Archive for mars, 2015

POUR LES 50 ANS DE LA COLLECTION POCHE G/F

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Pour son premier cinquantenaire, la collection de Poche GARNIER/FLAMMARION édite, en cette fin mars 2015, L’Art de bien choisir ses amis, un ouvrage rassemblant le témoignage de 50 écrivains contemporains – et vivants! De Gwenaëlle AUBRY à Antoine VOLODINE, tous évoquent, sou forme de récit ou de questionnaire,  leur relation avec les auteurs dits « classiques » dans un ouvrage intitulé L’Art de bien choisir ses amis, diffusé gratuitement par les libraires. CLAUDE ARNAUD a répondu à la premier question – Quel fut votre premier choc littéraire? – ainsi : « Gide. Un homme disait tout de ses désirs, de sa vie, de ses goûts, sans la moindre gène, comme on n’ose même pas le faire, seul à seul. Une sensibilité s’avouait dans un style soyeux qui prenait l’apparence même de ses pensées. J’avais 14 ans, j’ai tout lu dans l’année. »

Pour lire la suite de ses réponses

Pour consulter des extraits de l’ouvrage

SANS ENTRAVES…

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Une certaine lassitude vous prend, au vu du Niagara de livres qui emporte les étals, ne vivent que deux semaines et repartent au recyclage? Vous regrettez l’ère où les vraies oeuvres avaient le temps de s’imposer, où les libraires les couvaient des années durant, et où la logique marchande n’avait pas (presque) tout contaminé? Lisez Sans entraves et sans temps morts II (Grasset), le second des Exercices d’admiration de CECILE GUILBERT. Vous l’y retrouverez en grand forme, chantant avec joie et vigueur ses champions, qu’ils appartiennent au passé (SAINT-SIMON, CELINE, NABOKOV, DEBORD) ou à notre présent (JACK-ALAIN LEGER, LIBERATI, THOMAS CLERC), leur ajoutant de superbes portraits de singuliers (BARON MOLLET, BERNARD MINORET…)

LE BONHEUR DU CRAPAUD

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Dans ces neuf nouvelles italo-marocaines, Umberto PASTI évoque sa vie amoureuse, depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui. La singularité de ce recueil ne tient pas au sexe de ses partenaires, ou à la nature de leurs pratiques, mais à leur appartenance à d’autres espèces. Il effectue son initiation avec Carolina, une coronelle lascive qui s’endort après l’amour, lovée sous ses aisselles. Il s’épanouit avec Darling, une mante religieuse à qui il fait boire des dés de Lemoncello, puis connait une véritable symbiose avec un adorable ténia glouton. La découverte d’un iris « anglais » dans les contreforts du Rif lui fait retracer l’histoire du fameux bandit Raïssouni, l’agonie de la faune de Rohuna, sur le littoral atlantique marocain, les ravages exercés par le mauvais développement. Ecrit avec une grâce, un humour, et un charme irrésistibles, merveilleusement illustré par Pierre LE-TAN, Le Bonheur du crapaud (Flammarion) fait penser à Vladimir Nabokov, Jean-Henri Fabre et Lewis Caroll à la fois.

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