« BREVES SAISONS AU PARADIS »…
Le 29 août 2012 est sorti aux éditions GRASSET Brèves saisons au paradis, second volet du roman de
formation inauguré avec Qu’as-tu fait de tes frères? et nouvel hommage à la vitalité d’une génération, née sous le soleil des années 70.
*Après avoir reconstitué le destin d’ARNULF, le gavroche pris dans la tornade de l’après-68, Claude ARNAUD fait cette fois revivre l’étudiant de Vincennes amoureux de JACQUES, brillant jeune directeur d’une revue de cinéma, dans le Paris gâté des années 80, au cœur de cette fiction qu’évoque toute vie vivante. Les acteurs et les décors ont changé, les valeurs se réordonnent brutalement autour de la réussite et de l’argent, l’adulte pointe sous l’éternel adolescent, mais le second freine encore son essor …
Car on ne mène pas qu’une existence, du berceau à la tombe, mais bien des vies, selon les emplois et les amours, les lieux et les décennies : l’homme que l’on est devenu aurait-il même grand-chose à dire à l’adolescent qu’on fut ?
*Pour découvrir les dix premières pages de Brèves saisons au paradis…
Bonjour,
curieux de lire votre livre… il se trouve que j’ai fait (brièvement et discètement) partie de ce curieux phalanstère que vous décrivez dans votre livre. Les quelques extraits que j’en ai lus accroissent encore ce désir de le lire. Ce microcosme qui gravitait dans cet appartement avait tout pour détonner dans l’atmoshère de ces années 70 finissantes. Je me souviens avec émotion de cet acteur naissant qui nous étonnait par son audace hésitante et sa faculté d’improviser sur tout et rien… prélude à ce qu’il allait devenir plus tard : faconde célinienne mâtinée d’auto-dérision et de traits d’humour fulgurants. Les comités de rédaction de la revue : studieux, ambitieux, audacieux… avec ces saillies du rédacteur en chef pour donner le thème du prochain numéro et sortir des ressassements vains des membres du comité…. La febrilité du bouclage du numéro… L’équilibre financier toujours précaire avec cette chasse perpétuelle aux mécènes, annonceurs, abonnés qui nous permettaient de passer un cap mensuel pour rallier le prochain toujours incertain. Et puis tous ces artistes et intellectuels qui gravitaient autour de votre trio : personnages étranges, mystérieux, souvent brillants. Intimidants pour le post-adolescent que j’étais. Et puis vous hôte de passage comme moi : avec ce regard bienvaillant et cette simplicité dans le contact… un mot une attention qui me raccordait à ce groupe singulier, me permettait d’en partager le cheminement sans en être trop intimidé.
Je lirai donc avec curiosité votre livre : en me permettant de vous en livrer quelques impressions.
Bien à vous.