Essais

*QUI DIT JE EN NOUS?

Qu’est-ce qui relie Erich von Stroheim, cet « aristocrate » viennois dont les films impériaux et les mensonges répétés réussirent à occulter le couple de chapelier juif qui l’avait élevé, à Benjamin Wilkomirski, ce rescapé qui publia des souvenirs sur les camps où il avait grandi, et qui retrouva grâce à eux son père à Jérusalem, avant d’être suspecté d’affabulation ? Arnaud du Thil, cet aventurier qui prit l’identité d’un jeune père de famille enfui, se fit accepter par sa femme et son fils et vécut des années avec eux, sous le nom de Martin Guerre – et Jean-Claude Romand, qui se fit passer pendant un quart de siècle pour un chercheur mondialement reconnu, avant de finir par tuer ses parents, sa femme et ses enfants, à la veille d’être découvert ? Le besoin d’être autre que soi. Le désir de se forger une autre identité que celle esquissée par la famille et le milieu, et entérinée par faiblesse, dans un premier temps. La nécessité de se recréer, du moins de passer pour ce que l’on souhaite profondément être. L’envie de mener plusieurs vies, parallèles ou successives.
Tous ces cas nous rappellent que chacun dispose à l’origine de moyens pour orienter ou manipuler sa propre humanité. L’identité n’est pas qu’un legs, en effet ; elle est aussi le petit récit que chacun élabore, au sortir de l’enfance, afin d’acquérir une autonomie et donc une réalité. C’est la façon qu’on a de se raconter à soi mais aussi à autrui, puis à soi tel que l’imagine ou le redoute autrui – soit déjà deux récits à la puissance n, eux-mêmes sujets à de modulations, mais aussi indispensables à notre survie que l’eau ou le pain. C’est l’art, cohérent, brouillon ou inventif, que chacun déploie pour justifier ou freiner les oscillations de cet amas gélatineux qu’est le moi.
Pour en savoir plus sur ce livre, aller sur la page d’introduction… comme sur les sous-pages décrivant la 4° de couverture, donnant des extraits du texte, retraçant un dialogue imaginaire entre l’auteur et son double, évoquant les réactions en France, à l’étranger, comme de certains lecteurs
PUBLIÉ à la rentrée 2006, QUI DIT JE EN NOUS? a reçu le prix Femina de l’essai le 30 octobre 2006.
Ce livre est dédié à Charles NAJMAN.
FOREIGN RIGHTS : Mme Heidi Warneke. E-mail : hwarneke@grasset.fr

*BABEL 1990

 

Portrait de trois grandes villes précocement mondialisées, BABEL 1990 est pour Claude ARNAUD une façon de réfléchir aux conséquences humaines de la globalisation. Tout comme le livre prolonge, par ses plongées dans « l’inconscient » de Rome, de Saint-Pétersbourg et de New York, la réflexion sur l’identité qu’il a mené dans ses deux biographies de CHAMFORT et de COCTEAU, comme son premier essai, QUI DIT JE EN NOUS?
 ROME, SAINT-PETERSBOURG, NEW YORK deviennent, sous sa plume, des formes en soi, mais aussi des moules psychiques susceptibles de façonner, durablement, un type inimitable d’individualité. Qui dit je quand un Romain, un Petersbourgeois ou un New Yorkais parle? Sa ville autant que lui-même…
Gallimard, collection Folio/Senso, n°4688 (paru en 2008)
Foreign rights :Anne-Solange Noble. Phone: 00331 49544356, fax: 00331 45449403, e-mail :
anne-solange.noble@gallimard.fr
droitsetrangers@gallimard.fr
Pour découvrir une présentation de ce livre et l’accueil qui lui a été réservé, en France et à l’étranger…

*PARIS-PORTRAITS

En 2007, Claude ARNAUD avait publié dans cette même collection Folio/Senso (n°4503), un portrait de PARIS, et tout particulièrement des GRANDS BOULEVARDS, dans un ouvrage collectif intitulé PARIS-PORTRAITS.
Pour découvrir les réactions qu’a suscité ce livre, en France et à l’étranger
Pour trouver ce livre (Photo Hannah, Agence Opale)
Foreign rights :Anne-Solange Noble. Phone: 00331 49544356, fax: 00331 45449403, e-mail : anne-solange.noble@gallimard.fr
droitsetrangers@gallimard.fr

*PROUST CONTRE COCTEAU

A l’automne 2013, Claude ARNAUD a publié un essai consacré à la relation tumultueuse qui a uni puis désuni PROUST et COCTEAU, de 1910 à 1922.
Pour découvrir une présentation du livre
…le texte de 4° de couverture
..les réactions qu’il a suscité en France, comme à l’étranger
FOREIGN RIGHTS : Mme Heidi Warneke. E-mail :
HWARNEKE@GRASSET.FR

*PORTRAITS CRACHES

*LE 14 SEPTEMBRE 2017 EST SORTI DANS LA COLLECTION BOUQUINS, AUX ÉDITIONS ROBERT LAFFONT, PORTRAITS CRACHESUN TRÉSOR LITTÉRAIRE, DE MONTAIGNE À HOUELLEBECQ. UN VOLUME DE MILLE PAGES, RASSEMBLANT PLUS DE CINQ CENTS PORTRAITS DE PERSONNAGES AYANT EXISTÉ (DU ROI SAINT LOUIS AU PRÉSIDENT MAOOU ÉTÉ INVENTÉ (DU GARGANTUA DE RABELAIS À LA LEA DE COLETTE). EN 4° DE COUVERTURE :
« TIRÉES DE MÉMOIRES, DE LETTRES OU DE ROMANS, CES « TÊTES » RÉVÈLENT L’INCROYABLE RICHESSE D’UN GENRE QUI JOUA UN RÔLE DÉCISIF DANS L’ESSOR DE L’INDIVIDUALISME À LA FRANÇAISE ET DE LA PASSION NATIONALE POUR L’ANALYSE. CET OUVRAGE REGROUPE DES AUTOPORTRAITS CÉLÈBRES, COMME CEUX DE LA GRANDE MADEMOISELLE, OU DE ROUSSEAU, À DES TEXTES DEVENUS  INTROUVABLES DE JOUHANDEAU, OU DE CINGRIA. PORTRAITS HISTORIQUES ET CARACTÈRES (L’AVARE, L’HYPOCRITE…), CÔTOIENT ICI PORTRAITS DE PEUPLES, DE VILLES ET MÊME D’ANIMAUX.
BIEN PLUS QU’UNE ANTHOLOGIE, CE LIVRE SANS RIVAL S’AVÈRE L’ŒUVRE D’UN ÉCRIVAIN QUI S’EST TOUJOURS DEMANDÉ QUI DIT JE EN NOUS ? (PRIX FEMINA DE L’ESSAI 2006), EN MÊME TEMPS QU’UN JOURNAL COUVRANT DES ANNÉES DE LECTURES.
LE PLAISIR SEUL A DICTÉ LES CHOIX DE CLAUDE ARNAUD : GENRE BREF PAR ESSENCE, LE PORTRAIT S’Y PRÊTE TOUT PARTICULIÈREMENT. MME DE SEVIGNE COMPARAIT LES FABLES DE LA FONTAINE À CES PANIERS DE CERISES DANS LESQUELS ON PICORE, AVANT DE FINIR PAR TOUT DÉVORER : CES PORTRAITS CRACHÉSONT LA SAVEUR DES BONHEURS IMMÉDIATS.»
POUR COMMANDER CE LIVRE (992 P, 32€) A TRAVERS LES LIBRAIRES FRANÇAISES
POUR LE TROUVER SUR LE SITEDE LA COLLECTION BOUQUINS
POUR DÉCOUVRIR LES RÉACTIONS SUSCITÉS PAR SA SORTIE, EN FRANCE
…ET À L’ETRANGER.

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