mode comme une ascèse et mourut à la tache, brouillée avec l’univers. Publié par les Editions PARIS MUSEES, (24,5 × 31 cm, relié, 304 pages, 200 illustrations, version anglaise (Thames and Hudson) 44,90 euros (FR) 45 £ / 60 $ (UK/US), photographies couleurs et noir et blanc de Julien T. Hamon) ce catalogue comprend des textes signés Claude Arnaud, Miren Arzalluz, Véronique Belloir, Laurent Cotta,Julie Deydier, Caroline Evans, Sophie Grossiord, Marie-Laure Gutton, Marion Langlois et Régis Robert, Sylvie Lécallier, Alexandra Palmer, Olivier Saillard.
POUR EN SAVOIR PLUS…
CLAUDE ARNAUD IS THE AUTHOR OF AN ESSAY DEDICATED TO COCTEAU-CHANEL RELATIONSHIP IN THE CHANEL MANIFESTO, THE
CATALOGUE OF THE LANDMARK CHANEL EXHIBITION HOSTED BY THE MUSEE GALLIERA OF PARIS (OCTOBER 2020, MARCH 2021).
This volume traces the birth and evolution of Chanel’s style. Specially commissioned photographs by Julien T. HAMON showcase the clothing, while essays by fashion historians and writers illuminate a period, an event or a theme. Rare archival documents round out the book. GET THAT CATALOGUE… AS WELL AS…
ABOUT THE EXHIBITION, IN « FASHION NETWORK »…
Pour célébrer le cinquantenaire de la publication d’EDEN, EDEN, EDEN…
0Le mercredi 9 septembre 2020, Claude ARNAUD a été l’un des 50 lecteurs qui ont lu
, à partir de 15h et jusqu’à 2h du matin, l’intégralité du texte d’Eden, Eden, Eden de Pierre GUYOTAT, mort au début de cette année. Cette lecture a été abritée par Colette KERBER dans sa librairie Les Cahiers de COLETTE, 23 rue Rambuteau à PARIS, mais sans public, COVID oblige. Elle a néanmoins été retransmise en direct sur les réseaux sociaux du site eden50.org et sur le fil Les Cahiers de Colette, live on YouTube. Claude ARNAUD y a pris son tour aux alentours de 21.10 (qui correspond, sur le fil You Tube, à 5.37.20).
A cette occasion, la librairie OMBRES BLANCHES à Toulouse a organisé une semblable lecture avec Jacques BONNAFE, comme le musée REINA SOFIA à Madrid ou le MUDAM (Musée d’art contemporain de LUXEMBOURG), qui a invité l’acteur luxembourgeois Fábio GODINHO à lire le texte de Pierre GUYOTAT pour un podcast d’une durée de trente minutes. Ce sont en tout une cinquantaine de lieux dans le monde, de l’Amérique à l’Asie ne passant par le Proche-Prient, qui ont accueillis de semblable lectures, dans les langues de traduction existantes, organisées par l’Association Pierre GUYOTAT, menée par Donatien GRAU, lectures qui ont été enregistrées et rassemblées sur cet plateforme commune à ces lieux, dont : le Festival d’AVIGNON, le Centre POMPIDOU-METZ, Le Cabinet, LONDRES ; The Box, LOS ANGELES ; Artists’Space, NEW YORK, Ambassade de France en Chine, PEKIN, Jaipur Literary Festival, DELHI et JAÏPUR, American University of Beirut, BEYROUTH, Association Mosaïque, BISKRA, etc, etc…
Pour découvrir la liste des lecteurs des Cahiers de Colette…
Pour voir Bruno RACINE lire un extrait du texte, à VENISE, au palais GRASSI (après 4minutes 54 de blanc)…
Sur les extraordinaires chroniques de l’Occupation de Janet Flanner
0Dans son numéro 2496 daté du 25 juin 2020, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur les extraordinaires chroniques que la grande JANET FLANNER a tenues pendant l’Occupation allemande de la France dans le NEW-YORKER, sous le nom de plume de GENÊT. Pour découvrir cet article… et sa version papier : page 1, page 2
Gemma SALEM est morte…
0Née à Antioche (Turquie) en 1943, GEMMA SALEM vient de mourir à VIENNE (Autriche) à 76 ans. Un tempérament de feu, une plume alerte, aussi tendre que cruelle, une foi totale mais en partie désespérée en la littérature, un gout indéniable pour les complications qui ne lui rendit pas la vie facile, cet esprit libre avait été élevée dans les écoles chrétiennes francophones du Proche Orient. Partant vivre en Europe au début des années 60, tout à tout danseuse, secrétaire et actrice, GEMMA SALEM avait consacré de nombreux livres à retracer son itinéraire amoureux et culturel plus que libre, à son entourage extraordinairement varié (Mes amis et autres ennemis, Paris, Zulma, 1995), et à ses héros littéraires et musicaux (BOULGAKOV, SCHUBERT, DURELL). Ce n’étais pas toujours confortable d’être le sujet de son amitié ou l’objet de son admiration, l’auteur de ces lignes peut en témoigner, mais l’intensité était sa loi. La grande affaire de sa vie aura été sa passion pour Thomas BERNHARDT, qu’elle vénérait en toute lucidité. Abandonnant compagnon et enfants, elle partit vivre en 1990 à VIENNE pour se rapprocher de cet inaccessible qui ne recevait personne, et n’eut de relation accomplie avec aucune femme, à une ou deux exceptions près. La mort de son idole ne mit pas fin à ce culte; GEMMA SALEM put d’autant mieux venir visiter BERNHARDT au cimetière et parler avec lui. Cette passion fit naître de nombreux livres (Lettre à l’hermite autrichien, Paris, La Table Ronde, 1989, L’Artiste, Paris, la Table Ronde, 1991, Thomas Bernhard et les siens, Paris, La Table Ronde, 1993, Où sont ceux que ton cœur aime, Paris, Arléa, 2019), autant de témoignage de cette passion amoureuse digne des LETTRES de la RELIGIEUSE PORTUGAISE ou de celles de Julie de LESPINASSE.
Claude ARNAUD recommande « Le Bouquin de la Mode »
0Claude ARNAUD recommande « Le Bouquin de la Mode », publié fin 2010 sous la direction éclairée d’Olivier
SAILLARD chez Robert Laffont, dans la célèbre collection BOUQUINS – une somme qui dit l’essentiel d’un art longtemps tenu pour accessoire et qui désormais a reçu pleine reconnaissance. Pour lire l’article que Claude ARNAUD a dédié à cet ouvrage….
Le poète et le boxeur
0Le samedi 29 février 2020, La chaine FRANCE 5 a diffusé, dans le cadre de l’émission de Claire CHAZAL, Passage des Arts, « COCTEAU-AL BROWN , le poète et le boxeur » un documentaire de 60 minutes, produit par Les films de l’Instant (Pierre GARNIER, Anne PERCIE du SERT, Julia BOUSQUET) co-écrit et réalisé par François LEVY-KUNTZ, pour lequel Claude ARNAUD a joué le rôle de conseiller artistique. Le film raconte l‘histoire méconnue et bouleversante de la résurrection de ce boxeur noir, tombé dans la drogue et le divertissement, par l’entremise de COCTEAU, qui ne savait rien de la boxe, mais compris d’instinct le génie d’AL BROWN, malgré sa dépendance à l’opium et au champagne, ses blessures et son dégoût pour le monde de la boxe, bien trop brutal et corrompu pour cet esthète qui savait danser, jouait de 4 instruments (saxo, banjo, batterie, guitare quarto), possédait une écurie à Maisons-Laffite et contribua à financer l’expédition DAKAR-DJIBOUTI, essentielle dans l’essor de l’ethnographie africaine. Pour en savoir plus… Et encore…
Pour découvrir le point de vue de Renaud MACHART dans Le Monde…
Rediffusion: vendredi 13 mars à 02.00
Sur « Les Jungles rouges » de Jean-Noël ORENGO
0LE POINT, dans son édition électronique datée du 2 novembre 2019, a publié un article de CLAUDE ARNAUD
sur « Les Jungles rouges« , le roman prenant de Jean-Noël ORENGO qui figure sur la dernière liste du prix RENAUDOT après avoir été sur celle du MEDICIS. Pour lire cet article en ligne… et sa version papier: page 1, page 2
Sur le roman-quête de Jean-Luc COATALEM
0Dans son numéro daté du 3 octobre 2019, LE POINT a publié un article de Claude
ARNAUD consacré à « La part du fils » (ed. Stock), roman-quête
que Jean-Luc COATALEM a dédié à son grand-père résistant, arrêté et déporté en 1943 dans le camp de concentration de Dora, où il contribua à fabriquer les V2 qui allaient terroriser Londres et faire la gloire de Werner von BRAUN, lequel en livrera les secrets à la NASA avant de mener avec elle la course à la Lune. Un livre placé dans la seconde liste de sélection du prix Goncourt, dans la première du prix Renaudot et et du grand prix de l’Académie française. Pour lire l’amorce de cet article…
Pour découvrir sa version papier…
(Ph: Jean-Luc Bertini)
Le meilleur livre de la rentrée 2019…
0LE POINT, dans son numéro 2454 date du 12 décembre 2019, a publié un article sur Le Dictionnaire
égoïste de la littérature mondiale de Charles DANTZIG (Grasset). 1248 pages de réflexions, tantôt profondes, tantôt épidermiques, sur le génie, la vitalité ou l’imposture d’écrivains qu’on célèbre d’ordinaire – des centaines d’entrées aussi sur des auteurs en marge, ou confinés aux « happy few », DANTZIG crève les limites de l’écran sur lequel la critique littéraire, d’ordinaire, inscrit ses palmarès. Tout ici est libre, vivant, injuste parfois, remarquablement stimulant: le meilleur livre de la rentrée. Pour lire l’amorce de cet article… Pour découvrir sa version papier…
La 19° bourse CIORAN attribuée à Jean-Pierre MARTIN
0La dix-neuvième bourse CIORAN a été attribuée le 19 juin 2019 à
Jean-Pierre MARTIN pour son projet d’essai intitulé La Curiosité, qu’il définit comme « un égarement salutaire, […] un exercice de la pensée libre et un antidote irremplaçable de la croyance et de la conviction ». Décernée par le CENTRE NATIONAL du LIVRE chaque année et est dotée de 18.000 €, grâce aux droits d’auteur issus de la vente des essais de E.M. CIORAN, la bourse encourage l’écriture d’un ouvrage original ou singulier, par sa pensée et son écriture – et c’est bien le cas des livres de Jean-Pierre MARTIN, à la fois biographe de Henri MICHAUX et autobiographe subtil (Real book, Autopioanographie), auteur d’un remarquable Eloge de l’Apostat et d’un non moins pertinent LIvre des Hontes. Le jury était composé de Claude ARNAUD, ancien lauréat, d’Emmanuelle BENSIMON-WEILER, directrice générale du CNL, représentant Vincent Monadé, président, de Belinda CANNONE, essayiste et romancière, et de Verena von der HEYDEN-RYNSCH, traductrice en allemand de CIORAN.
Pour en savoir plus…
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