Affinités

Sur Jean-Noël PANCRAZI, maître es-mélancolie

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Dans son tout dernier numéro, le 2582, daté du 3 février 2022, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur le dernier livre de Jean-Noël PANCRAZI, Les Années manquantes ( Gallimard). Pour découvrir cet article. Ou sinon

(ph: Stéphanie Lavoue, Le Figaro Magazine)

Camille LAURENS donne son diagnostique sur « JUSTE UN CORPS »

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(ill. : Aline BUREAU) Dans son feuilleton pour Le Monde des Livres daté du vendredi 4 février 2022, Camille LAURENS analyse avec une grande finesse, dans un article intitulé La peau sur les mots, les enjeux physiques et littéraires de JUSTE EN CORPS, tout en resituant ce livre dans la trajectoire  de son auteur. « Les lecteurs de son essai QUI DIT JE EN NOUS? (Grasset 2006) ne seront pas surpris du rapport ambivalent que Claude ARNAUD entretient avec son corps. « Je ne fais pas corps avec lui », écrit-il plaisamment. Le jeune homme « camélon » au prénom épicène attiré par les garçons et les fortes personnalités, aurait parfois volontiers changé de tunique existentielle... » Pour lire in extenso cet article du Monde des Livres

Pour feuilleter les premières pages de Juste un corps...

Moravia poète

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Dans son numéro 2543, daté du jeudi  13 mai 2021, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD consacré aux poèmes inédits de MORAVIA que publient les éditions FLAMMARION dans une traduction de René de CECCATTY et une édition d’Alessandra GRANDELIS (320 p. 31 €). Ce recueil poignant, L’Homme nu et autres poèmes, introduit de façon posthume le romancier italien vingt fois adapté au cinéma (du Mépris à l’Ennui) dans le panthéon des poètes européens du XX° siècle. Pour lire la première page de cet article… et la seconde.

Pour saluer Marie-Françoise LECLERE…

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Une messe a été dite, en l’église NOTRE-DAME-DES-CHAMPS de Paris, le lundi 3 mai 2021 pour saluer la mémoire lumineuse de Marie-Françoise LECLERE, qu’un cancer foudroyant vient d’emporter. Elle a été l’occasion de lui dire, sans qu’elle puisse protester, toute l’affection et la gratitude qu’on avait pour celle qui dirigea pendant trente ans les pages culturelles de l’hebdomadaire LE POINT, avec un mélange d’autorité, de précision et de tendresse qui transformait les relations professionnelles en autant d’occasions de complicité. Née en 1942, Marie-Françoise avait commencé sa carrière à ELLE, sous la houlette des LAZAREFF, avant d’entrer en 1979 au POINT aux côté de son ami Claude IMBERT, éditorialiste d’exception. Elle avait été la co-scénariste des MOTS POUR LE DIRE, le film de José PINHEIRO interprétée par Nicole GARCIA, aux côté de Suso CECCHI d’AMICO, la collaboratrice de LUCHINO VISCONTI. Elle avait  accompagné, affectivement et littérairement, le grand Lucien BODARD pendant le dernier tiers de sa trajectoire romanesque et avait signé Une vie pour le cinéma (éditions Grasset) un livre remarquable retraçant les aventures cinématographiques de son ami Jean-Jacques ANNAUD.

En plus d’être une grande lectrice – « Kill your darlings« , répétait-elle à ses « plumes » du Point (Marc LAMBRON, Michel SCHNEIDER,  Manuel CARCASSONNE, Christophe ONO-DIT-BIOT, l’auteur de ses lignes...), en reprenant l’injonction de FAULKNER, Marie-Françoise LECLERE était la personne la plus généreuse, la plus attentive, la plus curieuse qu’on puisse rencontrer.  Pour suivre à distance cette messe, dite en présence d’une foule nombreuse et émue

Devant la caméra de Natalie VIGNE…

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Claude ARNAUD s’est longuement entretenu avec Natalie VIGNE, pour le site « In the modd for books« , à l’occasion de la sortie du Mal des ruines aux éditions Grasset. Il a évoqué pour elle son rapport à la littérature, au cinéma et à la musique, avant de revenir sur un de ses objets fétiche, le coupe-cigare de Sigmund Freud. Pour découvrir les cinq épisodes de cet entretien:

épisode 1, épisode 2, épisode 3, épisode 4, épisode 5

Pour aller sur le site « in the mood for books« …

Sur deux films de Cocteau en Blue Ray

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STUDIOCANAL vient d’éditer en BlueRay deux des principaux films de Jean COCTEAU: Le Sang d’un Poète et Le Testament d’Orphée.

Maître d’oeuvre de ces rééditions, le cinéaste Dominique MAILLET, dans les deux bonus qui accompagnent ces films, demande à CLAUDE ARNAUD d’éclairer l’esthétique si particulière de COCTEAU.

Pour en savoir plus

Dans la grande exposition CHANEL du musée GALLIERA

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Ce mardi 29 septembre 2020 a été inaugurée, au palais GALLIERA de Paris, 10 avenue Pierre 1° de SERBIE 75116, l’exposition « GABRIELLE CHANEL. MANIFESTE DE MODE« , qui sera ouverte au public du 01.10.2020 au 14.03.2021. Conçues par les Commissaires Miren ARZALLUZ, directrice du Palais Galliera, et Véronique BELLOIR, responsable de collection, avec pour conseiller artistique Olivier SAILLARD, l’exposition court sur près de 1 500 m2 – dont de nouvelles galeries ouvertes en rez-de-jardin après d’importants travaux de restructuration. Un parcours jalonné de plus de 350 pièces issues des collections du musée GALLIERA, du Patrimoine de CHANEL, de musées internationaux – le Victoria & Albert Museum de Londres, le De Young Museum de San Francisco, le Museo de la Moda de Santiago du Chili, le MoMu d’Anvers… – et de collections particulières.

Le vernissage a eu lieu dans les conditions très particulières imposées par la lancinante épidémie de COVID – public restreint, distanciation obligatoire, ni cocktail ni discours. Tous dûment masqués, les présents semblaient  aussi flottants et muets que les modèles présentés. L’atmosphère de couvre-feu, les éclairages proches de l’obscurité, la stupeur devant cette forme de vie sociale mutilée contribuaient  à souligner l’austérité du travail de Mlle CHANEL, flagrant dès les années 20.

Remarquable de sobriété, le catalogue, GABRIEL CHANEL, MANIFESTE DE MODE, auquel Claude ARNAUD a participé avec un texte intitulé « La Libellule et le Taureau », consacré aux rapports COCTEAUCHANEL, achève d’éclairer le jansénisme foncier d’une créatrice qui vivait la mode comme une ascèse et mourut à la tache, brouillée avec l’univers. Publié par les Editions PARIS MUSEES, (24,5 × 31 cm, relié, 304 pages, 200 illustrations, version anglaise (Thames and Hudson) 44,90 euros (FR) 45 £ / 60 $ (UK/US), photographies couleurs et noir et blanc de Julien T. Hamon) ce catalogue comprend des textes signés Claude Arnaud, Miren Arzalluz, Véronique Belloir, Laurent Cotta,Julie Deydier, Caroline EvansSophie Grossiord, Marie-Laure Gutton, Marion Langlois et Régis Robert, Sylvie Lécallier, Alexandra Palmer, Olivier Saillard.

POUR EN SAVOIR PLUS

CLAUDE ARNAUD IS THE AUTHOR OF AN ESSAY DEDICATED TO COCTEAU-CHANEL RELATIONSHIP IN THE CHANEL MANIFESTO, THE CATALOGUE OF THE LANDMARK CHANEL EXHIBITION HOSTED BY THE MUSEE GALLIERA OF PARIS (OCTOBER 2020, MARCH 2021).
This volume traces the birth and evolution of Chanel’s style. Specially commissioned photographs by Julien T. HAMON showcase the clothing, while essays by fashion historians and writers illuminate a period, an event or a theme. Rare archival documents round out the book. GET THAT CATALOGUEAS WELL AS

ABOUT THE EXHIBITION, IN « FASHION NETWORK »

Pour célébrer le cinquantenaire de la publication d’EDEN, EDEN, EDEN…

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Le mercredi 9 septembre 2020, Claude ARNAUD a été l’un des 50 lecteurs qui ont lu, à partir de 15h et jusqu’à 2h du matin,  l’intégralité du texte d’Eden, Eden, Eden de Pierre GUYOTAT, mort au début de cette année. Cette lecture a été abritée par Colette KERBER dans sa librairie Les Cahiers de COLETTE, 23 rue Rambuteau à PARIS, mais sans public, COVID oblige. Elle a néanmoins été retransmise en direct sur les réseaux sociaux du site eden50.org et sur le fil Les Cahiers de Colette, live on YouTube. Claude ARNAUD y a pris son tour aux alentours de 21.10 (qui correspond, sur le fil You Tube, à 5.37.20).

A cette occasion, la librairie OMBRES BLANCHES à Toulouse a organisé une semblable lecture avec Jacques BONNAFE, comme le musée REINA SOFIA à Madrid ou le MUDAM (Musée d’art contemporain de LUXEMBOURG), qui a invité l’acteur luxembourgeois Fábio GODINHO à lire le texte de Pierre GUYOTAT pour un podcast d’une durée de trente minutes. Ce sont en tout une cinquantaine de lieux dans le monde, de l’Amérique à l’Asie ne passant par le Proche-Prient, qui ont accueillis de semblable lectures, dans les langues de traduction existantes, organisées par l’Association Pierre GUYOTAT, menée par Donatien GRAU, lectures qui ont été enregistrées et rassemblées sur cet plateforme commune à ces lieux, dont  : le Festival d’AVIGNON, le Centre POMPIDOU-METZ, Le Cabinet, LONDRES ; The Box, LOS ANGELES ; Artists’Space, NEW YORK, Ambassade de France en Chine, PEKIN, Jaipur Literary Festival, DELHI et JAÏPUR, American University of Beirut, BEYROUTH, Association Mosaïque, BISKRA, etc, etc…

Pour en savoir plus

Pour découvrir la liste des lecteurs des Cahiers de Colette

Pour savoir (presque) tout

Pour voir Bruno RACINE lire un extrait du texte, à VENISE, au palais GRASSI (après 4minutes 54 de blanc)…

Sur les extraordinaires chroniques de l’Occupation de Janet Flanner

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Dans son numéro 2496 daté du 25 juin 2020, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur les extraordinaires chroniques que la grande JANET FLANNER a tenues pendant l’Occupation allemande de la France dans le NEW-YORKER, sous le nom de plume de GENÊT. Pour découvrir cet article… et sa version papier : page 1, page 2

Gemma SALEM est morte…

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Née à Antioche (Turquie) en 1943, GEMMA SALEM vient de mourir à VIENNE (Autriche) à 76 ans. Un tempérament de feu, une plume alerte, aussi tendre que cruelle, une foi totale mais en partie désespérée en la littérature, un gout indéniable pour les complications qui ne lui rendit pas la vie facile, cet esprit libre avait été élevée dans les écoles chrétiennes francophones du Proche Orient. Partant vivre en Europe au début des années 60, tout à tout danseuse, secrétaire et actrice, GEMMA SALEM avait consacré de nombreux livres à retracer son itinéraire amoureux et culturel plus que libre, à son entourage extraordinairement varié (Mes amis et autres ennemis, Paris, Zulma, 1995), et à ses héros littéraires et musicaux (BOULGAKOV, SCHUBERT, DURELL). Ce n’étais pas toujours confortable d’être le sujet de son amitié ou l’objet de son admiration, l’auteur de ces lignes peut en témoigner, mais l’intensité était sa loi. La grande affaire de sa vie aura été sa passion pour Thomas BERNHARDT, qu’elle vénérait en toute lucidité. Abandonnant compagnon et enfants, elle partit vivre en 1990 à VIENNE pour se rapprocher de cet inaccessible qui ne recevait personne, et n’eut de relation accomplie avec aucune femme, à une ou deux exceptions près. La mort de son idole ne mit pas fin à ce culte; GEMMA SALEM put d’autant mieux venir visiter BERNHARDT au cimetière et parler avec lui. Cette passion fit naître de nombreux livres (Lettre à l’hermite autrichien, Paris, La Table Ronde, 1989L’Artiste, Paris, la Table Ronde, 1991Thomas Bernhard et les siens, Paris, La Table Ronde, 1993, Où sont ceux que ton cœur aime, Paris, Arléa, 2019), autant de témoignage de cette passion amoureuse digne des LETTRES de la RELIGIEUSE PORTUGAISE ou de celles de Julie de LESPINASSE.

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