Affinités

« Proust contre Cocteau » chroniqué par Sam Astrid Breteau sur le site Babelio

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Le 9 mars 2019, Sam Astrid BRETEAU a dépose ce post sur le site BABELIO: « Avec la manière gracile de celui qui s’est beaucoup frotté au beau et à ses techniques, Claude ARNAUD démontre que le point final de la relation n’a jamais pu être posé, et qu’entre COCTEAU et PROUST la théorie de la brouille littéraire est infiniment mince devant les sacrifices qu’imposent la création littéraire anthropophage, et la conception toute personnelle de l’Art. Pour avoir été les meilleurs amis, s’aidant, se lisant, se cooptant, se cajolant, PROUST et COCTEAU se devaient d’être les meilleurs ennemis extravagants, passionnés, vindicatifs, jaloux, mesurés à dessein quand l’autre attendait de l’exaltation … comme un vieux couple en crise, en proie à des différends irréconciliables. »

Et S. A. BRETEAU de conclure: « Un essai tout à fait passionnant murmurant, à côté de ces portraits croisés, la petite histoire du « Contre Sainte-Beuve » qui a planté les jalons du structuralisme en Littérature. » Pour lire ce post in extenso

(en vitrine de la Librairie Compagnie, rue des Ecoles à Paris: ph. Anne Bourguignon)

Claude ARNAUD sur Fréquence protestante

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Claude ARNAUD est l’invité de Frédérick CASADESUS, sur la radio Fréquence Protestante, le jeudi 14 mars 2019, dans l’émission L’esprit de Réforme, pour évoquer la réédition, en collection ARLEA-POCHE, de son PROUST CONTRE COCTEAU. Pour écouter cette émission (Claude ARNAUD parle à partir de 18 minutes, après l’entretien de Frédérick CASADESUS avec Marc FUMAROLI)

In memoriam John Richardson (1924-2019)

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Difficile d’imaginer qu’un homme aussi passionnément vivant, actif, stimulant, incisif et drôle que John RICHARDSON ait cessé de vivre, après 95 ans d’une existence menée en fanfare, de Londres, où il naquit en 1924, jusqu’à New York, où il s’établit en 1960, en passant par la Provence, en particulier le château de Castille, où il vécut dix ans auprès de Douglas COOPER, collectionneur dédié au cubisme qui fut l’ami de PICASSO – une période que John RICHARDSON retraça dans The Sorcerer’ s apprentice (1999). Le commissaire de nombreuses expositions, entre New York, Londres et Paris, le collaborateur des grandes maisons de ventes, l’intime des plus grands peintres du XX° siècle, de Francis BACON à PICASSO en passant par WARHOL et Lucian FREUD – tous ou presque firent son portrait – John RICHARDSON s’était totalement investi à partir de 1980 dans une biographie monstre, A life of PICASSO (Random house, puis Knopff, traduite en partie en français aux éditions du Chêne). Il achevait le 4° tome, consacré aux années 30 et 40, quand la mort l’a surprit, à New York, chez lui, mais ses assistants, autour de Ross FINOCCHIO, sauront perpétuer cette entreprise sans précédent de recréation d’une vie, au jour le jour, sans complaisance ni malveillance, en l’inscrivant dans la grande et la petite histoire, avec une constante pertinence. Un hommage a été rendu à JOHN RICHARDSON au Metropolitan Museum de NEW YORK, au Métropolitan Museum de NEW YORK, le 24 Octobre 2019. Pour lire le texte que CLAUDE ARNAUD a écrit à cette occasion

(J. Richardson par L. FREUD, en haut à g. et à dr. par A. WARHOL; ci-dessous chez lui, à New York)

CLAUDE ARNAUD AVAIT CONTRIBUÉ AU CATALOGUE DE L’EXPOSITION PICASSO, THE MEDITERRANEAN YEARS, 1942-1965, mise en scène par JOHN RICHARDSON À LA GAGOSIAN GALERY DE NEW YORK À L’AUTOMNE 2010, AVEC UN TEXTE,  « MINOTAUR, BANDERILLO », CONSACRÉ AUX RELATIONS PICASSOCOCTEAUPOUR DECOUVRIR CE CATALOGUE (EN ANGLAIS)

*Not an easy task to imagine such a passionately vivid, clever, stimulating, brillant and funny man to have left us, but John RICHARDSON has passed away, after an outstanding life that spanned 95 years. First in London, where he was born in 1924, and then in New York, where he settled in 1960, after spending time in the castle of Castille, Provence,  France, where he lived ten years with Douglas COOPER, PICASSO’s close friend – a friendship John RICHARDSON has brought to life in The Sorcerer’ s apprentice (1999). A curator of many exhibitions, in New York, London and Paris, a collaborator for some of the greatest auctions houses, a friend of some of the best artists of the XXth century, from Francis BACON to PICASSO, not to mention Andy WARHOL and Lucian FREUD – who painted his portrait -, John RICHARDSON was totaly involved, since 1980, in writing a unique biography A life of PICASSO (Random house, then Knopff). He passed away in New York city as he was finishing the fourth volume, focused on PICASSO’s life in the 30s and 40s, but his assistants, led by Ross FINOCCHIO, will keep working on this outstanding recreation of a life, day after day, without complacency nor prejudice. READ the tribute CLAUDE ARNAUD wrote for the Memorial tribute at the Metropolitan Museum of NY, 10/24/2019

CLAUDE ARNAUD HAS WRITTEN A TEXT, « MINOTAUR, BANDERILLO », DEDICATED TO THE PICASSO-COCTEAU FRIENDSHIP, FOR THE CATALOG OF AN EXHIBITION CURATED BY JOHN RICHARDSON AT THE GAGOSIAN GALERY OF NEW YORK (FALL 2010), PICASSO, THE MEDITERRANEAN YEARS, 1942-1965GET THAT CATALOG

A propros de Nico et de Garth Greenwell

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Le magazine LE POINT a publié le 16 décembre 2018 sur son site, dans la rubrique « Littérature: séance de rattrapage », deux articles de Claude ARNAUD sur Nico, the end, de James YOUNG, traduction Charles Villalon, Séguier, (321 p. 21 euros), un ouvrage écrit par un compagnon de l’ex-song leader du Velvet Underground,  et sur Ce qui t’appartient, le très beau premier roman de Garth GREENWELL, traduit de l’anglais (États-Unis) par Clélia Laventure, Rivages, 252 p. 21 euros, cet article s’intitulant: « L’intello et le chat de gouttière ».

Pour découvrir ces deux articles


Claude ARNAUD recommande « GIRL »

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On n’a pas vu film si sensible, si juste, si délicat, si mûr et si poignant depuis longtemps que GIRL. Et pourtant son acteur principal n’a que 15 ans, et son metteur en scène, Lukas DHONT, 27. Ce dernier ne s’est pas seulement mis au service de cette histoire d’un jeune danseur de la scène belge qui tend à toute forces à devenir femme, martyrisant ainsi un peu plus son corps, il a trouvé en Victor POLSTER un interprète inoubliable  – une conjonction unique qui précipite l’osmose entre le film, son interprète et les spectateurs des deux ( trois ?) sexes. C’est une chemin de croix, mais il est si intensément vécu qu’il devient, l’espace d’une heure et demi, le destin immanquable de qui a traversé l’adolescence, a vu avec angoisse son corps muer, s’est interrogé sur les moyens de parvenir à satisfaire ses désirs, et plus encore à les définir, dans la réclusion d’une chambre qui devient ici la métaphore même de la solitude, et le cocon où va immanquablement s’accomplir la métamorphose.

 

Sur le dernier roman de Maylis de KERANGAL…

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Le 17 septembre 2018, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur  Un monde à portée de mains (éditions Verticales) le dernier roman de Maylis de KERANGAL

Pour lire cet article

et sa version papier

(ph: Jean-Luc BERTINI/Pasco)

Dans « Un jour un destin », sur Fabrice LUCHINI

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(ph: copyright Bestimages)

Le dimanche 7 septembre 2018, Claude ARNAUD est intervenu dans l’émission  Un jour, un destin consacrée à Fabrice LUCHINI et animée par Laurent DELAHOUSSE. Réalisé par Laurent  ALLEN-CARON, un film intitulé Fabrice LUCHINI, voyages intérieurs, y retrace le parcours hors-norme de l’acteur, en s’appuyant sur les témoignages d’amis et d’intimes comme Jacques FIESCHI, Anne FONTAINE, Philippe LEGUAY, tout trois cinéastes et scénaristes, d’Emma LUCHINI, sa fille, et d’Emmanuelle GARASSINO, sa compagne, comme de ses frères, Michel et Alain LUCHINI, du philosophe-essayiste Alain FINKELKRAUT et donc de Claude ARNAUD.  

Sur la rentree litteraire 2018…

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Dans son numéro 2400 daté du 30 aout 2018, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur A son image, l’excellent roman de Jerôme FERRARI (ACTES SUD), qui vient d’obtenir le prix du roman du journal Le Monde, ainsi que  le compte-rendu de sa rencontre à LONDRES avec Julian BARNES, à l’occasion de la traduction, au Mercure de France, du dernier roman de l’écrivain anglais, La seule histoire, dans une traduction de Jean-Pierre Aoustin.

Pour lire l’article consacré à J. Ferrari… et sa version papier

Pour découvrir le portrait de Julian Barnes... et sa version papier : page 1, page 2

(Photos: Jonathan Perugia/Time Out/Camerapress/Gamma Rapho – sp + Jean Delmarty/Opale/Leemage)

Claude ARNAUD recommande…

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…le documentaire KING : DE MONTGOMERY À MEMPHIS produit et écrit par Ely LANDAU, monté avec l’aide de Sydney LUMET et de Joseph MANCKIEWICZ, sorti deux ans après la mort du révérend, aujourd’hui à nouveau en salle. Depuis le boycott des bus de Montgomery en 1955, l’une des premières actions publiques du leader noir, jusqu’à son assassinat à 39 ans, en avril 1968 à Memphis, par un suprématiste blanc, le film retrace la destinée quasi messianique de Martin Luther KING (1929-1968). Fait d’images tournées dans des conditions parfois périlleuses, au milieu des coups et des balles, ce long-métrage témoigne des prodigieux dons d’orateur du pasteur baptiste d’Atlanta, mais aussi de la conviction tellurique qu’il communiquait  à ses auditeurs. C’est un moderne Moïse qu’on découvre, à la fois bouleversé et stupéfait, et voit décidé, corps et âme, à sortir son peuple de la stigmatision sociale où l’a conduit un esclavage infâme, vieux de quatre siècles, mais aussi à le sauver de l’exil intérieur qui a résulté de l’abolition tardive de ce dernier. On découvre le courage surhumain, et l’infinie intelligence stratégique, du KING face à des forces armées et des populations blanches hostiles, non seulement dans le Sud profond et raciste mais aussi – c’est l’horrible surprise que réserve ce chef d’oeuvre -, dans une Chicago qui, sous le parapluie de son maire démocrate, se révèle un nid de suprématistes blancs, tout prêts aussi au lynchage dès que les Noirs sortent de leur ghetto et leur condition. Du Selma convenu (Ava duVernay) au cruel Do the right Thing (Spike LEE) en passant par le brillant BlacKkKlansman (du même), aucun film n’aura aussi bien montré l’infamie de la Ségrégation, mais aussi la bonté héroïque d’un homme qui paraît, a posteriori, le plus grand Chrétien que la terre ait porté, le seul à avoir vécu la doctrine d’amour de Jésus de Nazareth non comme une pénitence ou une croix, mais comme un acte de vie, vibrant de ferveur et même parfois de gaieté, au service de la justice et de l’égalité.

Sur le dernier roman de Jean-Noël PANCRAZI…

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Le 11 mars 2018, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur Je voulais leur dire mon amour (éditions Gallimard), le dernier roman de Jean-Noël PANCRAZI

Pour découvrir cet article

Pour lire sa version papier…                                             (Photo : Dr)

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