CLAUDE ARNAUD RECOMMANDE…
0Dans son numéro 2212, daté du 29 janvier 2015, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD recommandant la lecture de LES 33, un remarquable roman vrai écrit par l’écrivain américain HECTOR TOBAR sur l’Odyssée des 33 mineurs chiliens qui se retrouvèrent enfermés, deux mois durant, dans les sous-sols du désert chilien de l’Atacama, avant d’être sauvés de leur prison de pierre, sous le regard du monde entier, par des suppositoires de métal dignes de JULES VERNES. Pour lire cet article, version papier…
CE MERCREDI NOIR, PLACE DE LA REPUBLIQUE…
0Le mercredi 7 janvier 2015, CLAUDE ARNAUD était, comme des dizaines de milliers de Parisiens, sur la place de la République pour témoigner de son effroi, de sa nausée et de sa colère devant l’assassinat par des nazislamistes des principaux rédacteurs et dessinateurs d’un magazine satyrique, « coupables » d’avoir persisté à vouloir pouvoir rire des religions, comme de deux policiers chargés de leur protection, tout comme les clients de l’Hypermarche Casher seront massacrés, trois jours plus tard, eux étant jugés « coupables » de pratiquer leur religion. Dans leur impatience à détruire, les amants de la Mort ne cherchent que leur anéantissement, et nous ferons tout pour qu’ils le trouvent.
A LA NUIT DE LA POESIE, LE 6 DECEMBRE
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LE SAMEDI 6 DECEMBRE, A 23.40, CLAUDE ARNAUD A PARTICIPE A LA NUIT DE LA POESIE ORGANISEE PAR JEAN-PHILIPPE ROSSIGNOL et BARBARA POLLA A LA GALERIE VANESSA QUANG, DE 21H A 7H DU MATIN. IL A LU CINQ POEMES DE RONSARD TIRES DES AMOURS DE CASSANDRE, DES AMOURS DE MARIE ET DES SONNETS POUR HELENE, AINSI QUE SON EPITAPHE, A SON AME, ET L’UN DE SES TOUT DERNIERS SONNETS (1586):
« Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé ;
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.
Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,
Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé.
Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé,
Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.
Quel ami me voyant en ce point dépouillé
Ne remporte au logis un œil triste et mouillé,
Me consolant au lit et me baisant la face,
En essuyant mes yeux par la mort endormis ?
Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,
Je m’en vais le premier vous préparer la place ».
GVQ 7, RUE DES FILLES DU CALVAIRE, 75003 PARIS. Tél : +33 144 54 92 15
LE PRIX DE LITTERATURE ANDRE GIDE
2Le jury du Prix de littérature André Gide s’est réuni pour la première fois le 18 octobre 2014 à Paris. Créé et soutenu par la Fondation Catherine Gide, il récompensera une œuvre en langue française remarquable par sa nouveauté, son originalité ou son exigence stylistique. Doté d’une somme de 10.000 euros, il sera décerné chaque année lors du Salon du Livre de Paris.
Composé de neuf membres, Claude Arnaud, Philippe Forest, Marie Gil, Robert Kopp, Eric Marty, Laurence Plazenet, Jean-Benoît Puech, Peter Schnyder, Laurent Zimmermann, présidé par Robert Kopp pour trois ans, le prix a retenu au terme de cette première réunion six candidats:
Philippe Bordas : Chant furieux (Gallimard 2014), Arthur Dreyfus : Histoire de ma sexualité (Gallimard 2014), Michel Schneider : L’auteur, l’autre (Gallimard 2014), Anne Serre : Dialogue d’été (Mercure de France 2014), Antoine Volodine : Terminus radieux (Seuil 2014), Eric Vuillard : Tristesse de la terre (Actes Sud 2014.
La deuxième réunion du jury du premier Prix de littérature André Gide, qui s’est tenu le 12 février à Paris, a établi la liste des trois auteurs finalistes : Arthur Dreyfus pour Histoire de ma sexualité (Gallimard), Michel Houellebecq pour Soumission (Flammarion). Richard Millet pour Sibelius (Gallimard). C’est ce dernier à qui a été remis le prix, à la librairie Gallimard, le 9 avril 2015.
PATRICK MODIANO, NOBEL
0FRANCE CULTURE A CONSACRE L’APRES-MIDI DU SAMEDI 11 OCTOBRE 2014 A EVOQUER L’OEUVRE DE PATRICK MODIANO, PRIX NOBEL DE LITTERATURE 2014. CLAUDE ARNAUD A PARLE DE LA GENESE DE CETTE CONQUÊTE DE L’OUBLI, DE 16 à 17 h, DANS L’EMISSION UNE VIE UNE OEUVRE spéciale Modiano, ANIMEE PAR Martin QUENEHEN, AVEC Pierre PACHET, Claude BURGELIN, Thyphaine SAMOYAULT, Denis COISNARD.
Pour écouter le podcast de cette émission…
Dans Le Point du 16 octobre 2014, n° 2196, Claude ARNAUD écrit: » Mon MODIANO est drôle, désinvolte, insolent. Il lit tout et ne souffre d’aucune timidité. Son hypermnésie pourrait le mener même à une sorte de manie collectionneuse sans la faille identitaire qui donne à sa quête un tour vibrant. Il appartient par son père au peuple des victimes, mais aussi au noyau des acteurs du marché noir ; actrice flamande tournant pour la Continentale, sa mère a un pied dans le camp des bourreaux. Il dévore les livres de ces derniers, leur peur des Juifs en devient presque flatteuse. Il est obsédé par CELINE et Maurice SACHS, cet écrivain juif qui se mit au service de l’Allemagne sous l’Occupation. Il a fait un hold-up sur cette période qui n’intéressait plus personne, l’a pour ainsi dire privatisée en publiant un mois avant mai 68 La place de l’Etoile. Il s’y présente en dandy sardonique, bien plus intéressé par les bourreaux que par les victimes. Il y montre du rythme, de la tchatche, du culot. Il y fait volontiers l’amour et frappe à l’occasion ses opposants. Mêlé à la traite des blanches, il y revêt un uniforme nazi pour s’en prendre à son père, déguisé en rabbin. Cinq ans plus tard le même Modiano contribue, en cosignant avec Louis Malle le scénario de Lacombe Lucien, à convaincre la France encore gaulliste qu’elle a aussi collaboré. Il parle sans hésitation, il sait tout de ce qui s’est passé. »
A SAINT-ETIENNE LE 16 OCTOBRE
0LE JEUDI 16 OCTOBRE 2014, CLAUDE ARNAUD A PARTICIPE A UNE JOURNEE D’ETUDE INTITULEE « L’ESPRIT DE RETOUR » LORS DE LA 29eme FÊTE DU LIVRE DE SAINT-ETIENNE. IL INTERVENU DANS UNE TABLE-RONDE CONSACREE A L’ECRITURE DE SOI A LA MEDIATHEQUE MUNICIPALE DE TARENTAIZE, AVEC POUR MEDIATEUR Thierry GUICHARD (Le Matricule des Anges). AUTRES INVITES / JERÖME MEIZOZ, DOMINIQUE FABRE.
LA VAGUE HOKUSAÏ
0DANS SON NUMERO DU 5 OCTOBRE 2014, N° 2194, LE POINT A PUBLIE UN ARTICLE DE CLAUDE ARNAUD EVOQUANT L’EXTRAORDINAIRE EVENEMENT QUE FUT LA DECOUVERTE DU PEINTRE ET GRAVEUR JAPONAIS HOKUSAÏ, AUQUEL LE GRAND PALAIS CONSACRE UNE RETROSPECTIVE, JUSQU’AU 18 JANVIER 2015.
« Profonde comme la gueule d’une baleine, une vague avale, ici, des pêcheurs effarés ; là, le commis d’un palais s’incline profondément pour lâcher un pet ; coiffé d’un shako, un petit singe en équilibre sur un pied agite, ailleurs, un bâton de pom-pom girl… Nourries de compassion et d’ironie, les gravures de Hokusai (1760-1849) montrent des Japonais à la fois fragiles, obstinés et prosaïques ». Pour découvrir cet article sur Hokusaï…
CLAUDE ARNAUD RECOMMANDE…
0Claude ARNAUD recommande la lecture du livre d’entretiens qu’Olivier ASSAYAS vient d’accorder à Jean-Michel FRODON. Intitulé Assayas par Assayas (Ed. Stock, 358 p, 24 €), l’ouvrage est un document passionnant qui éclaire, de l’intérieur, les innombrables problèmes matériels, humains et artistiques qu’un metteur en scène doit affronter, avant même d’envisager de tourner un plan. Il s’impose aussi comme un témoignage unique sur une génération, celle de l’après 68, l’époque qui s’ouvrit avec les années 80 et qui s’achève sous nos yeux, et une famille (non seulement la biologique, passionnante en l’occurrence, mais aussi la culturelle). Pour trouver ce livre…
LE 20 SEPTEMBRE AUX SUBSISTANCES, A LYON…
0Le 20 septembre 2014, aux Subsistances, 8 bis, quai Saint-Vincent, 69001 LYON, Claude ARNAUD a effectué une « lecture-promenade » d’un mini-drame, Le Palais des Pourritures, inspiré de l’épisode de l’Odyssée montrant CIRCE la magicienne transformant les compagnons d’ULYSSE en pourceaux. D’autres lectures, navigations entre l’antiquité et aujourd’hui, ont eu lieu avec les auteurs Eva ALMASSY, Frédéric CIRIEZ, sous le regard de la metteure en scène Hélène MATHON, qui a donné une représentation de ce mini-drame avec des interprètes masqués.…
Le texte du Le Palais des Pourritures a été imprimé à 550 exemplaires pour l’occasion…
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