Claude Arnaud

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Posts by Claude Arnaud

A propos du cinquantenaire de 68 et de la faculté de Vincennes

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Claude ARNAUD a accordé, le 18 mars 2018, au magazine en ligne UNSIGHTED une interview, au sujet du cinquetenaire de mai 68 et de la naissance de la faculté de Vincennes. Pour lire l’article que cette rencontre a inspiré à Paulin HOEGY

(ph. Marie DETENEUILLE)                                                                                                         

Claude ARNAUD salue « Les GARÇONS SAUVAGES »

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On ne peut voir, en cet hiver 2018, de film plus abouti, de plus déroutant et convaincant à la fois que LES GARÇONS SAUVAGES, premier long-métrage de Bertrand MANDICO. C’est à la fois un conte fantastique et un Ovni allégorique, la plus merveilleuse confirmation des liens intimemment incestueux que le cinema entretient, depuis sa naissance, avec le rêve, les désirs les moins normés, et la puissante aptitude à la métamorphose propre au vivant survolté.

Cinq garçons rebelles sont condamnés pour avoir tué leur professeur dans un rituel eroctio-animalier à subir l’autorité despotique d’un capitaine puissamment doté qui les enchaîne et les esclavagise sur son rafiot soumis à toutes les tempêtes. Ils finissent par se révolter, à leur arrivée sur une île enchantée où, initiés par les feuillages et les sécrétions d’une nature subtilement sexuée, ils découvrent des formes de pratiques érotiques inédites avant que, sous l’effet des substances ingérées, ils ne subissent d’étranges mutations sexuelles, voient se dresser des mamelons sous leur chemise et tomber comme un fruit blet leur pénis. Difficile ce ne pas citer quelques références majeures pour rendre compte de l’originalité d’un film qui s’en passe pourtant très bien: Cocteau, Fassbinder, Genet, Kenneth Anger, mais aussi Ovide, Fragonard, Sade. Car c’est bien un monde en soi que MANDICO recrée, autour d’une Carte du Tendre très personnelle, où les corps, mais aussi l’ensemble des éléments sont travaillés par d’irrésistibles poussées germinatives, où les fruits tropicaux se changent en sexes velus et les sexes deviennent des fruits juteux, lait, sperme, urine, pluie, poils et plumes se mêlant pour recréer cette soupe primitive d’où naquit le vivant, et où, obstinémment, il tente de revenir. Longue vie à cet univers merveilleux, où le désir féconde le mythe sans jamais se départir d’une sorte d’humour gracieux.

Sur le dernier roman de Jean-Noël PANCRAZI…

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Le 11 mars 2018, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur Je voulais leur dire mon amour (éditions Gallimard), le dernier roman de Jean-Noël PANCRAZI

Pour découvrir cet article

Pour lire sa version papier…                                             (Photo : Dr)

Le Lundi 19 mars 2018, au Salon du Livre de Paris

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Le lundi 19 mars 2018, Claude ARNAUD a mené une « Flânerie littéraire » à travers le Salon du Livre de la Porte de Versailles, à Paris. Il est allé de stand en stand en lisant et commentant dix portraits tirés de son anthologie parue en septembre 2017 chez Bouquins/Robert Laffont: Portraits crachés.  La flânerie a cheminé à travers l’histoire d’un genre d’une rare fécondité, le portrait, qui a joué un rôle décisif dans l’invention de soi. La critique reproche souvent à la littérature française son individualisme, sinon son nombrilisme : cette tendance est ancienne et elle a aussi produit de beaux résultats.

Claude ARNAUD a dédicacé à la fin du trajet les livres suivants, liés aux portraits évoqués durant cette flânerie:

Portraits crachés (Bouquins/ Robert Laffont, 2017), Proust contre Cocteau (Grasset, 2014), Cocteau (Gallimard, réédition 2013), Chamfort  (REEDITION POCHE Tempus/ Perrin, 2016). Pour s’inscrire à cette flânerie: livreparis.com 
Pour visionner un moment, capté par Elizabeth Machado et Anne-Charlotte Rouxel, de cette Flânerie littéraire
Pour découvrir l’ensemble des ces flâneries, initiées par Rose Garnieri, libraire aux Abbesses
Pour trouver PORTRAITS CRACHES en librairie

ARTPRESS salue « PORTRAITS CRACHES »

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Dans le numéro 453 d’ARTPRESS, daté mars 2018, Alix AGRET écrit : « Claude ARNAUD pourrait faire sien le constat d’un des plus grands  portraitistes (sinon le plus grand ?) de l’histoire de la littérature française. SAINT-SIMON l’avoue : « les singularités curieuses ont fait couler ma plume ». Elles ont aussi aiguillonné le désir de Claude ARNAUD qui s’est fait un devoir de les traquer, non plus seulement chez les courtisans dont le mémorialiste dépeçait les tares et petitesses de sa plume assassine mais également dans tout ce que l’introspection et la dissection d’autrui ont produit d’humanité singulière en littérature. Déjà il s’était fait le biographe de CHAMFORT puis de Jean COCTEAU. Il n’a cessé de ferrailler avec les contours fluctuants de l’être, ses énigmes, ses impostures et ses contradictions, chez les siens (Qu’as tu fait de tes frères ?) ou chez les autres (Le caméléon roman) – limpide est à cet égard le titre de son essai Qui dit je en nous ? : une histoire subjective de l’identité (…)

COCTEAU affirmait que le poète est exact. Et il y a de l’exactitude dans cet ouvrage ciselé où Claude ARNAUD recueille, infatigable, et avec force détails, les variations d’un genre protéiforme tout en assumant la subjectivité de sa sélection ». Pour découvrir le sommaire de ce numéro d’ARTPRESS

Pour trouver PORTRAITS CRACHES en librairie

Claude ARNAUD recommande le « tombeau » dédié à Valérie LANG par François JONQUET

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Claude ARNAUD recommande le très beau livre que François JONQUET vient d’écrire en hommage à Valérie LANG, l’actrice décédée à 47 ans d’une tumeur du cerveau, en 2013 . Je veux brûler tout mon temps (Le Seuil) révèle, derrière la comédienne intense qui joua sous la direction de Stanislas NORDEY puis de Christine LETAILLEUR, et qui resta, pour beaucoup, une figure des années 80, époque où ses parents, Jack et Monique LANG, régnaient sur le ministère de la CULTURE, une sorte de mystique de l’amour, toute entière dédiée à des hommes qu’elle élisait, même quand ils ne la désiraient pas, surtout même quand ils ne se sentaient pas de l’aimer. Une sorte de Julie de LESPINASSE, cette épistolière du XVIII°siècle qui mourut d’amour pour un chevalier qui ne pensait qu’à l’éviter, l’équivalent moderne, dans une époque où (presque) chacun s’autorise (presque) tout, de cette Religieuse Portugaise qui, enclose dans son couvent, continue d’aimer en vain un homme qui ne lui répond pas, et dont GUILLERARGUES avait imaginé et écrit les lettres désespérées, au XVII° siècle. Un superbe tombeau, qui révèle non seulement un grand caractère, à la fois généreux, gâté et autodestructeur, mais tout une époque, celle de la Mitterrandie triomphante, qui paraît aujourd’hui aussi lointaine que la France des salons littéraires… Pour trouver ce livre

« Mai 68 as seen by a child », at the University of South Carolina / « Mai 68 vu par un enfant » à l’Université de la Caroline du Sud

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Le Samedi 17 février 2018, Claude ARNAUD est intervenu lors du colloque organisé par the Department of Languages, LItteratures and Cultures of the University of South Carolina intitulé « 1968 in global perspective », à l’occasion du 50° anniversaire des Événements, et pour la 43° conférence annuelle décidée à la littérature française. Introduit par le Professeur Jeff PERSELS, il a  prononcé en vidéoconférence un texte intitulé « Mai 68 vu par un enfant » qui raconte la genèse, historique et littéraire du livre qu’il a consacré à 68 et à la période qui a suivi, « Qu’as-tu fait de tes frères? » (édition Grasset, 2010). Pour découvrir le programme de ce colloque….

 Claude ARNAUD made a lecture, on the 02/11.2018, the very last day of the conference hosted by the Department of Languages, LItteratures and Cultures of the University of South Carolina untitled « 1968 in global perspective », for the 50° anniversary of the events of may 68. « Mai 68 as seen by a child » was the title of his lecture, dedicated to the genesis, historical as well as literary, of his autobiographical novel, Qu’as-tu fait de tes frères? ( édition Grasset, 2010) : moderator: Jeff PERSELS. READ the programm

Pour saluer le dernier roman de PATRICK GRAINVILLE…

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LE POINT, dans son numéro daté du 29 janvier 2017 a publié un article de CLAUDE ARNAUD saluant LA FALAISE DES FOUS ( ÉD. LE SEUIL) le dernier roman de PATRICK GRAINVILLE. « On savait quel rôle Pont-Aven, Saint-Tropez ou Collioure jouèrent dans l’essor du nabisme, du divisionnisme et du fauvisme, à la fin du XIXe siècle, lit-on dans cet article. Mais ces ports n’auraient pas tant compté si Étretat n’avait d’abord attiré les pionniers de l’impressionnisme, de Boudin à Monet. Ce balcon sur l’infini fut la Mecque des peintres venus saisir l’impression que ces paysages iodés leur faisaient. Restée aussi « sauvage » qu’à l’époque des razzias vikings, quoique desservie par Le Havre, la Côte d’Albâtre fut même un pèlerinage prisé des écrivains locaux, comme Flaubert ou Maupassant, ou nationaux, comme Victor Hugo »… Pour découvrir cet article… et sa version papier…

(Ph. © M. Toussaint / Gamma)

« Jean Cocteau a life », in the Outstanding Academic titles of CHOICE (2017)/ dans la liste de CHOICE

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Every year Choice publishes a list of Outstanding Academic  Titles that were reviewed during the previous calendar year. This prestigious list reflects the best in scholarly titles reviewed by Choice: it contains approximately two percent of some 6,000 works reviewed in Choice each year. The award is granted by the American Library Association to books on the basis of “ their excellence in scholarship and presentation and their value as important – often the first – treatment of their subject”.

The editors apply several criteria to reviewed titles:
Overall excellence in presentation and scholarship
Importance relative to other literature in the field
Distinction as a first treatment of a given subject in book or electronic form
Originality or uniqueness of treatment
Value to undergraduate students
Importance in building undergraduate library collections. 

Jean Cocteau, A Life, by Claude ARNAUD (Yale University Press), has been named as one of these Outstanding Academic Titles in 2017. READ MORE…

GET THE BOOK IN THE US…OR VIA INDIE BOUND… IN CANADA… IN THE UK

Sous l’égide de l’American Library Association, Choice dresse chaque année une liste d’ouvrages d’exception publiés durant l’année écoule. Cette liste prestigieuse recense le meilleur des 6,000 titres chroniqués annuellement par Choice.

Les éditeurs répondent aux critères suivants:
-Excellence dans l’exposition et le traitement du sujet.
-Importance relative aux autres ouvrages publiés dans le même champs d’exploration.
-Originalité et singularité du traitement.
-Intérêt pour les étudiants concernés.

Jean Cocteau, A Life, par Claude ARNAUD (Yale University Press), a été choisi comme l’un de ces Outstanding Academic Titles pour 2017. 

« Une Imposante anthologie du Portrait », dans la Nouvelle Quinzaine Littéraire

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« II n’est pas sûr que les inventions du miroir et du portrait nous aient rendu service pour finir. Elles pourraient même avoir ouvert la boîte de Pandore a en croire ceux qui, de LA ROCHEFOUCAULD à FREUD et de Benjamin CONSTANT à CIORAN, s’attachèrent a démasquer nos prétentions. Ce besoin de comprendre n’est peut-être qu’une forme terminale de névrose : nous étions plus faciles à satisfaire quand nous étions des animaux comme les autres  [ … ] Si les bêtes ne connaissent pas I’angoisse, juste la peur, c’est qu’elles ne s’analysent pas, qu’elles s’offrent sans réserve au monde. Il va nous falloir des millénaires avant de réapprendre à le faire ». C’est par ces lignes que Claude ARNAUD clôt son imposante anthologie du portrait dans la littérature, écrit Jean-Pierre CESCOSSE dans  « Zone Franche« , sa chronique abritée par la Nouvelle Quinzaine Littéraire no 1186, datée du 16 janvier 2018, en recensant PORTRAITS CRACHES, Un trésor littéraire de Montaigne a Houellebecq, Bouquins/Robert Laffont 2017. On y retrouve avec plaisir l’essayiste vif et subtil de CHAMFORT (Laffont, 1988) et PROUST CONTRE COCTEAU (Grasset, 2013). Ses commentaires et présentations nous éclairent, restituent habilement les contextes et les époques, sans nous écraser sous l’érudition. J’ignore toutefois si nous avons jamais été des bêtes « comme les autres » et (…) s’il est vrai que les animaux n’éprouvent pas d’angoisse et jusqu’à quel point nous sommes fondés a affirmer, sans anthropomorphisme (pouvons-nous jamais en sortir ?), qu’ils ne « s’analysent » pas. Mais cela ne m’empêche pas de partager la stimulante perplexité qui s’exprime ici. Je me permets d’y ajouter une question : quand nous aurons réappris a nous offrir « sans réserve au monde », éprouverons-nous le besoin de faire le portrait de notre état sauvage flambant neuf ? La conscience humaine peut-elle cesser de se fasciner elle-même? N’est-ce pas là son mode d’être, ce qui lui est propre? Rendez-vous dans quelques millénaires. En attendant d’avoir recouvré la « virginité » que Claude ARNAUD, non sans une légère touche d’humour mélancolique, semble appeler de ses vœux, nous resterons confrontés à nos démons éculés: vanité, esprit grégaire, instinct de lucre et de gloriole« .

Pour trouver PORTRAITS CRACHES en librairie

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